Ils sont 110 aujourd'hui. Syndicats, partis politiques, ONG, associations, artistes, etc... Corses, continentaux ou internationaux, de nouveaux soutiens arrivent tous les jours pour l'#Amnistia. La liste non exhaustive est disponible sur le site de Corsica Infurmazione (cliquez ici).
Maître d'œuvre de cette revendication, Jean-Marie Poli est le Président de l'association Sulidarità.
"Vous avez rencontré le Directeur de cabinet du garde des Sceaux il y a peu à sa demande, avez-vous obtenu des avancées ?
En compagnie des avocats du collectif de défense des prisonniers politiques, nous avons signifié au Directeur de cabinet de M. Urvoas (Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux) lors de notre réunion il y a 15 jours à Bastia, que l'obstruction et l'injustice faites à nos prisonniers sont inadmissibles. Les militants de Sulidarità ont accueilli ce matin à l'aéroport Manu Peru, qui a été libéré. Ce qui veut dire que notre motivation, nos échanges et nos convictions ont réussi quelque part à faire bouger les lignes.
La libération de Emmanuel Peru aujourd'hui doit donc être perçue comme une avancée selon vous?
Une grande partie des condamnés peuvent bénéficier d’aménagement de peine, mais le parquet parisien faisant systématiquement appel des décisions toujours favorables, les prisonniers politiques corses restent incarcérés. Aussi, nul n’ignore aujourd'hui qu’il n’existe aucun blocage juridique, ou technique au retour de tous nos frères en Corse.
Alors est-ce que c'est positif ? Oui, mais maintenant le vrai signe serait la libération globale et résolution globale de la question des prisonniers politiques, et c'est pour ça qu'il faut qu'un maximum de personnes descendent dans la rue samedi."
Extrait du discours de Katty Bartoli, Vice-Présidente de Sulidarità.
" Le 24 nous marcherons pour l’avenir.Le 24 nous marcherons pour ceux qui depuis 40 ans ont eu à endurer la répression, l’éloignement et des injustices quotidiennes de la part d’un Etat incapable de respecter ses propres lois. C’est pourquoi, nous souhaitons aujourd’hui nous adresser à l’ensemble de la population.
Samedi prochain, ne descendez pas seuls dans la rue, venez en famille, avec vos amis, venez en nombre, apportez des drapeaux, des pancartes AMNISTIA, marchez à nos côtés afin que le 24 Septembre entre dans l’histoire comme le jour ou tout un peuple a marché en solidarité avec les meilleurs de ses fils. Comme le jour où, la mobilisation populaire leur a permis de retrouver leur liberté. [...]
Ensemble, nous allons démontrer que la solidarité n’est pas qu’un mot ! Ensemble, nous allons envoyer un message fort à Paris ! Le 24, c’est tout un peuple qui se lèvera pour faire entendre sa voix ! [...] Pour que demain tous nos frères puissent retrouver leurs familles en hommes libres ! Per tuttu què, ci vole à mubilizassi ! Per l’avvene e per a pace ! Uniti in carrughju, ci feremu sente ! E mughjeremu d’una voce chì ribomberà sin’à Pariggi : AMNISTIA !"