Oiseaux de Corse. (http://oiseauxdecorse.fr/)
Le Milan royal, u filanciu, est sans doute le premier rapace que l’ornithologue pourra observer à travers ses jumelles, sa silhouette étant coutumière des paysages de l’île.
De plus, à la différence de la population continentale qui est majoritairement migratrice, le Milan royal est sédentaire en Corse et peut donc s’observer toute l’année.
L’endroit était donc tout trouvé pour organiser cette 6ème rencontre. Et pour faire le point sur l’évolution de cette espèce, de nombreux bilans (reproduction, hivernage, mortalité, suivis...) expositions, débats et sorties sur le terrain viendront ponctuer ces 3 journées d’échanges.
Cette rencontre sera aussi l’occasion de rassembler d’éminents spécialistes belges, suisses, allemands et italiens, ayant déjà répondu à l’invitation du réseau français et particulièrement attendus. Pour cause : espèce endémique européenne gravement menacée, le Milan royal doit figurer au cœur des préoccupations des européens, si l’on souhaite une résilience de ses effectifs sur le territoire. A titre indicatif, cinq pays (Allemagne, France, Espagne, Suisse et Suède) abritent près de 90 % de la population mondiale.
L’espèce bénéficie d’ailleurs d’un plan d’action européen lancé par la Commission européenne. En France, face à l’effondrement des populations nicheuses, un premier plan national d’actions a vu le jour entre 2003 et 2007. Hélas, les menaces perdurent encore aujourd’hui : le Milan royal est victime d’empoisonnements
(principalement à la bromadiolone et au carbofuran), de collisions avec des éoliennes, de tirs mais aussi de la dégradation de son habitat naturel.
Face à ce constat inquiétant, le ministère chargé de l’écologie a confié à la LPO (Ligue de protection des oiseaux ) en 2012, l’élaboration d’un second plan national d’actions qui n’est toujours pas validé à ce jour. Gageons que cette 6ème rencontre sera l’occasion de relancer et d’entériner ce second PNA.
Fort heureusement, grâce à l’investissement de structures locales, comme le Conservatoire d’Espaces Naturels de Corse, de leurs salariés et de leurs bénévoles et malgré des financements de moins en moins conséquents, des actions continuent d’être menées pour sauvegarder cette espèce menacée.
La LPO et le réseau « Milan royal » appellent de leurs vœux des moyens et un vrai engagement de l’État pour conserver et protéger cette espèce pour laquelle la France a une lourde responsabilité puisqu’elle abrite la seconde population mondiale.
De plus, à la différence de la population continentale qui est majoritairement migratrice, le Milan royal est sédentaire en Corse et peut donc s’observer toute l’année.
L’endroit était donc tout trouvé pour organiser cette 6ème rencontre. Et pour faire le point sur l’évolution de cette espèce, de nombreux bilans (reproduction, hivernage, mortalité, suivis...) expositions, débats et sorties sur le terrain viendront ponctuer ces 3 journées d’échanges.
Cette rencontre sera aussi l’occasion de rassembler d’éminents spécialistes belges, suisses, allemands et italiens, ayant déjà répondu à l’invitation du réseau français et particulièrement attendus. Pour cause : espèce endémique européenne gravement menacée, le Milan royal doit figurer au cœur des préoccupations des européens, si l’on souhaite une résilience de ses effectifs sur le territoire. A titre indicatif, cinq pays (Allemagne, France, Espagne, Suisse et Suède) abritent près de 90 % de la population mondiale.
L’espèce bénéficie d’ailleurs d’un plan d’action européen lancé par la Commission européenne. En France, face à l’effondrement des populations nicheuses, un premier plan national d’actions a vu le jour entre 2003 et 2007. Hélas, les menaces perdurent encore aujourd’hui : le Milan royal est victime d’empoisonnements
(principalement à la bromadiolone et au carbofuran), de collisions avec des éoliennes, de tirs mais aussi de la dégradation de son habitat naturel.
Face à ce constat inquiétant, le ministère chargé de l’écologie a confié à la LPO (Ligue de protection des oiseaux ) en 2012, l’élaboration d’un second plan national d’actions qui n’est toujours pas validé à ce jour. Gageons que cette 6ème rencontre sera l’occasion de relancer et d’entériner ce second PNA.
Fort heureusement, grâce à l’investissement de structures locales, comme le Conservatoire d’Espaces Naturels de Corse, de leurs salariés et de leurs bénévoles et malgré des financements de moins en moins conséquents, des actions continuent d’être menées pour sauvegarder cette espèce menacée.
La LPO et le réseau « Milan royal » appellent de leurs vœux des moyens et un vrai engagement de l’État pour conserver et protéger cette espèce pour laquelle la France a une lourde responsabilité puisqu’elle abrite la seconde population mondiale.