Au sujet de la collectivité unique
« Ce lundi 4 juillet 2016, le premier Ministre français est venu en Corse accompagné de plusieurs membres de son gouvernement. Corsica Libera a travaillé depuis le début de la mandature pour que la Collectivité Unique soit instaurée au 1er janvier 2018, ce qui est enfin acquis définitivement. Depuis plus de 40 ans, les nationalistes corses se battent pour que les Conseils Généraux, devenus Conseils Départementaux aujourd’hui, disparaissent parce qu’ils sont une des émanations principales d'un clientélisme mortifère qui gangrène la Corse depuis trop longtemps. Ce combat-là est enfin gagné. À partir du 1er janvier 2018, notre pays n’aura plus de Conseils Généraux. Dans un souci d’équilibre et de représentativité de tous les territoires de Corse, nos élus n’ont eu de cesse de défendre l’installation d’une « Chambre des Territoires », prévue dans notre projet politique « Corsica 21 ». Ce que refusait catégoriquement le gouvernement français depuis le début des travaux sur la Collectivité Unique sous l’ancienne mandature. Cette « Chambre des Territoires » sera créée et installée à Bastia, assurant un équilibre cohérent entre les deux grandes villes de Corse. Elle permettra également une représentation de tous les territoires qui pourront ainsi participer aux travaux de l’Assemblée de Corse ».
« Ce lundi 4 juillet 2016, le premier Ministre français est venu en Corse accompagné de plusieurs membres de son gouvernement. Corsica Libera a travaillé depuis le début de la mandature pour que la Collectivité Unique soit instaurée au 1er janvier 2018, ce qui est enfin acquis définitivement. Depuis plus de 40 ans, les nationalistes corses se battent pour que les Conseils Généraux, devenus Conseils Départementaux aujourd’hui, disparaissent parce qu’ils sont une des émanations principales d'un clientélisme mortifère qui gangrène la Corse depuis trop longtemps. Ce combat-là est enfin gagné. À partir du 1er janvier 2018, notre pays n’aura plus de Conseils Généraux. Dans un souci d’équilibre et de représentativité de tous les territoires de Corse, nos élus n’ont eu de cesse de défendre l’installation d’une « Chambre des Territoires », prévue dans notre projet politique « Corsica 21 ». Ce que refusait catégoriquement le gouvernement français depuis le début des travaux sur la Collectivité Unique sous l’ancienne mandature. Cette « Chambre des Territoires » sera créée et installée à Bastia, assurant un équilibre cohérent entre les deux grandes villes de Corse. Elle permettra également une représentation de tous les territoires qui pourront ainsi participer aux travaux de l’Assemblée de Corse ».
Sur la question des prisonniers politiques
« Sur la question essentielle des prisonniers politiques et des recherchés, le représentant du gouvernement français ajoute au déni de réalité, le déni de démocratie.
Comment peut-on continuer à nier l’évidence, même sur la terminologie, lorsque tout le monde sait qu’il y a des corses qui sont aujourd’hui emprisonnés en France pour des actes, et souvent seulement des idées, manifestement politiques ?
Comment peut-on encore aujourd’hui refuser de prendre en compte les demandes démocratiques de 47 élus sur 51 de la CTC, de l’unanimité des élus des Conseils Départementaux et de plus de la moitié des communes de Corse pour que s’ouvre un processus d’amnistie ?
Le gouvernement français, celui-là ou un autre, devra bien se résoudre à prendre en compte les choix que les Corses ont exprimés, au-delà même de notre famille politique, et à respecter le fait démocratique.
L’attitude actuellement affichée est méprisante et inacceptable. Nous ne l’accepterons jamais, car les prisonniers politiques font partie de ce que nous sommes, et que les Corses ont donné mandat à leurs représentants légitimes pour que s’ouvre un processus d’amnistie.
Sur la question de la cooficialité de la langue corse
« Un plan de formation sera mis en place en direction des professeurs des écoles dans le primaire et une agrégation de langue Corse a été créée pour le secondaire par exemple, mais ce n’est pas suffisant. Il s’agit d’annonces minimales et alibis, ne répondant pas aux réels enjeux. D’autres mesures, ne nécessitant pas d’évolutions institutionnelles, auraient déjà pu être prises. La langue corse est la langue de cette terre et de ce peuple. Corsica Libera poursuivra son combat pour la coofficialité de la langue Corse, mesure indispensable à sa sauvegarde ».
Sur les droits de succession
« Concernant les droits de succession, Corsica Libera avait prévenu que le passage dans le droit commun suite à la fin des Arrêtés Miots était inenvisageable.
Après l’échec des tentatives de prorogation entreprises par les parlementaires corses sur cette question de la fiscalité du patrimoine, Jean Guy Talamoni, Président de l’Assemblée, a fait établir dès le début de cette mandature un rapport prévoyant plusieurs scénarios possibles pour que les Corses ne se retrouvent pas dépossédés de leur terre.
Corsica Libera a également participé aux différents groupes de travail mis en place par le premier Ministre français sur cette question, réaffirmant sereinement, mais fermement, que l’entrée dans le droit commun au 1er janvier 2018 n’était pas acceptable, tout en proposant plusieurs pistes possibles permettant de sortir de cette situation.
Grâce à la détermination et au travail de nos élus, l’Etat a admis la nécessité de prolonger le régime dérogatoire. La situation est enfin débloquée. Néanmoins, la vigilance reste de mise sur la durée de la dérogation.
Nous ne nous contenterons pas d’une simple dérogation, qui n’offre aucune réelle garantie pour l’avenir, et nous veillerons à obtenir des solutions pérennes telles que les présentent le rapport élaboré à l’initiative de Jean Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse ».
Le statut de résident était également à l’ordre du jour ainsi que le calendrier fixant les futures « Ghjurnate Internaziunale di Corti » qui auront lieu les 6 et 7 août prochains, à la citadelle de Corte.
« Sur la question essentielle des prisonniers politiques et des recherchés, le représentant du gouvernement français ajoute au déni de réalité, le déni de démocratie.
Comment peut-on continuer à nier l’évidence, même sur la terminologie, lorsque tout le monde sait qu’il y a des corses qui sont aujourd’hui emprisonnés en France pour des actes, et souvent seulement des idées, manifestement politiques ?
Comment peut-on encore aujourd’hui refuser de prendre en compte les demandes démocratiques de 47 élus sur 51 de la CTC, de l’unanimité des élus des Conseils Départementaux et de plus de la moitié des communes de Corse pour que s’ouvre un processus d’amnistie ?
Le gouvernement français, celui-là ou un autre, devra bien se résoudre à prendre en compte les choix que les Corses ont exprimés, au-delà même de notre famille politique, et à respecter le fait démocratique.
L’attitude actuellement affichée est méprisante et inacceptable. Nous ne l’accepterons jamais, car les prisonniers politiques font partie de ce que nous sommes, et que les Corses ont donné mandat à leurs représentants légitimes pour que s’ouvre un processus d’amnistie.
Sur la question de la cooficialité de la langue corse
« Un plan de formation sera mis en place en direction des professeurs des écoles dans le primaire et une agrégation de langue Corse a été créée pour le secondaire par exemple, mais ce n’est pas suffisant. Il s’agit d’annonces minimales et alibis, ne répondant pas aux réels enjeux. D’autres mesures, ne nécessitant pas d’évolutions institutionnelles, auraient déjà pu être prises. La langue corse est la langue de cette terre et de ce peuple. Corsica Libera poursuivra son combat pour la coofficialité de la langue Corse, mesure indispensable à sa sauvegarde ».
Sur les droits de succession
« Concernant les droits de succession, Corsica Libera avait prévenu que le passage dans le droit commun suite à la fin des Arrêtés Miots était inenvisageable.
Après l’échec des tentatives de prorogation entreprises par les parlementaires corses sur cette question de la fiscalité du patrimoine, Jean Guy Talamoni, Président de l’Assemblée, a fait établir dès le début de cette mandature un rapport prévoyant plusieurs scénarios possibles pour que les Corses ne se retrouvent pas dépossédés de leur terre.
Corsica Libera a également participé aux différents groupes de travail mis en place par le premier Ministre français sur cette question, réaffirmant sereinement, mais fermement, que l’entrée dans le droit commun au 1er janvier 2018 n’était pas acceptable, tout en proposant plusieurs pistes possibles permettant de sortir de cette situation.
Grâce à la détermination et au travail de nos élus, l’Etat a admis la nécessité de prolonger le régime dérogatoire. La situation est enfin débloquée. Néanmoins, la vigilance reste de mise sur la durée de la dérogation.
Nous ne nous contenterons pas d’une simple dérogation, qui n’offre aucune réelle garantie pour l’avenir, et nous veillerons à obtenir des solutions pérennes telles que les présentent le rapport élaboré à l’initiative de Jean Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse ».
Le statut de résident était également à l’ordre du jour ainsi que le calendrier fixant les futures « Ghjurnate Internaziunale di Corti » qui auront lieu les 6 et 7 août prochains, à la citadelle de Corte.