La Corse comme pétitionnaire
Dans une note d'information, l'Assemblée de Corse rappelle que "les pétitionnaires peuvent être invités à la Quatrième commission soit par un pays membre des Nations Unies, soit, comme dans le cas présent, par un des membres inscrits sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser.
Une invitation a typiquement pour but de soutenir la cause de celui qui invite, ou alors, en l'espèce, pour permettre à un territoire qui s'estime en situation coloniale, mais n'est pas sur la liste, de venir s'exprimer devant les Nations Unies."
La Quatrième Commission
Dans le même note l'Assemble explique que la la Quatrième Commission "traite de sujets variés comme la décolonisation, les réfugiés palestiniens et les droits de l'homme, le maintien de la paix, l'action anti-mines, les affaires spatiales, l'information, les rayonnements ionisants et l'Université pour la paix."
"L’intitulé de la Quatrième Commission – chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation – ne rend pas pleinement justice à l’étendue de ses responsabilités. Établie à l’origine pour examiner les questions de décolonisation, elle s’est vue confier en 1990 des questions «politiques spéciales», après l'indépendance de la plupart des colonies et territoires sous tutelle. "
Polynésie : un territoire à décoloniser
Inscrite en 1947, puis retirée de façon irrégulière de la liste des territoires à décoloniser, la Polynésie a obtenu sa réinscription en 2013, devenant ainsi le 17e territoire non-autonome reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies, aux côtés notamment de la Nouvelle-Calédonie. Les représentants de la Polynésie s’exprimeront donc sur la situation coloniale que subit leur pays.
Parmi les intervenants, on comptera notamment Édouard Fritch, président de la Polynésie et Oscar Temaru, ancien président de la Polynésie
La réunion sera diffusée en direct sur le site Internet de l’ONU. L’intervention de la délégation débutera à 15 heures, heure de New-York, soit 21 heures en Corse.