Marie Susini est née en 1916 à Renno et est décédée en 1993 à Ortebello en Italie.
En Corse, on associe parfois son nom à ses premiers livres, Plein soleil et la Fiera, Corvara et La renfermée la Corse, œuvre de commande publiée en 1981 avec des photos de Chris Marker.
Elevée entre un père autoritaire et une mère pieuse et peu chaleureuse, elle a connu la vie au couvent, obtenu son baccalauréat et suivi des études de philo à Paris avant de fréquenter certains intellectuels de l’époque. Quelques noms de personnes qui ont compté dans ce parcours, Albert Camus, Jean Daniel, Abel Bonnard…
En poste à la bibliothèque nationale jusqu’à sa retraite elle a écrit 7 romans, un essai et une pièce de théâtre ; cependant on en parle peu aujourd'hui, ses lecteurs attendaient donc cette occasion d’évoquer son style, de repérer dans son œuvre certains thèmes récurrents comme de souligner ce qui relève de l’universel tout en ayant un fort ancrage dans un territoire particulier.
Martine Tania Dambacher, corse par sa mère, a mené ses recherches de doctorante du département d’italien à l’université de Strasbourg sur l’œuvre comparée de deux femmes, Marie Susini et l’auteure Sarde Maria Giacobbe .
Sa thèse a été reprise en suivant le volet corse et ce sont ses conclusions et apports sur les textes de Marie Susini que les éditions Colonna viennent de publier sous le titre Marie Susini ou l’apologie du désespoir.
Nous avons eu le plaisir de recevoir Martine-Tania Dambacher, qui a répondu aux questions et a complété les analyses des lecteurs, avant une séance de dédicaces ; cet événement littéraire a eu lieu au domaine Orenga, à Patrimonio, dans la salle galerie où sont exposées en ce moment des œuvres remarquables, des grands formats de Jean-Paul Marcheschi.
Pour l’occasion, Pierre Barat, peintre, avait contribué en apportant un portrait de Marie Susini, créant une présence forte qui a accompagné nos discussions.
Notre hôte Henri Orenga a, par son accueil, su créer une ambiance détendue propice aux échanges : des vins de grande qualité, un assortiment de mets salés et sucrés, bienveillance et amitié étaient au rendez-vous ; parmi nous les auteurs Francis Beretti, Marie Ferranti, Angèle Paoli, Stefanu Cesari, Eugène Gherardi, Jacques Thiers qui a fait partie du jury de thèse de Mme Dambacher, Marie-Jean Vinciguerra, l’éditeur Jean-Jacques Colonna et certains de nos fins lecteurs, notamment Kévin Petroni pour « Marie Susini, au seuil du vrai », Janine Vittori qui a apprécié Je m’appelle Anna Livia et Nathalie Malpelli qui s’est interrogée sur la place du soleil dans toute l’œuvre ;
En Corse, on associe parfois son nom à ses premiers livres, Plein soleil et la Fiera, Corvara et La renfermée la Corse, œuvre de commande publiée en 1981 avec des photos de Chris Marker.
Elevée entre un père autoritaire et une mère pieuse et peu chaleureuse, elle a connu la vie au couvent, obtenu son baccalauréat et suivi des études de philo à Paris avant de fréquenter certains intellectuels de l’époque. Quelques noms de personnes qui ont compté dans ce parcours, Albert Camus, Jean Daniel, Abel Bonnard…
En poste à la bibliothèque nationale jusqu’à sa retraite elle a écrit 7 romans, un essai et une pièce de théâtre ; cependant on en parle peu aujourd'hui, ses lecteurs attendaient donc cette occasion d’évoquer son style, de repérer dans son œuvre certains thèmes récurrents comme de souligner ce qui relève de l’universel tout en ayant un fort ancrage dans un territoire particulier.
Martine Tania Dambacher, corse par sa mère, a mené ses recherches de doctorante du département d’italien à l’université de Strasbourg sur l’œuvre comparée de deux femmes, Marie Susini et l’auteure Sarde Maria Giacobbe .
Sa thèse a été reprise en suivant le volet corse et ce sont ses conclusions et apports sur les textes de Marie Susini que les éditions Colonna viennent de publier sous le titre Marie Susini ou l’apologie du désespoir.
Nous avons eu le plaisir de recevoir Martine-Tania Dambacher, qui a répondu aux questions et a complété les analyses des lecteurs, avant une séance de dédicaces ; cet événement littéraire a eu lieu au domaine Orenga, à Patrimonio, dans la salle galerie où sont exposées en ce moment des œuvres remarquables, des grands formats de Jean-Paul Marcheschi.
Pour l’occasion, Pierre Barat, peintre, avait contribué en apportant un portrait de Marie Susini, créant une présence forte qui a accompagné nos discussions.
Notre hôte Henri Orenga a, par son accueil, su créer une ambiance détendue propice aux échanges : des vins de grande qualité, un assortiment de mets salés et sucrés, bienveillance et amitié étaient au rendez-vous ; parmi nous les auteurs Francis Beretti, Marie Ferranti, Angèle Paoli, Stefanu Cesari, Eugène Gherardi, Jacques Thiers qui a fait partie du jury de thèse de Mme Dambacher, Marie-Jean Vinciguerra, l’éditeur Jean-Jacques Colonna et certains de nos fins lecteurs, notamment Kévin Petroni pour « Marie Susini, au seuil du vrai », Janine Vittori qui a apprécié Je m’appelle Anna Livia et Nathalie Malpelli qui s’est interrogée sur la place du soleil dans toute l’œuvre ;