En bon militaire qui se respecte, le général de division (er) de l'armée de terre, Didier Tauzin, ancien des forces spéciales, ayant notamment participé à la guerre du Rwanda, se dit prêt à "aller au combat", en annonçant son intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2017.
A la veille de sa venue en Haute-Corse, pour deux conférences qu'il donnera à la citadelle de Bastia, établissement "Le perchoir", le vendredi 15 juillet à 16 heures et au Cinéma Le Fogata à L'Ile-Rousse le samedi 16 juillet à 15 heures, le général Tauzin explique ce qui a motivé sa décision de se lancer dans la bataille, tout en précisant qu'il n'appartenait à aucun parti politique.
"En fait, j'ai toujours été intéressé par la politique mais, malgré de nombreuses proposition, je me suis toujours refusé car je considérais que c'était contradictoire avec mon métier de militaire dont la vocation est de servir. Aujourd'hui les choses sont différentes puisque je suis à la retraite et que j'ai quitté l'armée fâché".
- Vous n'êtes à aucun parti?
- Effectivement et je compte bien poursuivre ainsi. J'ai une association politique qui me soutien mais à laquelle je ne suis pas affilié. je dirais sans pour autant en être fanatique, que je suis plutôt proche du général de Gaulle car il reste à mes yeux le dernier chef d'Etat de ce siècle. De plus, je considère qu'un homme politique doit être au-dessus de la mêlée, sinon il divise.
-Qu'est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans la bataille?
- Il y a plusieurs raisons à cela mais tout d'abord je voudrais préciser qu'il était hors de question de partir au combat sans l'accord complet et total de mon épouse qui a déjà trop à souffrir de mes absences par rapport à ma carrière.
Ensuite, je dirai que j'ai décidé de rendre les armes au moment de la loi Taubira du 18 mai 2013 sur le mariage pour tous qui est à mon sens une faute politique grave.
Enfin un autre point important, celui de l'état dans lequel se trouve la France et mon refus d'une perspective de guerre civile dans le pays. J'ai connu quatre guerres dans ma carrière et je n'en veux pas une cinquième. Nous sommes dans un engrenage mortifère qui conduit au KO. J'ai rencontré ces derniers temps plusieurs députés qui ont conscience que l'on va droit dans le mur. Je me suis mis dans un système "pour montrer un autre chemin".
- Vous semblez avoir une dent contre les partis politiques?
- Je ne sais pas si l'on peut dire ça comme ça mais ce qui est certain, c'est que nous sommes dans un système des partis qui est pervers et qui fait régner sur notre pays une quasi-dictature". Nos politiques sont dans un processus de carrière. La politique c'est de servir les français et non les partis.
- Vous pensez rassembler les 500 signatures ?
- Je suis en effet très confiant sur le sujet. Avant de déclarer ma candidature le 12 mai dernier, j'avais déjà une vingtaine de promesses de parrainage et depuis, il y en a une trentaine supplémentaire.et je suis optimiste pour rassembler les 500 signatures"
- Comment allez-vous financer votre campagne?
- Vous avez raison de soulever cette question car il faut à peu près 1,5M€ pour financer cette campagne et, c'est une somme que je n'ai pas.
Avec l'aide de l'association qui me soutient , le public qui me suit et les ventes de mes livres, je pense que nous devrions y arriver. Il y a derrière ma candidature un réel engouement d'où mon optimisme. Mon premier livre "Rebâtir la France" sorti en janvier 2015 s'est vendu à 12 000 exemplaires, ce qui est plus qu'appréciable. Le second sorti en février 2016, consacré au projet présidentiel s'est vendu à 7000 exemplaires en 6 mois, avec une perspective d'une commande de 10 000 exemplaires supplémentaires".
- Vous pensez pouvoir franchir la barre des 5%?
- Je suis en effet très confiant. Les français ont besoin de changement et je suis là pour les aider à trouver une autre voie".
- Pourquoi avoir choisi de venir en Corse?
- Tout simplement parce que l'on m'a invité et qu'en Corse comme ailleurs j'ai des messages à faire passer.
-Quels seront les axes de votre campagne?
- L'unité des français, la liberté des énergies, l'ascenseur social...
D'autres propositions comme "une pause migratoire de 20 ans, le rétablissement du Service National, la sortie de l'OTAN accompagnée de liens forts avec la Russie, la réduction drastique des dépenses publiques qui devront passer en 5 ans de 57% du PIB à 40% et parallèlement un accroissement du budget de la Défense pour qu'il passe de 1,5% du PIB à 3%.
A la veille de sa venue en Haute-Corse, pour deux conférences qu'il donnera à la citadelle de Bastia, établissement "Le perchoir", le vendredi 15 juillet à 16 heures et au Cinéma Le Fogata à L'Ile-Rousse le samedi 16 juillet à 15 heures, le général Tauzin explique ce qui a motivé sa décision de se lancer dans la bataille, tout en précisant qu'il n'appartenait à aucun parti politique.
"En fait, j'ai toujours été intéressé par la politique mais, malgré de nombreuses proposition, je me suis toujours refusé car je considérais que c'était contradictoire avec mon métier de militaire dont la vocation est de servir. Aujourd'hui les choses sont différentes puisque je suis à la retraite et que j'ai quitté l'armée fâché".
- Vous n'êtes à aucun parti?
- Effectivement et je compte bien poursuivre ainsi. J'ai une association politique qui me soutien mais à laquelle je ne suis pas affilié. je dirais sans pour autant en être fanatique, que je suis plutôt proche du général de Gaulle car il reste à mes yeux le dernier chef d'Etat de ce siècle. De plus, je considère qu'un homme politique doit être au-dessus de la mêlée, sinon il divise.
-Qu'est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans la bataille?
- Il y a plusieurs raisons à cela mais tout d'abord je voudrais préciser qu'il était hors de question de partir au combat sans l'accord complet et total de mon épouse qui a déjà trop à souffrir de mes absences par rapport à ma carrière.
Ensuite, je dirai que j'ai décidé de rendre les armes au moment de la loi Taubira du 18 mai 2013 sur le mariage pour tous qui est à mon sens une faute politique grave.
Enfin un autre point important, celui de l'état dans lequel se trouve la France et mon refus d'une perspective de guerre civile dans le pays. J'ai connu quatre guerres dans ma carrière et je n'en veux pas une cinquième. Nous sommes dans un engrenage mortifère qui conduit au KO. J'ai rencontré ces derniers temps plusieurs députés qui ont conscience que l'on va droit dans le mur. Je me suis mis dans un système "pour montrer un autre chemin".
- Vous semblez avoir une dent contre les partis politiques?
- Je ne sais pas si l'on peut dire ça comme ça mais ce qui est certain, c'est que nous sommes dans un système des partis qui est pervers et qui fait régner sur notre pays une quasi-dictature". Nos politiques sont dans un processus de carrière. La politique c'est de servir les français et non les partis.
- Vous pensez rassembler les 500 signatures ?
- Je suis en effet très confiant sur le sujet. Avant de déclarer ma candidature le 12 mai dernier, j'avais déjà une vingtaine de promesses de parrainage et depuis, il y en a une trentaine supplémentaire.et je suis optimiste pour rassembler les 500 signatures"
- Comment allez-vous financer votre campagne?
- Vous avez raison de soulever cette question car il faut à peu près 1,5M€ pour financer cette campagne et, c'est une somme que je n'ai pas.
Avec l'aide de l'association qui me soutient , le public qui me suit et les ventes de mes livres, je pense que nous devrions y arriver. Il y a derrière ma candidature un réel engouement d'où mon optimisme. Mon premier livre "Rebâtir la France" sorti en janvier 2015 s'est vendu à 12 000 exemplaires, ce qui est plus qu'appréciable. Le second sorti en février 2016, consacré au projet présidentiel s'est vendu à 7000 exemplaires en 6 mois, avec une perspective d'une commande de 10 000 exemplaires supplémentaires".
- Vous pensez pouvoir franchir la barre des 5%?
- Je suis en effet très confiant. Les français ont besoin de changement et je suis là pour les aider à trouver une autre voie".
- Pourquoi avoir choisi de venir en Corse?
- Tout simplement parce que l'on m'a invité et qu'en Corse comme ailleurs j'ai des messages à faire passer.
-Quels seront les axes de votre campagne?
- L'unité des français, la liberté des énergies, l'ascenseur social...
D'autres propositions comme "une pause migratoire de 20 ans, le rétablissement du Service National, la sortie de l'OTAN accompagnée de liens forts avec la Russie, la réduction drastique des dépenses publiques qui devront passer en 5 ans de 57% du PIB à 40% et parallèlement un accroissement du budget de la Défense pour qu'il passe de 1,5% du PIB à 3%.