Le STC devant la préfecture lundi soir
Pourquoi cette présence du STC Castellucciu devant la préfecture ?
Simplement parce qu’il n’y a aucune réponse du ministère. Et cela dure depuis le 25 octobre sans absolument aucune avancée. « Ils se moquent de nous et cela est difficilement acceptable » explique Maxime Serra, secrétaire du syndicat de l’hôpital situé sur les hauteurs de la ville.
Il poursuit : « En dehors d’une étude concernant une de nos revendications relative au projet de psycho-gériatrie porté et chiffré par la direction à hauteur de 3 millions d’euros. Le TG de l’ARS a proposé ce projet d’une étude architecturale et technique. En revanche, il ne veut pas engager le ministère dans cette étude pour débloquer des fonds. En ce qui concerne la deuxième revendication, qui est une enveloppe supplémentaire de 2 millions d’euros pour l’ensemble des services de l’hôpital, afin d’améliorer les conditions de travail des agents et les conditions d’accueil des patients, nous n’avons aucune réponse. »
Le conflit, engagé depuis le 25 octobre dernier, semble se durcir au fil des jours et des occupations, cela malgré une première entrevue au début du conflit avec la direction de la Santé mais au vu des réponses, le syndicat a décidé d’occuper les locaux de l’ARS pour bien insister sur les besoins de l’hôpital :
Jean Brignole : rien ne bouge !
Le secrétaire général du syndicat, Jean Brignole était aux côtés des manifestants hier après-midi. Il a été reçu à la préfecture pour un autre sujet mais il a tenu à s’associer aux salariés de Castellucciu :
« Depuis le 25 octobre nous espérons quelque chose, mais rien ne bouge. Des négociations ont été ouvertes depuis le premier jour avec l’ARS, nous campons dans leurs locaux et aujourd’hui, nous avons fait le tour en matière de finances de l’établissement. La demande a été transmise depuis le début de la grève au ministère mais ce dernier reste dans le silence total. C’est la raison de notre présence ici. Il y a un problème et il faut le régler dans l’immédiat est de mettre en place une véritable négociation. Il est impératif de mettre en place un engagement financier pour mener à terme les travaux prioritaires. On demande un engagement dans la mesure où l’on sait que l’argent qui pourrait nous être donné ne pourra pas être dépensé sur un exercice. Il ne s’agit pas d’une somme astronomique et l’on ne comprend vraiment pas l’entêtement du ministère. »
J. F.
Simplement parce qu’il n’y a aucune réponse du ministère. Et cela dure depuis le 25 octobre sans absolument aucune avancée. « Ils se moquent de nous et cela est difficilement acceptable » explique Maxime Serra, secrétaire du syndicat de l’hôpital situé sur les hauteurs de la ville.
Il poursuit : « En dehors d’une étude concernant une de nos revendications relative au projet de psycho-gériatrie porté et chiffré par la direction à hauteur de 3 millions d’euros. Le TG de l’ARS a proposé ce projet d’une étude architecturale et technique. En revanche, il ne veut pas engager le ministère dans cette étude pour débloquer des fonds. En ce qui concerne la deuxième revendication, qui est une enveloppe supplémentaire de 2 millions d’euros pour l’ensemble des services de l’hôpital, afin d’améliorer les conditions de travail des agents et les conditions d’accueil des patients, nous n’avons aucune réponse. »
Le conflit, engagé depuis le 25 octobre dernier, semble se durcir au fil des jours et des occupations, cela malgré une première entrevue au début du conflit avec la direction de la Santé mais au vu des réponses, le syndicat a décidé d’occuper les locaux de l’ARS pour bien insister sur les besoins de l’hôpital :
- Contre : des conditions d’accueil honteuses des personnes hospitalisées
- Pour : un engagement ferme quant à la création d’un service pour les personnes âgées
- Contre : des conditions de travail inacceptables
- Pour : une enveloppe répondant aux besoins pour la réalisation de travaux urgents et prioritaires
Jean Brignole : rien ne bouge !
Le secrétaire général du syndicat, Jean Brignole était aux côtés des manifestants hier après-midi. Il a été reçu à la préfecture pour un autre sujet mais il a tenu à s’associer aux salariés de Castellucciu :
« Depuis le 25 octobre nous espérons quelque chose, mais rien ne bouge. Des négociations ont été ouvertes depuis le premier jour avec l’ARS, nous campons dans leurs locaux et aujourd’hui, nous avons fait le tour en matière de finances de l’établissement. La demande a été transmise depuis le début de la grève au ministère mais ce dernier reste dans le silence total. C’est la raison de notre présence ici. Il y a un problème et il faut le régler dans l’immédiat est de mettre en place une véritable négociation. Il est impératif de mettre en place un engagement financier pour mener à terme les travaux prioritaires. On demande un engagement dans la mesure où l’on sait que l’argent qui pourrait nous être donné ne pourra pas être dépensé sur un exercice. Il ne s’agit pas d’une somme astronomique et l’on ne comprend vraiment pas l’entêtement du ministère. »
J. F.