Parmi les principaux points actés - que l'on retrouvera dans le communiqué de Thierry Braillard - au-delà de la date du 5 Mai, selon qu'il s'agira d'un samedi ou pas, figure, bien sûr, la reconnaissance nationale de la catastrophe de Furiani.
"Le 5 Mai 2016 une plaque rappelant la catastrophe sera dévoilée au ministère des Sports et tous les ans une cérémonie se déroulera" au même endroit expliquait Josepha Guidicelli à sa sortie du ministère.
"Il s'agit-là d'avancées, réelles, mais on n'ira jamais sans doute au-delà avec le ministère du Sport et les instances actuelles du football" commentait la présidente du collectif.
"Elles sont un peu le fruit de ce que nous faisons depuis la création du collectif. Nous avons avancé étape après étape mais nous ne sommes toujours que dans des mesures partielles, que nous apprécions certes surtout après avoir entendu dire en son temps par Frédéric Thiriez que "le dossier de Furiani était clos", mais pour le collectif le compte n'y est pas encore" poursuivait Josepha Guidicelli.
"Notre revendication essentielle tient dans la sacralisation du 5-Mai. Nous avons bien compris cette fois que nous avons obtenu le maximum des instances du football, et que si le problème a été pris en considération à un autre niveau, il ne l'était pas encore dans sa globalité. Mais le collectif ne déviera jamais de cette voie. Et il continuera à revendiquer cette sacralisation tant qu'elle n'aura pas été satisfaite".
Josepha Guidicelli l'a dit et répété : "Nous ne changerons jamais notre façon de voir les choses. Les instances du football seront un jour amenées à changer".
Dès lors...
"Le 5 Mai 2016 une plaque rappelant la catastrophe sera dévoilée au ministère des Sports et tous les ans une cérémonie se déroulera" au même endroit expliquait Josepha Guidicelli à sa sortie du ministère.
"Il s'agit-là d'avancées, réelles, mais on n'ira jamais sans doute au-delà avec le ministère du Sport et les instances actuelles du football" commentait la présidente du collectif.
"Elles sont un peu le fruit de ce que nous faisons depuis la création du collectif. Nous avons avancé étape après étape mais nous ne sommes toujours que dans des mesures partielles, que nous apprécions certes surtout après avoir entendu dire en son temps par Frédéric Thiriez que "le dossier de Furiani était clos", mais pour le collectif le compte n'y est pas encore" poursuivait Josepha Guidicelli.
"Notre revendication essentielle tient dans la sacralisation du 5-Mai. Nous avons bien compris cette fois que nous avons obtenu le maximum des instances du football, et que si le problème a été pris en considération à un autre niveau, il ne l'était pas encore dans sa globalité. Mais le collectif ne déviera jamais de cette voie. Et il continuera à revendiquer cette sacralisation tant qu'elle n'aura pas été satisfaite".
Josepha Guidicelli l'a dit et répété : "Nous ne changerons jamais notre façon de voir les choses. Les instances du football seront un jour amenées à changer".
Dès lors...
Hommage annuel et national du drame de Furiani
Le communiqué de Thierry Braillard
Le 5 mai 1992 avait lieu la plus grande catastrophe qu’ait connue le sport français.
L’effondrement d’une tribune du stade Armand Cesari à Furiani faisait 19 morts et plus de 2300 blessés. 23 ans après, le traumatisme est encore fort dans la mémoire des Français.
Lors de la réunion de travail qui s’est tenue le 16 juin 2015 au Ministère des Sports en présence de représentants du Collectif du 5 mai 1992, des instances du football français, et de Paul GIACOBBI, Député et Président du Conseil exécutif de Corse, Thierry BRAILLARD, Secrétaire d’Etat aux Sports, a formulé un ensemble de propositions aux participants tendant à rendre un hommage annuel au plan national aux victimes du drame de Furiani.
Les mesures proposées ont été examinées et discutées au sein de l’association du collectif des victimes du 5 mai d’une part, et au sein des instances du football d’autre part qui les ont acceptées. Elles sont donc actées comme suit :
La catastrophe de Furiani est un drame national.
Le 5 mai 2016, une plaque commémorative à la mémoire des victimes de ce drame sera dévoilée dans les locaux du Ministère des Sports. Une cérémonie annuelle sera organisée.
Patrick KANNER et Thierry BRAILLARD saisiront Najat VALLAUD-BELKACEM, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, afin qu’une réflexion conjointe visant à promouvoir annuellement, au sein des établissements scolaires les valeurs du sport au travers d’actions spécifiques durant la semaine du 5 mai, soit menée.
Le Ministère des Sports envisagera la création d’un prix annuel, dédié à la promotion des valeurs éthiques et citoyennes du sport qui sera remis lors de cette semaine.
Au plan sportif
Chaque année, le 5 mai, un hommage sera rendu par l’ensemble des clubs de football sur tout le territoire national (minute de silence ou d’applaudissement, port d’un brassard, lecture d’un message, etc…).
Lorsque le 5 mai est un samedi, aucun match de football ne sera organisé au niveau des compétitions nationales professionnelles et amateurs.
Ce dispositif sportif vient compléter les mesures adoptées antérieurement par la FFF et la LFP.
Le 5 mai 1992 avait lieu la plus grande catastrophe qu’ait connue le sport français.
L’effondrement d’une tribune du stade Armand Cesari à Furiani faisait 19 morts et plus de 2300 blessés. 23 ans après, le traumatisme est encore fort dans la mémoire des Français.
Lors de la réunion de travail qui s’est tenue le 16 juin 2015 au Ministère des Sports en présence de représentants du Collectif du 5 mai 1992, des instances du football français, et de Paul GIACOBBI, Député et Président du Conseil exécutif de Corse, Thierry BRAILLARD, Secrétaire d’Etat aux Sports, a formulé un ensemble de propositions aux participants tendant à rendre un hommage annuel au plan national aux victimes du drame de Furiani.
Les mesures proposées ont été examinées et discutées au sein de l’association du collectif des victimes du 5 mai d’une part, et au sein des instances du football d’autre part qui les ont acceptées. Elles sont donc actées comme suit :
La catastrophe de Furiani est un drame national.
Le 5 mai 2016, une plaque commémorative à la mémoire des victimes de ce drame sera dévoilée dans les locaux du Ministère des Sports. Une cérémonie annuelle sera organisée.
Patrick KANNER et Thierry BRAILLARD saisiront Najat VALLAUD-BELKACEM, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, afin qu’une réflexion conjointe visant à promouvoir annuellement, au sein des établissements scolaires les valeurs du sport au travers d’actions spécifiques durant la semaine du 5 mai, soit menée.
Le Ministère des Sports envisagera la création d’un prix annuel, dédié à la promotion des valeurs éthiques et citoyennes du sport qui sera remis lors de cette semaine.
Au plan sportif
Chaque année, le 5 mai, un hommage sera rendu par l’ensemble des clubs de football sur tout le territoire national (minute de silence ou d’applaudissement, port d’un brassard, lecture d’un message, etc…).
Lorsque le 5 mai est un samedi, aucun match de football ne sera organisé au niveau des compétitions nationales professionnelles et amateurs.
Ce dispositif sportif vient compléter les mesures adoptées antérieurement par la FFF et la LFP.
La réaction de Paul Giacobbi
Après la réunion qui s’est tenue ce jour (mercredi 22 juillet 2015) à Paris et relative à la tragédie du 5 mai, Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse et président du conseil exécutif de Corse, communique : « La satisfaction est profonde et grande de voir la Corse recevoir les conclusions définitives des différentes rencontres portant sur la tragédie du 05 mai 1992 à Furiani.A l’initiative des multiples réunions ayant permis cette reconnaissance nationale, je n’oublie pas que cette victoire tient par l’unité de tout un peuple, par la mémoire de nos enfants, de nos parents et de nos amis disparus, mais aussi par la souffrance de nos proches blessés lors de ce drame.
J’espère sincèrement que cette prise de conscience nationale officielle permettra à chacune des victimes, directes et indirectes, de panser ses blessures.
A nos disparus, à leurs familles, à leurs proches, aux victimes, à la Corse !
J’espère sincèrement que cette prise de conscience nationale officielle permettra à chacune des victimes, directes et indirectes, de panser ses blessures.
A nos disparus, à leurs familles, à leurs proches, aux victimes, à la Corse !