Après sa petite escapade du côté de Porticcio, Xavier Bertrand, président de la Région des Hauts de France de France, ancien ministre de la Santé et du travail a réintégré son bercail balanin où il a retrouvé ses nombreux amis, avant de rejoindre l'antre du Domaine Clos Colombu à Lumio, pour son traditionnel rendez-vous de l'été à l'occasion du quel il va à la rencontre de la population.
Pour l'homme de terrain qu'il est, cette édition 2017 ne ressemblait à aucune autre.
En cette période de calme, sans la moindre échéance électorale à l'horizon et après tout ce que l'on a connu ces derniers mois, on pouvait légitimement se poser la question de l'intérêt de cette rencontre.
Force est pourtant d'admettre que Xavier Bertrand est un rassembleur et qu'il a cette fibre d'homme de terrain que certains n'ont pas.
Résultat, ce début de soirée a été marqué de plein de belles choses.
La première surprise est de taille puisque en effet, il a fallu à la hâte rajouter des chaises et que les 250 disponibles n'étaient pas suffisantes.
La deuxième surprise, elle est venue de Xavier Bertrand; contrairement aux précédentes éditions, où il avait pris l'habitude de s'exprimer et d'ouvrir le débat avec l'assistance, il a tout simplement décidé d'inverser les rôles en posant lui les questions au public et en demandant à tous de s'exprimer sans langue de bois.
Pour la clarté des échanges, trois thèmes étaient proposés par l'orateur:
Pourquoi nous avons perdu les élections?
3 mois après l'élection, quel regard portez-vous sur Emmanuel Macron?
Quels sont les sujets sur lesquels nous devons travailler en priorité?
Après quelques mots de bienvenue du maître des lieux, Etienne Suzzoni, le public impatient engageait le débat et sur les reproches formulés sur les raisons de cet échec à la présidentielle, chacun y est allé de son couplet.
Au hasard des reproches on retiendra quelques phrases du style "Les politiques ne font pas leur métier", " La grande erreur c'est ces primaires, le candidat naturel c'était Sarkozy", "seulement les militants à jour de leur cotisation auraient du voter"...
Ces premières réflexions ont entraîné des réponses comme par exemple celle de cette dame qui dit que croire que Sarkozy était le candidat idéal était faux car elle avait elle même senti le rejet des Français et qu'elle avait opté pour François Fillon.
Un François Fillon qui a été la cible d'une bonne partie du public lui reprochant de ne pas avoir décidé de passer la main au moment des affaires et du déclenchement médiatique.
Certains ont aussi reproché à la Droite d'avoir trop laissé faire et de ne pas avoir su apporter des réponses cinglantes au moment des dérives de l'affaire Fillon dans lesquelles les médias se sont engouffrés.
Un autre dira en parlant de Fillon: "Vous auriez du le pousser à partir"
Xavier Bertrand ne s'est pas comme l'on dit "débiné" face à ce florilège de critiques en rappelant qu'on lui avait reproché de demander à Fillon de partir et que ce dernier avait décidé de se maintenir en sous-estimant ses adversaires ou encore qu'il y avait de la part des instances une erreur d'analyse.
Et d'ajouter: " Certains étaient prêts à prendre le relais à la condition qu'on leur ouvre la voie royale".
Ou encore: "Cette élection était mal engagée dès le départ. Quand on perd 6 points entre la primaire et le 1er tour c'est compliqué. Je ne suis du reste pas persuadé que Fillon au second tour face à Macron l'aurait emporté".
Une autre personne ajoutera: " Lorsque Fillon a décidé de rester, le reproche que l'on peut faire à la droite c'est de ne pas avoir su vous unir au lieu de vous diviser"
Xavier Bertrand revenait sur le rôle des médias dans cette élection en s'inscrivant en faux: " cette élection était extravagante mais ce ne sont pas les médias qui font les élections et les exemples du passé ne manquent pas". Les élections, ce sont les français qui décident et j'ajouterai que les Français sont bourrés de bon sens. Il faut admettre une bonne fois pour toute, que le pouvoir ne nous appartient pas.
Lors des dernières élections, les français ont voté pour le "dégagisme".
Sur le bilan des 3 mois au pouvoir, malgré la dégringolade du Président dans les sondages, les avis sont plutôt favorables à Emmabuel Macron et, beaucoup saluent sa volonté d'aller vite dans les réformes. Toutefois, nombreux sont ceux à dire que pour l'heure si on ne peut faire trop de reproches au Président, il convient d'attendre et de voir, ajoutant "Ou ça passe ou ça casse".
De son côté Xavier Bertrand n'a pas manqué de souligner qu'aujourd'hui, sur l'échiquier politique il n"y avait pas grand chose à craindre de Marine Le Pen mais qu'en cas de retour de Marion Marechal Lepen aux affaires, comme il le croît, c'est d'elle que le danger viendra.
Jean-Pierre Door, député du Loiret a pris la parole pour dresser un tableau peu flatteur de ce qui se trame aujourd'hui à l'Assemblée Nationale et se dit inquiet pour la rentrée.
Nombreux sont ceux à dénoncer le comportement de la France insoumise et de la dangerosité d'un homme comme Mélenchon.
Le dernier volet a été celui des priorités pour l'avenir comme par exemple les énergies renouvelables, la gestion de l'eau, l'islamisme radical, les migrants, l'Europe, la question de l'identité, la justice, la Défense, le système de santé, les heures sup défiscalisées pour lesquelles on devrait revoir une autre formule plus attractive...
A plusieurs reprises, Xavier Bertrand s'est exprimé sur les raisons pour lesquelles il a décliné l'offre d'aller à Matignon: Je ne suis pas allé au Gouvernement parce que je suis fidèle à mes idées et je n'oublie pas".
Un buffet devait suivre.
Pour l'homme de terrain qu'il est, cette édition 2017 ne ressemblait à aucune autre.
En cette période de calme, sans la moindre échéance électorale à l'horizon et après tout ce que l'on a connu ces derniers mois, on pouvait légitimement se poser la question de l'intérêt de cette rencontre.
Force est pourtant d'admettre que Xavier Bertrand est un rassembleur et qu'il a cette fibre d'homme de terrain que certains n'ont pas.
Résultat, ce début de soirée a été marqué de plein de belles choses.
La première surprise est de taille puisque en effet, il a fallu à la hâte rajouter des chaises et que les 250 disponibles n'étaient pas suffisantes.
La deuxième surprise, elle est venue de Xavier Bertrand; contrairement aux précédentes éditions, où il avait pris l'habitude de s'exprimer et d'ouvrir le débat avec l'assistance, il a tout simplement décidé d'inverser les rôles en posant lui les questions au public et en demandant à tous de s'exprimer sans langue de bois.
Pour la clarté des échanges, trois thèmes étaient proposés par l'orateur:
Pourquoi nous avons perdu les élections?
3 mois après l'élection, quel regard portez-vous sur Emmanuel Macron?
Quels sont les sujets sur lesquels nous devons travailler en priorité?
Après quelques mots de bienvenue du maître des lieux, Etienne Suzzoni, le public impatient engageait le débat et sur les reproches formulés sur les raisons de cet échec à la présidentielle, chacun y est allé de son couplet.
Au hasard des reproches on retiendra quelques phrases du style "Les politiques ne font pas leur métier", " La grande erreur c'est ces primaires, le candidat naturel c'était Sarkozy", "seulement les militants à jour de leur cotisation auraient du voter"...
Ces premières réflexions ont entraîné des réponses comme par exemple celle de cette dame qui dit que croire que Sarkozy était le candidat idéal était faux car elle avait elle même senti le rejet des Français et qu'elle avait opté pour François Fillon.
Un François Fillon qui a été la cible d'une bonne partie du public lui reprochant de ne pas avoir décidé de passer la main au moment des affaires et du déclenchement médiatique.
Certains ont aussi reproché à la Droite d'avoir trop laissé faire et de ne pas avoir su apporter des réponses cinglantes au moment des dérives de l'affaire Fillon dans lesquelles les médias se sont engouffrés.
Un autre dira en parlant de Fillon: "Vous auriez du le pousser à partir"
Xavier Bertrand ne s'est pas comme l'on dit "débiné" face à ce florilège de critiques en rappelant qu'on lui avait reproché de demander à Fillon de partir et que ce dernier avait décidé de se maintenir en sous-estimant ses adversaires ou encore qu'il y avait de la part des instances une erreur d'analyse.
Et d'ajouter: " Certains étaient prêts à prendre le relais à la condition qu'on leur ouvre la voie royale".
Ou encore: "Cette élection était mal engagée dès le départ. Quand on perd 6 points entre la primaire et le 1er tour c'est compliqué. Je ne suis du reste pas persuadé que Fillon au second tour face à Macron l'aurait emporté".
Une autre personne ajoutera: " Lorsque Fillon a décidé de rester, le reproche que l'on peut faire à la droite c'est de ne pas avoir su vous unir au lieu de vous diviser"
Xavier Bertrand revenait sur le rôle des médias dans cette élection en s'inscrivant en faux: " cette élection était extravagante mais ce ne sont pas les médias qui font les élections et les exemples du passé ne manquent pas". Les élections, ce sont les français qui décident et j'ajouterai que les Français sont bourrés de bon sens. Il faut admettre une bonne fois pour toute, que le pouvoir ne nous appartient pas.
Lors des dernières élections, les français ont voté pour le "dégagisme".
Sur le bilan des 3 mois au pouvoir, malgré la dégringolade du Président dans les sondages, les avis sont plutôt favorables à Emmabuel Macron et, beaucoup saluent sa volonté d'aller vite dans les réformes. Toutefois, nombreux sont ceux à dire que pour l'heure si on ne peut faire trop de reproches au Président, il convient d'attendre et de voir, ajoutant "Ou ça passe ou ça casse".
De son côté Xavier Bertrand n'a pas manqué de souligner qu'aujourd'hui, sur l'échiquier politique il n"y avait pas grand chose à craindre de Marine Le Pen mais qu'en cas de retour de Marion Marechal Lepen aux affaires, comme il le croît, c'est d'elle que le danger viendra.
Jean-Pierre Door, député du Loiret a pris la parole pour dresser un tableau peu flatteur de ce qui se trame aujourd'hui à l'Assemblée Nationale et se dit inquiet pour la rentrée.
Nombreux sont ceux à dénoncer le comportement de la France insoumise et de la dangerosité d'un homme comme Mélenchon.
Le dernier volet a été celui des priorités pour l'avenir comme par exemple les énergies renouvelables, la gestion de l'eau, l'islamisme radical, les migrants, l'Europe, la question de l'identité, la justice, la Défense, le système de santé, les heures sup défiscalisées pour lesquelles on devrait revoir une autre formule plus attractive...
A plusieurs reprises, Xavier Bertrand s'est exprimé sur les raisons pour lesquelles il a décliné l'offre d'aller à Matignon: Je ne suis pas allé au Gouvernement parce que je suis fidèle à mes idées et je n'oublie pas".
Un buffet devait suivre.