« La mandature en place a fait son travail et a mis au point toute une série d’outils cinq années durant, lesquels ont produit une partie de leurs effets avec, en toile de fond, la mise en place de la prochaine collectivité unique » lâche Paul Giacobbi en guise d’ouverture de la conférence qui réunit la quasi-totalité de son état major avec notamment Antoine Orsini, Maria Giudicelli, Pierre Chaubon, Pierre Ghionga, Paul-Marie Bartoli, Antoine Ottavi, Anne-Marie Luciani et Pascal Miniconi. Il aborde les dossiers avec le sentiment du devoir accompli et en toute décontraction, surtout lorsqu’il évoque les gros dossiers.
Des lois spécifiques à la Corse
Ainsi, il estime devoir continuer tout ce qui a été entrepris ces dernières années mais lance sa première pique : « Je veux bien que Camille de Rocca Serra parle d’un article du code du travail qui existe déjà ; je veux bien que José Rossi demande des sous à l’Europe mais il aurait mieux fait lorsqu’il y était, de dépenser les sous de l’Europe ; je veux bien que Gilles Simeoni invente le riaquistu alors que nous avons fait le Padduc, ou invente une prime au logement alors même qu’elle existe depuis quatre ans à la CTC. Nous, nous voulons continuer sur les bases que nous avons, sur des moyens politiques. Aujourd’hui la Corse parle en son nom, elle se fait entendre. Nous avons fait la DSP des transports maritimes à Paris, nous l’avons négociée à Marseille. Nous travaillons et agissons ici, pour la Corse qui existe, qui n’est pas ridicule, la Corse parle, la Corse demande. Nous avons obtenu plusieurs lois spécifiques à la Corse durant la mandature :
Il faut rappeler le Conseil Constitutionnel s’y est opposé mais, précise Paul Giacobbi : « il n’empêche que nous avons obtenus des résultats. Voilà pour le bilan politique. »
Le coût de l’emprunt toxique
Paul Giacobbi estime que son équipe a parfaitement su rassembler et il ne se prive pas de le dire, surtout lorsqu’il avance : « J’entends beaucoup de critiques aujourd’hui, mais toutes les listes ont voté très largement ce que nous proposions alors même que certains sont très acerbes aujourd’hui et cela rend drôles leurs critiques…Sur le plan financier, on a remis un peu d’ordre. Je rappelle simplement que l’emprunt toxique de nos prédécesseurs a coûté 100 millions d’euros à la Corse. 25 millions de surcoût d’intérêt dans la mandature et pour en sortir, 75 millions d’euros qu’il a fallu financer pour s’assurer un retour à un emprunt 3,3. Malgré l’emprunt toxique, malgré la baisse des dotations, nous avons réussi à faire une capacité d’autofinancement de la CTC, une épargne de la CTC. Nous avons également obtenu le renouvellement de toutes les aides… »
Pour ce qui est de la Collectivité Unique, Paul Giacobbi a évoqué le travail qui a été entrepris, la préparation : « …Elle a été votée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, approuvée par le Gouvernement, il faut donc construire le détail des choses et qui mieux que Pierre Chaubon pourra faire aussi bien dans ce domaine, sans oublier Maria Giudicelli et le colossal travail entrepris. Beaucoup de gens ne savent pas de quoi ils parlent. J’aspire à prolonger un peu ce travail… »
Morceaux choisis…
De Pierre Chaubon, qui a rappelé ses 16 années d’Assemblée de Corse : « Les acquis de cette mandature sont incomparables : prudence, aménagement, développement durable, cultures, langue, fiscalité, institutions, un travail considérable. Le temps politique qui s’achève entrera dans l’histoire :
Antoine Orsini a évoqué l’économie, les finances, la fiscalité : « La priorité a été respectée dans la mise en place d’outils dans la structure économique qui doit encore évoluer. Le plan d’action et les filières, les besoins de la recherche et du développement de l’Université. La stratégie du secteur économique demeure la préoccupation majeure. La situation de la CTC est assainie…»
Pierre Ghionga : « La langue Corse est le pilier de notre politique. Nous continuons à défendre le projet de coofficialité, nous y arriverons. C’est un bienfait pour l’individu, pour la société, pour la cohésion sociale. L’environnement, c’est l’action phare de la CTC avec la protection du milieu marin, le parc naturel, Scandola, les Bouches, la Plaine Orientale sans oublier la réserve montagne. L’environnement crée l’économie. Que les chevaliers blancs assurent leurs arrières… »
Paul-Marie Bartoli : «Du travail, beaucoup de travail et des résultats sur nos routes, des travaux partout, nous sommes fiers, en période de crise, d’aider les entreprises insulaires comme nous sommes fiers d’avoir ramené l’apaisement dans les trains avec des recettes d’exploitation à la hausse. Les ports et aéroports, Figari qui a dépassé les 500 000 passagers, la CTC a tenu tous ses engagements, à tous les niveaux, la piste de Calvi etc.
Les ports, nous avons participé à la remise à niveau des structures, le dossier de la base St Joseph avance, les études pour le port de la Carbonite aussi. 2016 sera l’année de l’équilibre. Le dossier de la SNCM, le repreneur bénéficiera du traitement identique que les autres… »
Maria Giudicelli, à propos de la programmation pluriannuelle de l’Energie pour la Corse : « Nous ne faisons pas d’offres de Gascon, le projet pour la Corse en apporte toutes les garanties. Trois milliards d’euros ont été obtenus pour la loi énergétique, ils seront répartis sur l’ensemble de la région, la rénovation énergétique des bâtiments, le développement des énergies renouvelables, la construction et l’approvisionnement des deux centrales thermiques au gaz naturel… »
J. F.
Des lois spécifiques à la Corse
Ainsi, il estime devoir continuer tout ce qui a été entrepris ces dernières années mais lance sa première pique : « Je veux bien que Camille de Rocca Serra parle d’un article du code du travail qui existe déjà ; je veux bien que José Rossi demande des sous à l’Europe mais il aurait mieux fait lorsqu’il y était, de dépenser les sous de l’Europe ; je veux bien que Gilles Simeoni invente le riaquistu alors que nous avons fait le Padduc, ou invente une prime au logement alors même qu’elle existe depuis quatre ans à la CTC. Nous, nous voulons continuer sur les bases que nous avons, sur des moyens politiques. Aujourd’hui la Corse parle en son nom, elle se fait entendre. Nous avons fait la DSP des transports maritimes à Paris, nous l’avons négociée à Marseille. Nous travaillons et agissons ici, pour la Corse qui existe, qui n’est pas ridicule, la Corse parle, la Corse demande. Nous avons obtenu plusieurs lois spécifiques à la Corse durant la mandature :
- Sur la Collectivité Unique
- Sur l’Office Foncier
- Sur le Padduc
- Sur la prolongation des Arrêtés Miot
Il faut rappeler le Conseil Constitutionnel s’y est opposé mais, précise Paul Giacobbi : « il n’empêche que nous avons obtenus des résultats. Voilà pour le bilan politique. »
Le coût de l’emprunt toxique
Paul Giacobbi estime que son équipe a parfaitement su rassembler et il ne se prive pas de le dire, surtout lorsqu’il avance : « J’entends beaucoup de critiques aujourd’hui, mais toutes les listes ont voté très largement ce que nous proposions alors même que certains sont très acerbes aujourd’hui et cela rend drôles leurs critiques…Sur le plan financier, on a remis un peu d’ordre. Je rappelle simplement que l’emprunt toxique de nos prédécesseurs a coûté 100 millions d’euros à la Corse. 25 millions de surcoût d’intérêt dans la mandature et pour en sortir, 75 millions d’euros qu’il a fallu financer pour s’assurer un retour à un emprunt 3,3. Malgré l’emprunt toxique, malgré la baisse des dotations, nous avons réussi à faire une capacité d’autofinancement de la CTC, une épargne de la CTC. Nous avons également obtenu le renouvellement de toutes les aides… »
Pour ce qui est de la Collectivité Unique, Paul Giacobbi a évoqué le travail qui a été entrepris, la préparation : « …Elle a été votée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, approuvée par le Gouvernement, il faut donc construire le détail des choses et qui mieux que Pierre Chaubon pourra faire aussi bien dans ce domaine, sans oublier Maria Giudicelli et le colossal travail entrepris. Beaucoup de gens ne savent pas de quoi ils parlent. J’aspire à prolonger un peu ce travail… »
Morceaux choisis…
De Pierre Chaubon, qui a rappelé ses 16 années d’Assemblée de Corse : « Les acquis de cette mandature sont incomparables : prudence, aménagement, développement durable, cultures, langue, fiscalité, institutions, un travail considérable. Le temps politique qui s’achève entrera dans l’histoire :
- La fin de la violence, l’apaisement
- La Corse a dit ce qu’elle voulait pour son avenir
- La mention de la Corse dans la constitution
- La Collectivité Unique, lien entre le mandat qui s’achève et celui qui va commencer
Antoine Orsini a évoqué l’économie, les finances, la fiscalité : « La priorité a été respectée dans la mise en place d’outils dans la structure économique qui doit encore évoluer. Le plan d’action et les filières, les besoins de la recherche et du développement de l’Université. La stratégie du secteur économique demeure la préoccupation majeure. La situation de la CTC est assainie…»
Pierre Ghionga : « La langue Corse est le pilier de notre politique. Nous continuons à défendre le projet de coofficialité, nous y arriverons. C’est un bienfait pour l’individu, pour la société, pour la cohésion sociale. L’environnement, c’est l’action phare de la CTC avec la protection du milieu marin, le parc naturel, Scandola, les Bouches, la Plaine Orientale sans oublier la réserve montagne. L’environnement crée l’économie. Que les chevaliers blancs assurent leurs arrières… »
Paul-Marie Bartoli : «Du travail, beaucoup de travail et des résultats sur nos routes, des travaux partout, nous sommes fiers, en période de crise, d’aider les entreprises insulaires comme nous sommes fiers d’avoir ramené l’apaisement dans les trains avec des recettes d’exploitation à la hausse. Les ports et aéroports, Figari qui a dépassé les 500 000 passagers, la CTC a tenu tous ses engagements, à tous les niveaux, la piste de Calvi etc.
Les ports, nous avons participé à la remise à niveau des structures, le dossier de la base St Joseph avance, les études pour le port de la Carbonite aussi. 2016 sera l’année de l’équilibre. Le dossier de la SNCM, le repreneur bénéficiera du traitement identique que les autres… »
Maria Giudicelli, à propos de la programmation pluriannuelle de l’Energie pour la Corse : « Nous ne faisons pas d’offres de Gascon, le projet pour la Corse en apporte toutes les garanties. Trois milliards d’euros ont été obtenus pour la loi énergétique, ils seront répartis sur l’ensemble de la région, la rénovation énergétique des bâtiments, le développement des énergies renouvelables, la construction et l’approvisionnement des deux centrales thermiques au gaz naturel… »
J. F.