C'est dans la salle polyvalente de Cardellu à Calvi que s'est ouvert, vendredi à 14h15, le 1er Colloque Habitat pré et protohistorique ( alloghju prestoricu è protostoricu) en présence de nombreux spécialistes en archéologie et un public de connaisseurs.
Jean Sicurani, président de l'association de recherches préhistoriques et protohistoriques corses (ARPPC) a souhaité à tous, en corse et en français, la bienvenue, avant de poursuivre:
" L'ARPPC organisatrice de ce 1er Colloque est une association qui a pour but de rayonner en Balagne mais aussi sur l'ensemble du Département, voir un peu plus loin en matière d'archéologie. Nous sommes tous des bénévoles, chercheurs issus pour la plupart de l'Université de Corse. Au-delà des campagnes de fouilles que nous menons, nous avons décidé d'organiser pour la première fois ce Colloque autour de l'Habitat afin de rendre compte de l'évolution de celui-ci en Corse mais aussi pour l'insérer dans sa matrice originelle qu'est la Méditerranée. Dans un premier temps, pour cette édition ce sera la Méditerranée occidentale avec la présence de chercheurs venus des quatre coins de l'île mais aussi d'horizons proches comme la Toscane, la Sardaigne ou encore du continent.
On aura au total 17 communications, ce qui n'est pas négligeable pour une première participation.
Nous terminerons demain soir avec une conférence à 21 heures de Jean Guilaine professeur honoraire du Collège de France sur le thème de: " L'homme néolithique et la mer: diffusion et évolution des premières sociétés villageoises en Méditerranée.
La journée du dimanche sera elle consacrée à une sortie archéologique tous publics avec au programme la visite de plusieurs sites, des îles de la Pietra à l'Ile-Rousse à celui de Teghja di linu à Luzzipeu, en passant par Lumio, (A Fuata et Monte Ortu)".
Jean Sicurani remerciait toutes les collectivités et personnes qui se sont impliquées dans ce projet, avant de saluer la présence de Françoise Sévéon, adjointe au Maire de Calvi .
Présent aux côtés de Jean Sicurani, Pierre Jean Campocasso, Directeur du Patrimoine à la Collectivité Territoriale de Corse soulignait l'initiative de l'association de recherches préhistoriques et protohistoriques corses, avant de lui adresser ses félicitations, précisant au passage l'importance de communiquer et d'échanger.
Mutualisation des moyens avec la Collectivité unique
Abordant la Collectivité Unique qui se profile, Pierre-Jean Campocasso ajoutait :
"Pour l'archéologie, cette Collectivité Unique va être un moment important puisque ça va regrouper des sites et musées.
Il faut s'attendre à une période de mise en place difficile mais ensuite, en terme de mutualisation des moyens et de développement auprès du public ça ne pourra qu'être bénéfique.
Pour conclure, le directeur du Patrimoine à la CTC précisait: " Je sais que Jean Sicurani aurait souhaité que ce Colloque se déroule au Musée, centre de conservation et restauration du patrimoine mobilier à Fort Charley mais cela n'a malheureusement pas été possible en raison de retards pour son ouverture programmée fin 2017, début 2018. Mais qu'il se rassure, ce n'est que partie remise".
Dans un timing parfait, c'est une jeune étudiante en archéologie, à l'Université de Nice Sophia-Antipolis, qui ouvrait le cycle des interventions sur le thème: Réflexion sur le statut fonctionnel et l'insertion économique et culturelle d'un site de haute altitude; matières premières, productions et usage à l'abri des Castelli (Corte - Haute-Corse)
Jean Sicurani, président de l'association de recherches préhistoriques et protohistoriques corses (ARPPC) a souhaité à tous, en corse et en français, la bienvenue, avant de poursuivre:
" L'ARPPC organisatrice de ce 1er Colloque est une association qui a pour but de rayonner en Balagne mais aussi sur l'ensemble du Département, voir un peu plus loin en matière d'archéologie. Nous sommes tous des bénévoles, chercheurs issus pour la plupart de l'Université de Corse. Au-delà des campagnes de fouilles que nous menons, nous avons décidé d'organiser pour la première fois ce Colloque autour de l'Habitat afin de rendre compte de l'évolution de celui-ci en Corse mais aussi pour l'insérer dans sa matrice originelle qu'est la Méditerranée. Dans un premier temps, pour cette édition ce sera la Méditerranée occidentale avec la présence de chercheurs venus des quatre coins de l'île mais aussi d'horizons proches comme la Toscane, la Sardaigne ou encore du continent.
On aura au total 17 communications, ce qui n'est pas négligeable pour une première participation.
Nous terminerons demain soir avec une conférence à 21 heures de Jean Guilaine professeur honoraire du Collège de France sur le thème de: " L'homme néolithique et la mer: diffusion et évolution des premières sociétés villageoises en Méditerranée.
La journée du dimanche sera elle consacrée à une sortie archéologique tous publics avec au programme la visite de plusieurs sites, des îles de la Pietra à l'Ile-Rousse à celui de Teghja di linu à Luzzipeu, en passant par Lumio, (A Fuata et Monte Ortu)".
Jean Sicurani remerciait toutes les collectivités et personnes qui se sont impliquées dans ce projet, avant de saluer la présence de Françoise Sévéon, adjointe au Maire de Calvi .
Présent aux côtés de Jean Sicurani, Pierre Jean Campocasso, Directeur du Patrimoine à la Collectivité Territoriale de Corse soulignait l'initiative de l'association de recherches préhistoriques et protohistoriques corses, avant de lui adresser ses félicitations, précisant au passage l'importance de communiquer et d'échanger.
Mutualisation des moyens avec la Collectivité unique
Abordant la Collectivité Unique qui se profile, Pierre-Jean Campocasso ajoutait :
"Pour l'archéologie, cette Collectivité Unique va être un moment important puisque ça va regrouper des sites et musées.
Il faut s'attendre à une période de mise en place difficile mais ensuite, en terme de mutualisation des moyens et de développement auprès du public ça ne pourra qu'être bénéfique.
Pour conclure, le directeur du Patrimoine à la CTC précisait: " Je sais que Jean Sicurani aurait souhaité que ce Colloque se déroule au Musée, centre de conservation et restauration du patrimoine mobilier à Fort Charley mais cela n'a malheureusement pas été possible en raison de retards pour son ouverture programmée fin 2017, début 2018. Mais qu'il se rassure, ce n'est que partie remise".
Dans un timing parfait, c'est une jeune étudiante en archéologie, à l'Université de Nice Sophia-Antipolis, qui ouvrait le cycle des interventions sur le thème: Réflexion sur le statut fonctionnel et l'insertion économique et culturelle d'un site de haute altitude; matières premières, productions et usage à l'abri des Castelli (Corte - Haute-Corse)