Le nom de cet établissement a été adopté, par délibération de l’Assemblée de Corse du 27 juillet dernier, sur proposition du principal du collège et de la communauté éducative, et après consultation du conseil municipal de San Fiurenzu, en application de l’article L 421.24 du Code de l’Education.
La dénomination est un acte symbolique important dans la vie d’un établissement scolaire. Le plus souvent, le nom d’un collège fait référence à une personnalité dont l’action a été reconnue au niveau local, national ou international et avec une portée éducative considérable. Désormais, le collège de San Fiurenzu portera le nom de Maria Ghjentile*, rendant ainsi hommage à une figure emblématique du Nebbiu et, à travers elle, les valeurs universelles telles que le courage, l’honneur, la lutte, la mémoire, à transmettre aux générations futures.
Les maires des communes desservies par les transports scolaires vers le collège ; quelques "anciens" du collège et des artistes qui ont été inspirés par le personnage de Maria Ghjentile, Marie Ferranti et I Campagnoli notamment, ont été associés à l'événement qui en ce début de matinée de lundi avait mobilisé toute la communauté scolaire.
La dénomination est un acte symbolique important dans la vie d’un établissement scolaire. Le plus souvent, le nom d’un collège fait référence à une personnalité dont l’action a été reconnue au niveau local, national ou international et avec une portée éducative considérable. Désormais, le collège de San Fiurenzu portera le nom de Maria Ghjentile*, rendant ainsi hommage à une figure emblématique du Nebbiu et, à travers elle, les valeurs universelles telles que le courage, l’honneur, la lutte, la mémoire, à transmettre aux générations futures.
Les maires des communes desservies par les transports scolaires vers le collège ; quelques "anciens" du collège et des artistes qui ont été inspirés par le personnage de Maria Ghjentile, Marie Ferranti et I Campagnoli notamment, ont été associés à l'événement qui en ce début de matinée de lundi avait mobilisé toute la communauté scolaire.
"L'Antigone corse"
Maria Ghjentile, héroïne corse du 18ème siècle, résistante de la région du Nebbiu et plus précisément du Poghju d’Oletta, surnommée « l’Antigone Corse ».
En effet son fiancé, qui combattait aux côtés de Pasquale Paoli, a été arrêté, en 1769, torturé et tué avant d’être exposé, avec d’autres jeunes gens de la région d’Oletta, sur une roue, place du couvent Saint François, sans avoir droit à une sépulture, sous la surveillance des soldats du Roi de France.
Maria Ghjentile, décide d’aller la nuit au couvent pour enlever son fiancé de ce lieu maudit et de lui donner une sépulture digne.
Elle sait que son acte est illégal et qu’elle encourt la peine de mort.
Elle est allée se dénoncer au tribunal de Bastia.
L’histoire dit que le juge ému par son courage l’a laissée libre.
Maria Ghjentile Eruina corsa di u 18 esimu seculu.
Resistente Nebbiisgina, più precisamente di u Poghju d’Oletta, chjamata « L’Antigona Corsa ».
Inde i fatti, u so innamuratu, chì cumbattia à fiancu à Pasquale Paoli, ghjè statu arrestatu in u 1769, marturiatu, è tombu nanzu d’ esse spostu, cù altri giovani di u rughjone d’Oletta, nantu à una rotula in piazza à u cunventu San Francescu senza pudè esse interratu, sottu à l’ochji di i sullati Francesi.
Maria Ghjentile, decide d’andà di notte à u cunventu pè caccia di stu locu maladettu u so innamuratu è dà li una sepultura cristiana.
Fendu st’attu fora di lege, sà ch’ella hè cundannata à morte.
Ghjè andata à u tribunale di Bastia pè denunzià si.
A storia dice chì u giudice l’hà lasciata libera cummossu ch’ellu hè statu da u so curagiu.
(Xavier Casciani)
En effet son fiancé, qui combattait aux côtés de Pasquale Paoli, a été arrêté, en 1769, torturé et tué avant d’être exposé, avec d’autres jeunes gens de la région d’Oletta, sur une roue, place du couvent Saint François, sans avoir droit à une sépulture, sous la surveillance des soldats du Roi de France.
Maria Ghjentile, décide d’aller la nuit au couvent pour enlever son fiancé de ce lieu maudit et de lui donner une sépulture digne.
Elle sait que son acte est illégal et qu’elle encourt la peine de mort.
Elle est allée se dénoncer au tribunal de Bastia.
L’histoire dit que le juge ému par son courage l’a laissée libre.
Maria Ghjentile Eruina corsa di u 18 esimu seculu.
Resistente Nebbiisgina, più precisamente di u Poghju d’Oletta, chjamata « L’Antigona Corsa ».
Inde i fatti, u so innamuratu, chì cumbattia à fiancu à Pasquale Paoli, ghjè statu arrestatu in u 1769, marturiatu, è tombu nanzu d’ esse spostu, cù altri giovani di u rughjone d’Oletta, nantu à una rotula in piazza à u cunventu San Francescu senza pudè esse interratu, sottu à l’ochji di i sullati Francesi.
Maria Ghjentile, decide d’andà di notte à u cunventu pè caccia di stu locu maladettu u so innamuratu è dà li una sepultura cristiana.
Fendu st’attu fora di lege, sà ch’ella hè cundannata à morte.
Ghjè andata à u tribunale di Bastia pè denunzià si.
A storia dice chì u giudice l’hà lasciata libera cummossu ch’ellu hè statu da u so curagiu.
(Xavier Casciani)