Dimanche, les membres du STC nous ont fait parvenir un communiqué. En voici la teneur
« En préambule nous vous demanderons de nous excuser par avance de la qualité de ce document après 10 jours de mobilisation… Après avoir occupé les locaux de la DIRECCTE nous avons enfin obtenu que la Direction de Pôle emploi Corse soit sommée de participer à une médiation à la préfecture pour afin de trouver une issue au conflit que nous vivons. La Directrice de la DIRECCTE a été nommée médiatrice et a formé une délégation composée de deux de ses collaborateurs et du directeur de cabinet du préfetLe Directeur Régional s’est présenté le DRA et le DRH.
Notre délégation était composée des représentants du personnel : Marie-Françoise, Marie-Paule et Sandrine accompagnées par trois membres de l’exécutif du STC de Corse du sud et de Haute Corse.
La lettre de mission donnée par le préfet à la médiatrice prévoyait « la relance du dialogue social(…) sans intervenir sur le fond du litige ! » La réunion ayant duré plus de 4 heures il est difficile de vous en relater tous les détails.
Nous ne sommes pas sortis du conflit mais nous avons obtenu quelques avancées et notamment grâce au Directeur de cabinet du préfet et la Directrice de la DIRECCTE qui ont mis la Direction devant ses responsabilités en termes de préventions des RPS notamment. Nous avons rappelé dans quel contexte se déroulait ce conflit s’appuyant sur le rapport SECAFI sur les RPS dont la direction a la connaissance depuis juillet 2016.La direction qui n’a pris aucune mesure d’envergure malgré les préconisations du Cabinet d’expertise, se cachant encore là derrière le « niveau national » La Directrice de la DIRECCTE a demandé expressément au DR de se rapprocher de la DG pour sortir de cette contrainte. Elle a également demandé au DR, DRA et DRH quelles mesures avaient été mises en place pour garantir que les salariés, sous le coût de mesures disciplinaires, avaient en leur possession les coordonnées des appuis psychologues de l’établissement.
Réponse :AUCUNE !
Ils ont proposé alors en réunion de leur adresser un courrier en RAR, fortement déconseillé par l’ensemble des délégations présentes (inutile d’augmenter encore le stress de nos collègues)…puis un courrier simple… devant la perplexité de l’assemblée et l’insistance d’une mesure RAPIDE …ils ont proposé alors d’envoyer la chargée QVT au domicile des personnes !?! Là nous avons demandé si cette mission entrait dans les prérogatives de cet agent ? Et si oui, de quelles protections bénéficierait-il pour se rendre seule au domicile de ces cinq salariés ?
La piste de la psychologue du travail a alors été évoquée…Era ora !
Ils ont donc jusqu’à lundi 14h pour apporter des éléments factuels sur ce qu’ils ont mis en place…
Enfin le DR ayant parlé lui-même des dossiers des agents , nous avons condamné la violence psychologique utilisée pour raccompagner à la porte deux salariées mises à pieds sans salaire et raccompagner à leur poste de travail les trois autres en disant devant leurs collègues « allez au travail maintenant ! » leur donnant rendez-vous dans un mois sans avoir indiqué le motif de ces mesures. Nous avons rappelé :
Avant de nous quitter nous avons prévenu les personnes présentes que le mouvement de grève reprendrait lundi et pourrait s’amplifier si aucune issue satisfaisante n’était proposée.La mobilisation déterminée des grévistes, les appuis des sections STC et de son exécutif, les soutiens de nos élus nationalistes ainsi que ceux de de la communauté corse démontrent combien notre combat est juste.
La médiation reprendra lundi à 14 heures dans les locaux de la Direccte.
Rendez-vous lundi à 7 heures pour bloquer les sites d’Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio. Forza, uniti, vinceremu.
PS : Durant notre réunion à la préfecture le syndicat CFE-CGC a adressé un tract à l’ensemble des agents y donnant son avis et son appui à la Direction. Nous avons bien d’autres chats à fouetter et ne perdrons donc pas de temps à répondre… chacun jugera…Mais nous ne pouvons nous empêcher de rappeler un droit à notre tour : CELUI DE SE TAIRE…
« En préambule nous vous demanderons de nous excuser par avance de la qualité de ce document après 10 jours de mobilisation… Après avoir occupé les locaux de la DIRECCTE nous avons enfin obtenu que la Direction de Pôle emploi Corse soit sommée de participer à une médiation à la préfecture pour afin de trouver une issue au conflit que nous vivons. La Directrice de la DIRECCTE a été nommée médiatrice et a formé une délégation composée de deux de ses collaborateurs et du directeur de cabinet du préfetLe Directeur Régional s’est présenté le DRA et le DRH.
Notre délégation était composée des représentants du personnel : Marie-Françoise, Marie-Paule et Sandrine accompagnées par trois membres de l’exécutif du STC de Corse du sud et de Haute Corse.
La lettre de mission donnée par le préfet à la médiatrice prévoyait « la relance du dialogue social(…) sans intervenir sur le fond du litige ! » La réunion ayant duré plus de 4 heures il est difficile de vous en relater tous les détails.
Nous ne sommes pas sortis du conflit mais nous avons obtenu quelques avancées et notamment grâce au Directeur de cabinet du préfet et la Directrice de la DIRECCTE qui ont mis la Direction devant ses responsabilités en termes de préventions des RPS notamment. Nous avons rappelé dans quel contexte se déroulait ce conflit s’appuyant sur le rapport SECAFI sur les RPS dont la direction a la connaissance depuis juillet 2016.La direction qui n’a pris aucune mesure d’envergure malgré les préconisations du Cabinet d’expertise, se cachant encore là derrière le « niveau national » La Directrice de la DIRECCTE a demandé expressément au DR de se rapprocher de la DG pour sortir de cette contrainte. Elle a également demandé au DR, DRA et DRH quelles mesures avaient été mises en place pour garantir que les salariés, sous le coût de mesures disciplinaires, avaient en leur possession les coordonnées des appuis psychologues de l’établissement.
Réponse :AUCUNE !
Ils ont proposé alors en réunion de leur adresser un courrier en RAR, fortement déconseillé par l’ensemble des délégations présentes (inutile d’augmenter encore le stress de nos collègues)…puis un courrier simple… devant la perplexité de l’assemblée et l’insistance d’une mesure RAPIDE …ils ont proposé alors d’envoyer la chargée QVT au domicile des personnes !?! Là nous avons demandé si cette mission entrait dans les prérogatives de cet agent ? Et si oui, de quelles protections bénéficierait-il pour se rendre seule au domicile de ces cinq salariés ?
La piste de la psychologue du travail a alors été évoquée…Era ora !
Ils ont donc jusqu’à lundi 14h pour apporter des éléments factuels sur ce qu’ils ont mis en place…
Enfin le DR ayant parlé lui-même des dossiers des agents , nous avons condamné la violence psychologique utilisée pour raccompagner à la porte deux salariées mises à pieds sans salaire et raccompagner à leur poste de travail les trois autres en disant devant leurs collègues « allez au travail maintenant ! » leur donnant rendez-vous dans un mois sans avoir indiqué le motif de ces mesures. Nous avons rappelé :
- l’irrespect de la procédure
- La mise en garde de l’inspecteur du travail
- Le déni des RPS
- Et le mépris envers les agents de pôle emploi Corse et de tous leurs soutiens
Avant de nous quitter nous avons prévenu les personnes présentes que le mouvement de grève reprendrait lundi et pourrait s’amplifier si aucune issue satisfaisante n’était proposée.La mobilisation déterminée des grévistes, les appuis des sections STC et de son exécutif, les soutiens de nos élus nationalistes ainsi que ceux de de la communauté corse démontrent combien notre combat est juste.
La médiation reprendra lundi à 14 heures dans les locaux de la Direccte.
Rendez-vous lundi à 7 heures pour bloquer les sites d’Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio. Forza, uniti, vinceremu.
PS : Durant notre réunion à la préfecture le syndicat CFE-CGC a adressé un tract à l’ensemble des agents y donnant son avis et son appui à la Direction. Nous avons bien d’autres chats à fouetter et ne perdrons donc pas de temps à répondre… chacun jugera…Mais nous ne pouvons nous empêcher de rappeler un droit à notre tour : CELUI DE SE TAIRE…