Les bases juridiques de cette nouvelle institution émanent du Traité de Rome : « Renforcer l’unité de leurs économies et en assurer le développement harmonieux en réduisant les disparités entre les différentes régions et le retard de celles qui sont le moins favorisées. »
Les 11 objectifs thématiques
Une politique de cohésion pour Quoi faire ?
« Développer harmonieusement l’ensemble de l’union, celle-ci développe et poursuit son action tendant au renforcement de sa cohésion économique, sociale et territoriale. Parmi les régions concernées, une attention particulière est accordée aux zones rurales, aux zones où s’opère une transition industrielles et aux régions qui souffrent de handicaps naturels ou démographiques. »
La coopération Territoriale Européenne est un objectif de la Politique de Cohésion à mettre en œuvre aux travers des fonds européens structurels et d’investissement. Elle encourage les territoires des divers états membres à coopérer à travers la réalisation de projets communs, d’échange d’expériences et de construction de réseaux, à travers onze objectifs thématiques :
-Recherche et innovation
-Technologies de l’information et de la communication
- Compétitivité
- Economie sobre et carbone
-Lutte contre le changement climatique
- Environnement et efficacité des ressources
-Transport durable
- Emploi et mobilité
- Inclusion sociale
- Meilleure éducation et formation
- Meilleure administration publique
En ce qui concerne les ressources financière, elles sont assurées par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) : La coopération transfrontalière (6,6 milliards d’euros), la coopération transnationale (1,8 milliards d’euros), la coopération interrégionale (0,5 milliards d’euros), soit une contribution de 85%, les 15% restant relevant du cofinancement national.
Stéphane Sbraggia, premier adjoint, représentait le député-maire d’Ajaccio a expliqué l’intérêt du GECT et ses principales priorités :
« Le Groupement Européen de Coopération Territorial est un outil de coopération qui, dans un souci de cohésion économique et sociale qui doit pouvoir gommer les disparités d’une région à une autre sur des équilibres et autres faiblesses de territoire. Il s’agit donc de réfléchir sur une mise en commun d’actions, qu’elles soient économiques, culturelles sportives etc. et de pouvoir se regrouper ensuite sur des actions partagées afin de capter des financements européens pour la mise en place d’un certain nombre de projets et faire ainsi la promotion des territoires. »
Cela va forcément favoriser les échanges entre régions ?
« En effet car lorsqu’on se rapproche, ça permet d’avoir des retours d’expérience de ce qui se fait ailleurs, mais aussi de se rendre compte parfois que sur des territoires transfrontaliers il peut y avoir des dénominateurs communs. Aujourd’hui nous sommes aussi dans une logique de regroupement. Lorsqu’on voit que ce sont des initiatives de petites communes interrégionales, c’est également une forme de lobbying pour pouvoir mieux défendre les intérêts sur un territoire, y compris lorsqu’il faut capter subventions.
- C’est une opération qui débute aujourd’hui même ?
- Aujourd’hui c’est l’acte 1, c’est la volonté de faire ensemble. Nous avons longuement échangé et avons manifesté ensemble la volonté de faire, d’aller de l’avant. Volonté matérialisée aujourd’hui par la signature d’un protocole qui va permettre de mettre en place la démarche de création de ce GECT. Une des premières missions sera de procéder à un diagnostic territorial, justement constitué par l’ensemble de ces communes qui constituent le maillage territorial choisi, pour pouvoir apprécier quels seront les sujets sur lesquels nous pourront commencer à travailler ensemble.
J.-F. V.
« Le Groupement Européen de Coopération Territorial est un outil de coopération qui, dans un souci de cohésion économique et sociale qui doit pouvoir gommer les disparités d’une région à une autre sur des équilibres et autres faiblesses de territoire. Il s’agit donc de réfléchir sur une mise en commun d’actions, qu’elles soient économiques, culturelles sportives etc. et de pouvoir se regrouper ensuite sur des actions partagées afin de capter des financements européens pour la mise en place d’un certain nombre de projets et faire ainsi la promotion des territoires. »
Cela va forcément favoriser les échanges entre régions ?
« En effet car lorsqu’on se rapproche, ça permet d’avoir des retours d’expérience de ce qui se fait ailleurs, mais aussi de se rendre compte parfois que sur des territoires transfrontaliers il peut y avoir des dénominateurs communs. Aujourd’hui nous sommes aussi dans une logique de regroupement. Lorsqu’on voit que ce sont des initiatives de petites communes interrégionales, c’est également une forme de lobbying pour pouvoir mieux défendre les intérêts sur un territoire, y compris lorsqu’il faut capter subventions.
- C’est une opération qui débute aujourd’hui même ?
- Aujourd’hui c’est l’acte 1, c’est la volonté de faire ensemble. Nous avons longuement échangé et avons manifesté ensemble la volonté de faire, d’aller de l’avant. Volonté matérialisée aujourd’hui par la signature d’un protocole qui va permettre de mettre en place la démarche de création de ce GECT. Une des premières missions sera de procéder à un diagnostic territorial, justement constitué par l’ensemble de ces communes qui constituent le maillage territorial choisi, pour pouvoir apprécier quels seront les sujets sur lesquels nous pourront commencer à travailler ensemble.
J.-F. V.