Le collectif des socioprofessionnels corses occupe donc depuis hier les locaux de la Direccte. Artisans, hôteliers, patrons, Chambres Consulaires et autres transporteurs de Strada Corsa ont décidé de passer à l’action. Face à des problèmes conjoncturels, la situation économique locale, nationale et internationale dégradée, mais aussi structurels, avec en point de mire l’épineux problème de la main d’œuvre détachée qui ne cesse de croître, ils demandent à l’Etat de ne plus faire la sourde oreille et souhaitent la mise en œuvre d’un Plan Marshall afin d’aider les petites entreprises en difficultés.
Mesures d’urgence et table ronde
Leur démarche s’adresse directement à l’Etat, comme l’a souligné François Gabrielli, président de la chambre de métiers de la Corse du-sud.
« La situation économique des plus petites industries corses est mal en point. Il faut réagir et cette fois, nous sommes décidés à attendre des réactions de la part de l’Etat. Tout a été préparé de longue date et nous avions déjà décidé de redescendre dans la rue exprimer notre mécontentement en cas de non réponse. Tout a commencé le 28 septembre dernier par une assemblée extraordinaire à la Chambre de Métiers pour la simple raison que les entreprises souffrent de plus en plus de cette situation économique qui nous étouffe. Nous sommes allés à la rencontre de la ministre puis auprès des collaborateurs du Premier ministre en décembre dernier. Au bout rien, et c’est inacceptable. Voilà la raison pour laquelle aujourd’hui nous occupons la Direccte. Nous sommes installés sur place pour une durée illimitée. On verra bien ce qui va se passer. Il faut des mesures d’urgence, des tables rondes afin de sortir de cette situation de crise. C’est une occupation libre, sans menace aucune… »
Dans le courant de l’après-midi, Jean-Christophe Angelini, président de l’ADEC, devait se rendre sur place afin de rencontrer les socioprofessionnels.
J.-F. V.
Mesures d’urgence et table ronde
Leur démarche s’adresse directement à l’Etat, comme l’a souligné François Gabrielli, président de la chambre de métiers de la Corse du-sud.
« La situation économique des plus petites industries corses est mal en point. Il faut réagir et cette fois, nous sommes décidés à attendre des réactions de la part de l’Etat. Tout a été préparé de longue date et nous avions déjà décidé de redescendre dans la rue exprimer notre mécontentement en cas de non réponse. Tout a commencé le 28 septembre dernier par une assemblée extraordinaire à la Chambre de Métiers pour la simple raison que les entreprises souffrent de plus en plus de cette situation économique qui nous étouffe. Nous sommes allés à la rencontre de la ministre puis auprès des collaborateurs du Premier ministre en décembre dernier. Au bout rien, et c’est inacceptable. Voilà la raison pour laquelle aujourd’hui nous occupons la Direccte. Nous sommes installés sur place pour une durée illimitée. On verra bien ce qui va se passer. Il faut des mesures d’urgence, des tables rondes afin de sortir de cette situation de crise. C’est une occupation libre, sans menace aucune… »
Dans le courant de l’après-midi, Jean-Christophe Angelini, président de l’ADEC, devait se rendre sur place afin de rencontrer les socioprofessionnels.
J.-F. V.
Le communiqué des socio-professionnels
l’Union Professionnelle Artisanale et ses confédérations (CAPEB régionale , CGAD régionale, CNAMS régionale ), la C.G.P.M.E régionale, l’U.M.I.H régionale, le syndicat des transporteurs Corse STRADA CORSA, soutenus par les organisations consulaires départementales et régionales, (Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat de Corse, Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Corse du Sud, Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Haute Corse, Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de Corse du Sud), occupent depuis ce matin les locaux de la Direccte, à Ajaccio.
Cette démarche vise à dénoncer l’incapacité de l’Etat à proposer une démarche
méthodologique efficace pour lutter contre la situation de plus en plus difficile des Très
petites Entreprises en Corse, et à protester contre l’incompréhension de la perception du contexte économique dégradé de notre île.
Après avoir soulevé l’état de crise de l’économie Corse, auprès de la Ministre Martine Pinville et des conseillers du 1er ministre, les déséquilibres persistent et sont à la fois conjoncturels (situation économique nationale et internationale très difficile, chute des marchés des entreprises du bâtiment due à l’annulation des plans locaux d’urbanisme et à la baisse des commandes publiques, grèves successives des transports, chômage en constante augmentation, supérieur à la moyenne nationale, progression de la précarité des foyers à faibles revenus…) et structurels (explosion du para commercialisme dans l’hôtellerie, de la main d’œuvre détachée, de l’auto entrepreneur..)
De plus contrairement à l’opinion générale, l’insularité amplifie ces déséquilibres qui depuis de nombreuses années n’ont jamais été résolus.
Cette occupation, prendra fin quand le collectif aura des réponses concrètes de la part du gouvernement.
Cette démarche vise à dénoncer l’incapacité de l’Etat à proposer une démarche
méthodologique efficace pour lutter contre la situation de plus en plus difficile des Très
petites Entreprises en Corse, et à protester contre l’incompréhension de la perception du contexte économique dégradé de notre île.
Après avoir soulevé l’état de crise de l’économie Corse, auprès de la Ministre Martine Pinville et des conseillers du 1er ministre, les déséquilibres persistent et sont à la fois conjoncturels (situation économique nationale et internationale très difficile, chute des marchés des entreprises du bâtiment due à l’annulation des plans locaux d’urbanisme et à la baisse des commandes publiques, grèves successives des transports, chômage en constante augmentation, supérieur à la moyenne nationale, progression de la précarité des foyers à faibles revenus…) et structurels (explosion du para commercialisme dans l’hôtellerie, de la main d’œuvre détachée, de l’auto entrepreneur..)
De plus contrairement à l’opinion générale, l’insularité amplifie ces déséquilibres qui depuis de nombreuses années n’ont jamais été résolus.
Cette occupation, prendra fin quand le collectif aura des réponses concrètes de la part du gouvernement.