(Photo G. Poggioli)
La manifestation était dispersée depuis près d’une demi-heure quand une dizaine de personnes cagoulées, les visages dissimulés et protégés sous de grosses lunettes et des masques à gaz et vêtues de combinaison blanche ou de survêtement, ont brutalement surgi sur le parking du rond-point de la préfecture où s’attardaient quelques élus, la presse et de jeunes militants. Elles ont commencé à jeter des cocktails molotov en direction des grilles de la préfecture et à incendier des objets divers sous l'œil impassible des forces de l’ordre qui barraient des rues adjacentes. Les flammes se sont alors propagées à un véhicule de CRS devant des CRS qui n'ont pas davantage réagi. Deux voitures garées à proximité se sont enflammées.
Ce n'est qu'après un bon moment que les forces de l'ordre ont décidé de charger à proximité de la terrasse d’un café où des jeunes manifestants, qui s’abritaient de la pluie sous les tentes et regardaient calmement la scène, ont été molestés sans ménagement. Des élus nationalistes, assis au bar, se sont interposés. Entre temps, le groupe cagoulé s’était replié dans les rues de la ville, poursuivi par les forces de l'ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes. Renforcé et constitué d’une quarantaine de personnes, il a gagné la rue César Campinchi et le Boulevard Paoli, avant de se retrancher place Saint-Nicolas et de remonter vers la place du marché. Pendant que des dizaines de fourgon de gendarmerie bloquaient les artères principales, Cours Pierangeli, des élus bastiais et le président de l’Exécutif territorial, Gilles Simeoni, ont tenté de calmer les jeunes gens en colère et de s’interposer. Les escarmouches, cocktail molotov contre grenades lacrymogènes, ont duré près d’une heure et demi. Quatre autres voitures ont pris feu. Vers 18 heures, la tension est retombée.
Aucun blessé n’est à déplorer. Pour l’instant, aucune interpellation n’est intervenue. Le préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, et le ministre de la justice, Bernard Cazeneuve, ont condamné ces incidents.
Ce n'est qu'après un bon moment que les forces de l'ordre ont décidé de charger à proximité de la terrasse d’un café où des jeunes manifestants, qui s’abritaient de la pluie sous les tentes et regardaient calmement la scène, ont été molestés sans ménagement. Des élus nationalistes, assis au bar, se sont interposés. Entre temps, le groupe cagoulé s’était replié dans les rues de la ville, poursuivi par les forces de l'ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes. Renforcé et constitué d’une quarantaine de personnes, il a gagné la rue César Campinchi et le Boulevard Paoli, avant de se retrancher place Saint-Nicolas et de remonter vers la place du marché. Pendant que des dizaines de fourgon de gendarmerie bloquaient les artères principales, Cours Pierangeli, des élus bastiais et le président de l’Exécutif territorial, Gilles Simeoni, ont tenté de calmer les jeunes gens en colère et de s’interposer. Les escarmouches, cocktail molotov contre grenades lacrymogènes, ont duré près d’une heure et demi. Quatre autres voitures ont pris feu. Vers 18 heures, la tension est retombée.
Aucun blessé n’est à déplorer. Pour l’instant, aucune interpellation n’est intervenue. Le préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, et le ministre de la justice, Bernard Cazeneuve, ont condamné ces incidents.