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Laurent Gaya (Gilbert France) : Pour l'amour du rugby et de Bastia XV


le Mardi 3 Mars 2015 à 17:18

30 ballons, 30 gilets contacts de Prod D2, 2 sacs de placage, 6 boucliers : c'est un beau cadeau que Laurent Gaya, directeur de Gilbert France, vient de faire à Bastia XV. Ce Corse de Marseille, qui s'est pris de passion pour le ballon ovale bastiais, a décidé aujourd'hui de s'en rapprocher au point de devenir prochainement dirigeant du club. Pour l'amour du rugby qu'il côtoie aujourd'hui au plus haut niveau. Et du petit club du Casone…



Laurent Gaya (Gilbert France) : Pour l'amour du rugby et de Bastia XV
- Laurent Gaya et le rugby ?
- Je n'y pas fait une longue carrière. Quand l'on est Corse et que l'on habite Marseille ce n'est pas de surcroit la discipline indiquée. Et s'il est vrai que j'ai 35 ans de football au niveau amateur je n'en ai pas moins joué au rugby pendant 5 ans à l'école privée de la Corbère puis un peu plus tard au Smuc.

- Vous êtes aujourd'hui le patron de Gilbert France ? Ça représente quoi au niveau du rugby français?
- Avant Gilbert, je distribuais Uhl sport. A ce titre nous avons été même sponsor du Sporting de Bastia. J'ai fait cela pendant 12 ans dont plus de 4 ans comme dirigeant de la firme. En 2009 Gilbert m'a proposé de reprendre sa filiale en France. C'est vrai qu'il y avait un gros potentiel.  Les dirigeants de Grays of land, leader mondial du cricket et du hockey sur gazon, avaient vu juste. De fait, cinq ans plus tard les chiffres avaient plus que doublé.

- C'est à dire ?
- Nous avons tous les clubs du Top 14, 12 clubs sur 16 de Pro D2. Au niveau International, Gilbert qui est leader mondial pour son ballon de rugby, fournit les équipes des 6 Nations, l'Australie et l'Afrique-du-Sud. Seule les Blacks de Nouvelle-Zélande ne sont pas chez nous.

- Les raisons de votre intérêt pour Bastia XV ?
- Elles se situent dans mes origines corses. Je me suis toujours intéressé au sport insulaire. Un peu plus au foot c'est vrai qu'aux autres disciplines. Les responsabilités qui sont les miennes aujourd'hui chez Gilbert m'ont permis de me rapprocher du rugby et de Bastia XV notamment. Dans ce cadre j'ai été amené à rencontrer son président, un homme entièrement dévoué à son club. Alain Del Moro était à ce moment-là dans le dur. En raison de la conjoncture, les sponsors se retiraient ou diminuaient leur participation. C'est la raison de nos premières dotations en faveur des équipes de jeune et de la formation première du club. La décision d'aider Bastia XV avait été prise avant que je ne rencontre son président. La volonté de le faire a encore été plus forte une fois rencontré.
 

- On vous annonce au sein de l'équipe dirigeante bastiaise la saison prochaine ?
- J'ai dit à Alain Del Moro que s'il restait à la tête du club, j'aimerais faire partie de son équipe dirigeante. La Corse va redevenir ma terre de prédilection. Je n'en serai que plus près pour apporter mon concours à Bastia XV.

- Que peut en attendre le club de cette collaboration ?
- Je vais aider le club à travers mon activité professionnelle. Je pourrai, par exemple, m'occuper plus particulièrement de ce qui a trait à l'économie du club pour établir notamment des relations plus soutenues avec ses partenaires.  Sportivement, même si j'ai quelques idées sur certains joueurs, je laisse cela aux professionnels de l'encadrement…