C’est l’histoire d’un passionné de la Corse et de ses habitants. L’histoire de Yann Drumare, dynamique trentenaire originaire de Piedicroce, qui se lançait un pari fou il y a maintenant un an : créer une plateforme pour promouvoir l’entreprenariat insulaire. Un projet qui devait bientôt se concrétiser par la création de Pari(s) sur la Corse.
Depuis le webzine a sans conteste relevé le défi. Tant et si bien que grâce à la force de la passion et au dévouement de son créateur, il semble désormais avoir fait son trou. Le concept novateur a su séduire aussi bien du côté des visiteurs, que de celui des entrepreneurs insulaires, qui sont de plus en plus nombreux à lui faire confiance et à vouloir apparaître dans cette vitrine digitale. En un an, ce sont ainsi déjà presque une centaine de créateurs et autres start-up qui ont été exposés sur le site, avec à la clef pour eux un véritable impact sur leur notoriété et leur image. Le site commence en effet à rencontrer un certain succès avec des visites qui oscillent entre 500 et 2000 par jour et qui sont en croissance constante, notamment au niveau national et même international. De plus, une forte activité sur réseaux sociaux a contribué à la viralisation des articles, et donc à faire connaître les entreprises insulaires au plus grand nombre, et notamment à une cible de professionnels en mesure de référencer les produits à une plus large échelle que celle de l’île.
Mais un autre effet plus inattendu s’est aussi fait jour : « Ça a aussi permis aussi à des jeunes qui font leurs études sur le continent, ou à des chefs d’entreprise de la diaspora de se dire pourquoi pas moi ? Pourquoi je ne retournerais pas en Corse vu qu’il y a des gens qui entreprennent et qu’a priori cela fonctionne ? », confie le concepteur de Pari(s) sur la Corse.
Un succès que Yann Drumare était loin d’imaginer au départ. « J’étais dans une démarche passionnée je voulais voir si cela fonctionnait de mettre en avant le local, l’entreprenariat, et de faire parler de la Corse autrement », explique-t-il, « Et en fait très rapidement j’ai été surpris du retour des gens qui étaient très contents de cette initiative car ça mettait en avant une Corse positive, une Corse qui bouge ».
Des nouveautés pour une nouvelle année aux côtés des entrepreneurs insulaires
Devant le bilan très positif de cette première année écoulée, Pari(s) sur la Corse repart donc boosté pour de nouvelles aventures toujours au plus proche des entrepreneurs insulaires. Une deuxième année qui débute avec son lot de nouveautés, à commencer par le logo du site, imaginé par Laetitia Colonna, jeune graphiste corse vivant à Montréal.
Côté collaboration, Yann a souhaité renforcer son équipe en y intégrant Chloé Nury, une jeune entrepreneuse corse dotée d'une bonne expérience de l'événementiel et de la communication au Royaume-Uni. Un partenariat a également été conclu avec la Fondation de l’Université de Corse : toute l’année, les rencontres étudiants-entreprises seront ainsi relayées sur le site.
Accompagner les entrepreneurs avec des solutions adaptées
Mais la plus grande nouveauté est sans conteste la volonté affichée par Yann Drumare de faire sortir Pari(s) sur la Corse du virtuel pour organiser des actions bien ancrées dans le réel. En Corse, mais aussi à Paris, à Londres, voire même à Casablanca des rencontres et des événements permettant d'apporter des contacts utiles et de la visibilité aux entrepreneurs insulaires, sont prévus tout au long de l’année. « Avec des établissements partenaires à Paris, nous souhaitons organiser des soirées Pari(s) sur la Corse dès le mois d’octobre. Il s’agira de manifestations thématiques où nous ferons venir des acteurs de l’économie insulaire toujours dans un esprit de rencontres et d’échanges constructifs. La 1ère soirée devrait porter sur la thématique « beauté made in Corse » avec les filles de Corsica Beauty et d’autres actrices de ce secteur ! », dévoile le créateur du webzine, « En Corse nous voulons poursuivre la dynamique et organiser des workshops avec des professionnels d’autres régions ou de groupes nationaux et internationaux, car tout entrepreneur a besoin de développer son réseau et de comparer son idée avec celles d’autres professionnels ».
Plus loin, en plus du webzine, Pari(s) sur la Corse aspire désormais à apporter une aide complémentaire aux entrepreneurs à travers un service de conseil pour les accompagner dans leur développement. « Le but de cette deuxième année sera d’accompagner ces entrepreneurs avec des solutions adaptées à leurs problématiques et à leur taille, et leur apporter des solutions », détaille Yann Drumare.
Depuis le webzine a sans conteste relevé le défi. Tant et si bien que grâce à la force de la passion et au dévouement de son créateur, il semble désormais avoir fait son trou. Le concept novateur a su séduire aussi bien du côté des visiteurs, que de celui des entrepreneurs insulaires, qui sont de plus en plus nombreux à lui faire confiance et à vouloir apparaître dans cette vitrine digitale. En un an, ce sont ainsi déjà presque une centaine de créateurs et autres start-up qui ont été exposés sur le site, avec à la clef pour eux un véritable impact sur leur notoriété et leur image. Le site commence en effet à rencontrer un certain succès avec des visites qui oscillent entre 500 et 2000 par jour et qui sont en croissance constante, notamment au niveau national et même international. De plus, une forte activité sur réseaux sociaux a contribué à la viralisation des articles, et donc à faire connaître les entreprises insulaires au plus grand nombre, et notamment à une cible de professionnels en mesure de référencer les produits à une plus large échelle que celle de l’île.
Mais un autre effet plus inattendu s’est aussi fait jour : « Ça a aussi permis aussi à des jeunes qui font leurs études sur le continent, ou à des chefs d’entreprise de la diaspora de se dire pourquoi pas moi ? Pourquoi je ne retournerais pas en Corse vu qu’il y a des gens qui entreprennent et qu’a priori cela fonctionne ? », confie le concepteur de Pari(s) sur la Corse.
Un succès que Yann Drumare était loin d’imaginer au départ. « J’étais dans une démarche passionnée je voulais voir si cela fonctionnait de mettre en avant le local, l’entreprenariat, et de faire parler de la Corse autrement », explique-t-il, « Et en fait très rapidement j’ai été surpris du retour des gens qui étaient très contents de cette initiative car ça mettait en avant une Corse positive, une Corse qui bouge ».
Des nouveautés pour une nouvelle année aux côtés des entrepreneurs insulaires
Devant le bilan très positif de cette première année écoulée, Pari(s) sur la Corse repart donc boosté pour de nouvelles aventures toujours au plus proche des entrepreneurs insulaires. Une deuxième année qui débute avec son lot de nouveautés, à commencer par le logo du site, imaginé par Laetitia Colonna, jeune graphiste corse vivant à Montréal.
Côté collaboration, Yann a souhaité renforcer son équipe en y intégrant Chloé Nury, une jeune entrepreneuse corse dotée d'une bonne expérience de l'événementiel et de la communication au Royaume-Uni. Un partenariat a également été conclu avec la Fondation de l’Université de Corse : toute l’année, les rencontres étudiants-entreprises seront ainsi relayées sur le site.
Accompagner les entrepreneurs avec des solutions adaptées
Mais la plus grande nouveauté est sans conteste la volonté affichée par Yann Drumare de faire sortir Pari(s) sur la Corse du virtuel pour organiser des actions bien ancrées dans le réel. En Corse, mais aussi à Paris, à Londres, voire même à Casablanca des rencontres et des événements permettant d'apporter des contacts utiles et de la visibilité aux entrepreneurs insulaires, sont prévus tout au long de l’année. « Avec des établissements partenaires à Paris, nous souhaitons organiser des soirées Pari(s) sur la Corse dès le mois d’octobre. Il s’agira de manifestations thématiques où nous ferons venir des acteurs de l’économie insulaire toujours dans un esprit de rencontres et d’échanges constructifs. La 1ère soirée devrait porter sur la thématique « beauté made in Corse » avec les filles de Corsica Beauty et d’autres actrices de ce secteur ! », dévoile le créateur du webzine, « En Corse nous voulons poursuivre la dynamique et organiser des workshops avec des professionnels d’autres régions ou de groupes nationaux et internationaux, car tout entrepreneur a besoin de développer son réseau et de comparer son idée avec celles d’autres professionnels ».
Plus loin, en plus du webzine, Pari(s) sur la Corse aspire désormais à apporter une aide complémentaire aux entrepreneurs à travers un service de conseil pour les accompagner dans leur développement. « Le but de cette deuxième année sera d’accompagner ces entrepreneurs avec des solutions adaptées à leurs problématiques et à leur taille, et leur apporter des solutions », détaille Yann Drumare.
(Photos: Pari(s) sur la Corse lors du shooting de la marque "Lufa Porto Vecchio)
Un shooting atypique dans un lieu typiquement corse
Un projet qui a trouvé sa traduction concrète il y a quelques jours, au travers une première collaboration sur le terrain avec une entrepreneuse corse. Dominika, créatrice de la marque de vêtements « Lufa Porto-Vecchio » a en effet fait confiance à Yann Drumare et accepté d’organiser le shooting photos de sa nouvelle collection en Castagniccia, dans une maison ancienne et typique de son village de Piedicroce. « C’est une idée originale dans une microrégion qui cherche un second souffle pour rappeler à tous sa beauté et ses richesses. Le résultat est concluant : une créatrice satisfaite qui a trouvé un lieu atypique pour ses prises de vue, un village mis en valeur, des habitants souriants et un shooting original dans une super ambiance ! », résume-t-il, ravi.
La Corse comme toile de promotion pour faire découvrir des marques et des produits. Un dernier point que le créateur de Pari(s) sur la Corse entend également développer en cette seconde année. « Je souhaite faire comprendre à des marques, qu’elles soient corses ou non, qu’il y a une manière de venir en Corse pour valoriser leurs marques dans des paysages fabuleux tout au long de l’année », indique-t-il, instant sur le fait qu'au delà des plages paradisiaques de notre île, nombre d'autres lieux plus reculés méritent eux aussi d'être mis en lumière, à l'instar de la Castagniccia.
En somme, de beaux projets en perspective avec toujours le même dynamisme et la même passion. La belle histoire continue.
Manon PERELLI
Un projet qui a trouvé sa traduction concrète il y a quelques jours, au travers une première collaboration sur le terrain avec une entrepreneuse corse. Dominika, créatrice de la marque de vêtements « Lufa Porto-Vecchio » a en effet fait confiance à Yann Drumare et accepté d’organiser le shooting photos de sa nouvelle collection en Castagniccia, dans une maison ancienne et typique de son village de Piedicroce. « C’est une idée originale dans une microrégion qui cherche un second souffle pour rappeler à tous sa beauté et ses richesses. Le résultat est concluant : une créatrice satisfaite qui a trouvé un lieu atypique pour ses prises de vue, un village mis en valeur, des habitants souriants et un shooting original dans une super ambiance ! », résume-t-il, ravi.
La Corse comme toile de promotion pour faire découvrir des marques et des produits. Un dernier point que le créateur de Pari(s) sur la Corse entend également développer en cette seconde année. « Je souhaite faire comprendre à des marques, qu’elles soient corses ou non, qu’il y a une manière de venir en Corse pour valoriser leurs marques dans des paysages fabuleux tout au long de l’année », indique-t-il, instant sur le fait qu'au delà des plages paradisiaques de notre île, nombre d'autres lieux plus reculés méritent eux aussi d'être mis en lumière, à l'instar de la Castagniccia.
En somme, de beaux projets en perspective avec toujours le même dynamisme et la même passion. La belle histoire continue.
Manon PERELLI