Paul Giacobbi, entouré de ses colistiers.
Il a été le premier à déclarer sa candidature et il est le premier à présenter sa liste complète. Alors qu’on lui prêtait des stratégies d’attente, Paul Giacobbi, le président sortant de l’Exécutif de Corse, a, visiblement, décidé, dans cette campagne, de prendre les devants. Et de taper dans les symboles… nationalistes ! Malice ou pure provocation ? Il donne à sa liste un nom corse : « Prima a Corsica », qui apparaît comme un pied de nez à son principal adversaire « Femu a Corsica », qu’il tacle avec âpreté, sans le nommer. Il présente sa liste dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Acquaviva. Pur hasard, prétend-il ! Plus significatif, il offre la 20ème place à Marie-Noëlle Culioli, militante de Corsica Libera, un temps à l’Exécutif du mouvement national, élue sur la liste de Jean-Charles Orsucci à Bonifacio et présidente des jeunes agriculteurs de Corse-du-Sud. Ce régionalisme affiché, Paul Giacobbi, qui se présente sans étiquette, ni investiture, réitère sa stratégie de 2010. Il laboure à gauche et fauche à droite.
Des sortants
Sa liste reconduit 9 conseillers exécutifs ou territoriaux sortants dont des proches comme Pierre Ghionga, Pierre Chaubon, Balthazar Federici, Marie-Thé Olivesi ou Marie-Paule Bartoli. Il récupère, dès le 1er tour, le maire de Propriano, Paul-Marie Bartoli, bien placé en 3ème position, également Antoine Orsini, président du groupe Corse Social Démocrate et président de la Commission des finances. Et, surtout, François Tatti qui rejoint les rangs, en dernière minute, avec deux militants de son mouvement, Marianne Acquaviva (18ème) et Rachida Bernous (32ème). Ce qui n’est guère du goût du Front de Gauche qui, n’avalant toujours pas la défaite bastiaise, crie à la trahison. Autre élu bastiais récupéré, le conseil municipal d’opposition et ancien Zuccarelliste, Jean-Baptiste Raffalli. A noter également, la présence en position non éligible (48ème), de Paulette Girolami-Guelfi, adjointe au maire de Sisco, pour contrer le ralliement d’Ange-Pierre Vivoni à la liste d’Emmanuelle de Gentili.
Des Libéraux
L’ouverture à droite prend forme, dès la 6ème place, avec Anne-Marie Galletti, la fille du maire libéral de Lucciana qui vire officiellement sa cuti. Un ralliement attendu, mais que n’apprécie guère une grande partie de sa majorité municipale. Attendue également la présence de Marie-Josèphe Capinielli (12ème), conseillère municipale d’Ile Rousse, qui entérine l’alliance des dernières élections municipales. Avec le maire de Calenzana, Pierre Guidoni (19ème), qui avait déjà rejoint le camp Giacobbiste, le président de l’Exécutif confirme sa mainmise sur la droite balanine. Delphine Orsoni conseillère départementale de Corse du Sud, qui, élue, en mars dernier, sur une liste de gauche avec Alexandre Sarrola, fracture, en avril, son binôme pour rejoindre le camp libéral, aux côtés de Jean-Jacques Panunzi, et se retrouve, en septembre, à la 8ème place sur la liste de Paul Giacobbi. De même, le maire libéral de Conca, Fanfan Mosconi, conseiller territorial sortant, rempile à la 17ème place, et se retrouve en opposant à Camille de Rocca Serra qu’il a soutenu aux dernières municipales de Porto-Vecchio. Difficile de s’y retrouver pour l’électeur lambda qui y perd son latin !
Des absents
Manque à l’appel, Henri Malosse, président du Conseil économique et social européen, qui avait été le premier à annoncer sa candidature auprès de Paul Giacobbi. L’entente semblait, pourtant, parfaite entre les deux hommes. Les raisons du divorce diffèrent. Paul Giacobbi avance un problème de place, la 7ème, qu’Henri Malosse aurait refusé, ne la jugeant pas assez bonne. Ce dernier parle de déception face à la prédominance « d’intérêts particuliers, locaux ou privés, sur l’intérêt général ».
Autre absent de marque : la ville d’Ajaccio, seulement politiquement représentée par Anne-Marie Luciani, ex-conseillère municipale en rupture de ban de Simon Renucci.
N.M.
Des sortants
Sa liste reconduit 9 conseillers exécutifs ou territoriaux sortants dont des proches comme Pierre Ghionga, Pierre Chaubon, Balthazar Federici, Marie-Thé Olivesi ou Marie-Paule Bartoli. Il récupère, dès le 1er tour, le maire de Propriano, Paul-Marie Bartoli, bien placé en 3ème position, également Antoine Orsini, président du groupe Corse Social Démocrate et président de la Commission des finances. Et, surtout, François Tatti qui rejoint les rangs, en dernière minute, avec deux militants de son mouvement, Marianne Acquaviva (18ème) et Rachida Bernous (32ème). Ce qui n’est guère du goût du Front de Gauche qui, n’avalant toujours pas la défaite bastiaise, crie à la trahison. Autre élu bastiais récupéré, le conseil municipal d’opposition et ancien Zuccarelliste, Jean-Baptiste Raffalli. A noter également, la présence en position non éligible (48ème), de Paulette Girolami-Guelfi, adjointe au maire de Sisco, pour contrer le ralliement d’Ange-Pierre Vivoni à la liste d’Emmanuelle de Gentili.
Des Libéraux
L’ouverture à droite prend forme, dès la 6ème place, avec Anne-Marie Galletti, la fille du maire libéral de Lucciana qui vire officiellement sa cuti. Un ralliement attendu, mais que n’apprécie guère une grande partie de sa majorité municipale. Attendue également la présence de Marie-Josèphe Capinielli (12ème), conseillère municipale d’Ile Rousse, qui entérine l’alliance des dernières élections municipales. Avec le maire de Calenzana, Pierre Guidoni (19ème), qui avait déjà rejoint le camp Giacobbiste, le président de l’Exécutif confirme sa mainmise sur la droite balanine. Delphine Orsoni conseillère départementale de Corse du Sud, qui, élue, en mars dernier, sur une liste de gauche avec Alexandre Sarrola, fracture, en avril, son binôme pour rejoindre le camp libéral, aux côtés de Jean-Jacques Panunzi, et se retrouve, en septembre, à la 8ème place sur la liste de Paul Giacobbi. De même, le maire libéral de Conca, Fanfan Mosconi, conseiller territorial sortant, rempile à la 17ème place, et se retrouve en opposant à Camille de Rocca Serra qu’il a soutenu aux dernières municipales de Porto-Vecchio. Difficile de s’y retrouver pour l’électeur lambda qui y perd son latin !
Des absents
Manque à l’appel, Henri Malosse, président du Conseil économique et social européen, qui avait été le premier à annoncer sa candidature auprès de Paul Giacobbi. L’entente semblait, pourtant, parfaite entre les deux hommes. Les raisons du divorce diffèrent. Paul Giacobbi avance un problème de place, la 7ème, qu’Henri Malosse aurait refusé, ne la jugeant pas assez bonne. Ce dernier parle de déception face à la prédominance « d’intérêts particuliers, locaux ou privés, sur l’intérêt général ».
Autre absent de marque : la ville d’Ajaccio, seulement politiquement représentée par Anne-Marie Luciani, ex-conseillère municipale en rupture de ban de Simon Renucci.
N.M.
Paul Giacobbi commente la composition de sa liste
- Comment définissez-vous votre liste ?
- C’est une liste de rassemblement avec beaucoup de tendances, de renouvellement et de jeunesse, beaucoup de compétences et pas mal d’énergie.
- Pourquoi l’intituler « Prima a Corsica », un nom qui se rapproche beaucoup de « Femu a Corsica » ? On peut s’étonner ?
- Non ! Ils disent « Femu », alors qu’ils ne font rien ! Femu a cumedia, me paraîtrait plus approprié ! Nous, nous faisons des choses. La Corse est en tête, en quelque sorte. Elle est dans nos têtes. On le prend comme on veut ! On est là avant tout parce que c’est la Corse. Ce n’est pas une élection nationale. C’est l’élection de la Corse.
- Présenter votre liste dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Acquaviva à Corte n’est-ce pas aussi volontairement symbolique ?
- Non ! Il fallait se réunir au centre de la Corse. Je suis très heureux d’être à l’université de Corte qui loue des salles. On s’y trouve très bien. Je n’ai pas choisi la salle. Le choix s’est fait en fonction des disponibilités. N’y voyez aucun symbole particulier ! Sinon l’attachement au centre de la Corse, au lieu géographique.
- Beaucoup de maires ou d’enfants d’élus dans votre liste. Avez-vous joué l’efficacité, la compétitivité ?
- Non ! Je ne sais pas si la liste est compétitive. Ce qui l’emporte dans une élection, c’est le travail préalable et la crédibilité. Là, je crois que nous avons vraiment un atout considérable. C’est, aussi, peut-être, la volonté de poursuivre et la capacité de chacun. La dernière fois, la liste sortante avait raté le PADDUC, comme on rate une marche. Mais alors raté, et bien raté ! Cette fois-ci, nous l’avons réussi. Il n’y a pas que ça, il y a tout le reste. C’est vrai que cela donne de la crédibilité. Ensuite, le fait que beaucoup de candidats soient des gens d’expérience est, effectivement, important.
- Le nombre d’élus de droite, présents sur votre liste, répond-il à une volonté de ratisser large ?
- Je ne sais pas s’il y a beaucoup de personnalités de droite, de gauche et du centre. Il y a des personnalités de la Corse, ce qui me paraît le plus important et le plus fondamental. Nous avons souhaité faire un rassemblement. Il y est ! Il est important. C’est ce qui compte avant tout.
- Certains élus de gauche, notamment le Front de Gauche, vous accusent d’avoir préféré le bord libéral à votre famille d’origine…
- Pas vraiment ! Certes, il y a des personnalités d’ouverture sur la liste, mais la liste reste plutôt marquée à gauche, même assez clairement, en dehors de ma personnalité.
- Vous avez refusé d’intégrer des sortants de votre liste et, en dernière minute, vous intégrez François Tatti. Pourquoi ?
- Je n’ai pas refusé d’intégrer ! Un certain nombre de gens ont souhaité faire leur liste. Je ne peux pas empêcher les gens de faire leur liste. Je rappelle que, la dernière fois, il y avait quatre ou cinq listes. François Tatti a souhaité participer dès le 1er tour. Très bien ! On a essayé de le faire et on l’a fait.
- Simon Renucci et Corse Social Democrate, aussi, voulaient participer dès le 1er tour. Pourquoi, alors, les refuser ?
- Ça ne s’est pas fait ! Ce sont des choses qui arrivent dans la vie publique. Tout ne se fait pas aussi facilement que cela.
- Vous avez dit à vos colistiers que la plupart d’entre-eux seraient élus. Espérez-vous sortir en tête au soir du 1er tour ?
- Bien entendu ! Oui ! D’ailleurs, je crois que ce n’est pas un scoop de le penser, ça me paraît relativement probable. Ça dépend du travail de chacun et, aussi, du succès que l’on aura ou que l’on n’aura pas auprès de la population. Une élection, chacun pense ou croît qu’il en détient le secret. Cela fait 30 ans que je fais de la politique. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Là, ça a l’air de marcher. On sent, quand même, un certain engouement. Je n’ai jamais connu un début de campagne comme celui-là ! Après les pronostics… Nous verrons à l’arrivée. C’est ce qui compte.
- Quelle possibilité d’union envisagez-vous au 2nd tour ? Une liste gauche/droite ?
- On verra ! Je l’ai déjà dit. On essaye de réunir d’abord sa famille, puis de s’élargir. C’est aussi simple que cela. Je pense qu’il y aura certainement des possibilités d’union au 2nd tour. Cela dépendra, bien entendu, des résultats du 1er.
- Quel sera votre programme maintenant ?
- D’abord, le programme va consister précisément à exposer le programme. On y met la dernière main en partant de notre bilan. Beaucoup de bêtises se disent. Il y a des gens qui ont fait le PADDUC ! Maria ne l’a pas fait, mais ces gens l’ont fait en changeant une demi-ligne non significative. Nous allons le démontrer. Je trouve quand même cette captation, un peu culottée ! Nous allons rappeler tout ce que nous avons fait, tout ce qui n’a pas été fait précédemment et, surtout, tout ce que nous avons envie de faire. Ensuite, nous allons rentrer en campagne de manière totale, aller au devant des gens, parler, convaincre, à la fois collectivement, ce qu’on appelle la tournée de la campagne, et, puis, individuellement, chacun essayant, là où il est, dans la mesure de ses moyens, d’apporter quelque chose. Ce n’est pas si simple que cela !
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Comment définissez-vous votre liste ?
- C’est une liste de rassemblement avec beaucoup de tendances, de renouvellement et de jeunesse, beaucoup de compétences et pas mal d’énergie.
- Pourquoi l’intituler « Prima a Corsica », un nom qui se rapproche beaucoup de « Femu a Corsica » ? On peut s’étonner ?
- Non ! Ils disent « Femu », alors qu’ils ne font rien ! Femu a cumedia, me paraîtrait plus approprié ! Nous, nous faisons des choses. La Corse est en tête, en quelque sorte. Elle est dans nos têtes. On le prend comme on veut ! On est là avant tout parce que c’est la Corse. Ce n’est pas une élection nationale. C’est l’élection de la Corse.
- Présenter votre liste dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Acquaviva à Corte n’est-ce pas aussi volontairement symbolique ?
- Non ! Il fallait se réunir au centre de la Corse. Je suis très heureux d’être à l’université de Corte qui loue des salles. On s’y trouve très bien. Je n’ai pas choisi la salle. Le choix s’est fait en fonction des disponibilités. N’y voyez aucun symbole particulier ! Sinon l’attachement au centre de la Corse, au lieu géographique.
- Beaucoup de maires ou d’enfants d’élus dans votre liste. Avez-vous joué l’efficacité, la compétitivité ?
- Non ! Je ne sais pas si la liste est compétitive. Ce qui l’emporte dans une élection, c’est le travail préalable et la crédibilité. Là, je crois que nous avons vraiment un atout considérable. C’est, aussi, peut-être, la volonté de poursuivre et la capacité de chacun. La dernière fois, la liste sortante avait raté le PADDUC, comme on rate une marche. Mais alors raté, et bien raté ! Cette fois-ci, nous l’avons réussi. Il n’y a pas que ça, il y a tout le reste. C’est vrai que cela donne de la crédibilité. Ensuite, le fait que beaucoup de candidats soient des gens d’expérience est, effectivement, important.
- Le nombre d’élus de droite, présents sur votre liste, répond-il à une volonté de ratisser large ?
- Je ne sais pas s’il y a beaucoup de personnalités de droite, de gauche et du centre. Il y a des personnalités de la Corse, ce qui me paraît le plus important et le plus fondamental. Nous avons souhaité faire un rassemblement. Il y est ! Il est important. C’est ce qui compte avant tout.
- Certains élus de gauche, notamment le Front de Gauche, vous accusent d’avoir préféré le bord libéral à votre famille d’origine…
- Pas vraiment ! Certes, il y a des personnalités d’ouverture sur la liste, mais la liste reste plutôt marquée à gauche, même assez clairement, en dehors de ma personnalité.
- Vous avez refusé d’intégrer des sortants de votre liste et, en dernière minute, vous intégrez François Tatti. Pourquoi ?
- Je n’ai pas refusé d’intégrer ! Un certain nombre de gens ont souhaité faire leur liste. Je ne peux pas empêcher les gens de faire leur liste. Je rappelle que, la dernière fois, il y avait quatre ou cinq listes. François Tatti a souhaité participer dès le 1er tour. Très bien ! On a essayé de le faire et on l’a fait.
- Simon Renucci et Corse Social Democrate, aussi, voulaient participer dès le 1er tour. Pourquoi, alors, les refuser ?
- Ça ne s’est pas fait ! Ce sont des choses qui arrivent dans la vie publique. Tout ne se fait pas aussi facilement que cela.
- Vous avez dit à vos colistiers que la plupart d’entre-eux seraient élus. Espérez-vous sortir en tête au soir du 1er tour ?
- Bien entendu ! Oui ! D’ailleurs, je crois que ce n’est pas un scoop de le penser, ça me paraît relativement probable. Ça dépend du travail de chacun et, aussi, du succès que l’on aura ou que l’on n’aura pas auprès de la population. Une élection, chacun pense ou croît qu’il en détient le secret. Cela fait 30 ans que je fais de la politique. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Là, ça a l’air de marcher. On sent, quand même, un certain engouement. Je n’ai jamais connu un début de campagne comme celui-là ! Après les pronostics… Nous verrons à l’arrivée. C’est ce qui compte.
- Quelle possibilité d’union envisagez-vous au 2nd tour ? Une liste gauche/droite ?
- On verra ! Je l’ai déjà dit. On essaye de réunir d’abord sa famille, puis de s’élargir. C’est aussi simple que cela. Je pense qu’il y aura certainement des possibilités d’union au 2nd tour. Cela dépendra, bien entendu, des résultats du 1er.
- Quel sera votre programme maintenant ?
- D’abord, le programme va consister précisément à exposer le programme. On y met la dernière main en partant de notre bilan. Beaucoup de bêtises se disent. Il y a des gens qui ont fait le PADDUC ! Maria ne l’a pas fait, mais ces gens l’ont fait en changeant une demi-ligne non significative. Nous allons le démontrer. Je trouve quand même cette captation, un peu culottée ! Nous allons rappeler tout ce que nous avons fait, tout ce qui n’a pas été fait précédemment et, surtout, tout ce que nous avons envie de faire. Ensuite, nous allons rentrer en campagne de manière totale, aller au devant des gens, parler, convaincre, à la fois collectivement, ce qu’on appelle la tournée de la campagne, et, puis, individuellement, chacun essayant, là où il est, dans la mesure de ses moyens, d’apporter quelque chose. Ce n’est pas si simple que cela !
Propos recueillis par Nicole MARI.
LISTE PRIMA A CORSICA | |
1 | Paul GIACOBBI Député - Président du Conseil exécutif de Corse |
2 | Maria GUIDICELLI Conseillère exécutive - Conseillère municipale d’Ajaccio |
3 | Paul-Marie BARTOLI Maire de Propriano – Conseiller exécutif |
4 | Marie-Thé OLIVESI Maire de San Nicolao –Conseillère exécutive |
5 | Antoine OTTAVY Maire de Bastelicaccia |
6 | Anne-Marie GALLETTI épouse SOLET |
7 | François TATTI Conseiller à l’Assemblée de Corse – Président de la Communauté d’Agglomération de Bastia |
8 | Delphine ORSONI Conseillère Départementale de la Corse-du-Sud |
9 | Pierre CHAUBON Maire de Nonza – Conseiller à l’Assemblée de Corse |
10 | Marie-France BARTOLI Conseillère à l’Assemblée de Corse |
11 | Pascal MINICONI Maire d’Afa |
12 | Marie-Josèphe CAPINIELLI Conseillère municipale de L’Ile-Rousse |
13 | Balthazar FEDERICI Maire de Venzolasca – Conseiller à l’Assemblée de Corse |
14 | Anne-Marie LUCIANI |
15 | Pierre GHIONGA Conseiller exécutif – Conseiller Départemental de la Haute-Corse |
16 | Marie-Claire CASALTA épouse FERRALI |
17 | Fanfan MOSCONI Maire de Conca - Conseiller à l’Assemblée de Corse |
18 | Marie-Anne ACQUAVIVA |
19 | Pierre GUIDONI Maire de Calenzana |
20 | Marie-Noëlle CULIOLI Présidente des Jeunes Agriculteurs de la Corse-du-Sud – Conseillère municipale de Bonifacio |
21 | Antoine ORSINI Maire de Castello di Rostino – Conseiller à l’Assemblée de Corse |
22 | Dorothée COLONNA épouse VELLUTINI Maire de Murzo |
23 | Dominique VENTURINI Conseiller municipal d’Aleria |
24 | Catherine ALBERTINI |
25 | Pierre DEGORTES |
26 | Emmanuelle PELLONI |
27 | Jean-Baptiste RAFFALLI Conseiller municipal de Bastia |
28 | Nathalie PULICANI |
29 | Dominique MAROSELLI Maire de Rutali |
30 | Marie-Ange ANDREANI Adjointe au maire d’Olmeto |
31 | Barthelemy LECA Maire de Serriera |
32 | Rachida BERNOUS |
33 | Paul-François RAFFALLI Maire de Tavera |
34 | Marie-France ALESSANDRINI Adjointe au maire de Volpajola |
35 | François GIORGI Adjoint au maire de Zonza – Vice-Président de la Communauté de Communes de l’Alta Rocca |
36 | Pascale BURSACCHI |
37 | Didier THIRY |
38 | Marie-Josée SALVATORI Maire d’Avapessa |
39 | Marc-Antoine NICOLAI Maire de Cervione – Conseiller Départemental de la Haute-Corse |
40 | Marie-Josée PIERALLI Adjoint au maire de Morsiglia |
41 | Jérôme NEGRONI Maire de San Lorenzo |
42 | Anna-Lisa CHIAPPINI |
43 | Francis GIUDICI Maire de Ghisonaccia – Conseiller Départemental de la Haute-Corse |
44 | Madeleine CARETTE |
45 | Michel SIMONPIETRI Maire de Furiani – Conseiller Départemental de la Haute-Corse |
46 | Catherine BARBAGELATA |
47 | Docteur Jean-Claude MOURIES |
48 | Paulette GIROLAMI épouse GUELFI Adjointe au maire de Sisco |
49 | Docteur Ange-François VINCENTELLI Maire de Santa Reparata di Balagna |
50 | Mimi ALLEGRINI-SIMONETTI |
51 | François ORLANDI Président du Conseil Départemental de la Haute-Corse – Adjoint au maire de Tomino |