Loreto di Casinca
Après la fête de baptême tragique qui a coûté, dans la nuit de samedi à dimanche, la vie à Jean-Charles Albertini, 55 ans et a grièvement blessé son gendre Alban Baldassari, le paisible village de Loreto-di-Casinca est toujours sous le choc. Les habitants ne comprennent toujours pas ce qui a bien pu se passer. Pas plus que les enquêteurs.
Rappel des faits
Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 août, à 2h30 du matin, les pompiers sont appelés pour une intervention dans le village. A leur arrivée, ils trouvent deux hommes dans une cage d'escalier, toute proche d'un endroit où se déroulait une fête de baptême.
Pour Jean-Charles Albertini, touché par balles au ventre, il est, hélas, trop tard. Pompiers et médecin du SAMU ne pourront rien pour le ramener à la vie.
Tout près de lui, son gendre Alban Baldassari est grièvement blessé aux jambes, au thorax et sur le flanc. Son état est sérieux mais le pronostic vital n'est pas engagé. C'est un miraculé.
Transporté d'urgence par l'ambulance des pompiers, il sera admis au service des urgences de l'Hôpital de Bastia. Les gendarmes sont rapidement sur place alors que la vice-procureure de la République, Frédérique Olivaux-Rigoutat de permanence au parquet de Bastia, est aussitôt informée. L'ouverture d'une enquête était ordonnée et confiée à la section de recherche de la gendarmerie.
Des personnes recherchées
Le témoignage sur son lit d'hôpital de Alban Baldassari était très attendu pour les enquêteurs qui, sur place n'ont trouvé ni douilles, ni armes. Mais, il n'a pas donné grand chose. Recueilli, dimanche après-midi, à sa sortie du bloc opératoire, dès que son état l'a permis, Alban Baldassari ne se souviendrait de rien ou très peu de cette tragique soirée. Il aurait, selon nos informations, seulement déclaré que son père et lui avaient quitté l'établissement où avait eu lieu un baptême quand les deux hommes ont été pris à partie par une ou plusieurs personnes, dont il ne connaitrait ni l'identité, ni le nombre. Celles-ci sont activement recherchées. Alban Baldassari est toujours hospitalisé.
Pas de témoins
L'autopsie du corps de Jean-Charles Albertini, qui sera pratiquée dans les prochains jours, permettra de connaître la nature de ou des armes utilisées et les circonstances de sa mort.
Les enquêteurs multiplient, pour leur part, les auditions des gens qui ont participé à cette fête de baptême et l'entourage des victimes. Mais cette enquête de flagrance n'a, pour l'heure, rien donné : cet homicide et tentative d'homicide se seraient déroulés sans le moindre témoin. Si la victime n'était pas connue de la justice, le blessé l'était, selon la vice-procureure, pour "des affaires basiques". Les circonstances et les raisons du drame restent une énigme. Le parquet de Bastia a ouvert une information judiciaire pour meurtre en bande organisée et tentative de meurtre en bande organisée. Mais sans témoins et sans éléments matériels, l'enquête s'annonce compliquée.
Jean-Charles Albertini et Alban Baldassari sont des gens très appréciés et impliqués dans la vie du village. Aujourd'hui, tous se demandent qui a pu être l'auteur ou les auteurs de ce drame horrible et pour quel motif, l'irréparable a été franchi.
Rappel des faits
Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 août, à 2h30 du matin, les pompiers sont appelés pour une intervention dans le village. A leur arrivée, ils trouvent deux hommes dans une cage d'escalier, toute proche d'un endroit où se déroulait une fête de baptême.
Pour Jean-Charles Albertini, touché par balles au ventre, il est, hélas, trop tard. Pompiers et médecin du SAMU ne pourront rien pour le ramener à la vie.
Tout près de lui, son gendre Alban Baldassari est grièvement blessé aux jambes, au thorax et sur le flanc. Son état est sérieux mais le pronostic vital n'est pas engagé. C'est un miraculé.
Transporté d'urgence par l'ambulance des pompiers, il sera admis au service des urgences de l'Hôpital de Bastia. Les gendarmes sont rapidement sur place alors que la vice-procureure de la République, Frédérique Olivaux-Rigoutat de permanence au parquet de Bastia, est aussitôt informée. L'ouverture d'une enquête était ordonnée et confiée à la section de recherche de la gendarmerie.
Des personnes recherchées
Le témoignage sur son lit d'hôpital de Alban Baldassari était très attendu pour les enquêteurs qui, sur place n'ont trouvé ni douilles, ni armes. Mais, il n'a pas donné grand chose. Recueilli, dimanche après-midi, à sa sortie du bloc opératoire, dès que son état l'a permis, Alban Baldassari ne se souviendrait de rien ou très peu de cette tragique soirée. Il aurait, selon nos informations, seulement déclaré que son père et lui avaient quitté l'établissement où avait eu lieu un baptême quand les deux hommes ont été pris à partie par une ou plusieurs personnes, dont il ne connaitrait ni l'identité, ni le nombre. Celles-ci sont activement recherchées. Alban Baldassari est toujours hospitalisé.
Pas de témoins
L'autopsie du corps de Jean-Charles Albertini, qui sera pratiquée dans les prochains jours, permettra de connaître la nature de ou des armes utilisées et les circonstances de sa mort.
Les enquêteurs multiplient, pour leur part, les auditions des gens qui ont participé à cette fête de baptême et l'entourage des victimes. Mais cette enquête de flagrance n'a, pour l'heure, rien donné : cet homicide et tentative d'homicide se seraient déroulés sans le moindre témoin. Si la victime n'était pas connue de la justice, le blessé l'était, selon la vice-procureure, pour "des affaires basiques". Les circonstances et les raisons du drame restent une énigme. Le parquet de Bastia a ouvert une information judiciaire pour meurtre en bande organisée et tentative de meurtre en bande organisée. Mais sans témoins et sans éléments matériels, l'enquête s'annonce compliquée.
Jean-Charles Albertini et Alban Baldassari sont des gens très appréciés et impliqués dans la vie du village. Aujourd'hui, tous se demandent qui a pu être l'auteur ou les auteurs de ce drame horrible et pour quel motif, l'irréparable a été franchi.