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Pierres, fusées, fumigènes et objets divers jetés d'un côté de la grille, tirs de grenades lacrymogènes de l'autre, ont ponctué un rassemblement qui avait répondu, lundi soir à Corte, à l'appel des trois syndicats étudiants : Ghjuventù Indipendentista, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa et Ghjuventù Paolina. Ces syndicats avaient décrété une journée "Universita morta" pour dénoncer les blessures graves à un œil infligées par les forces de l'ordre à un étudiant cortenais.
Les affrontements se sont longtemps poursuivis toute la soirée.
Ce n'est qu'un peu avant 23 heures au moment où un violent orage est tombé sur Corte que le calme est revenu. Il n'y a pas eu de blessés, mais les locaux de la gendarmerie auraient été endommagés. On faisait état par ailleurs d'une double interpellation parmi le groupe de manifestants qui, cagoulés ou le visage dissimulé sous des capuches, ont jeté une multitude de projectiles en direction des gendarmes mobiles.
Des lycéens avaient lancé le mouvement de protestation en tout début de matinée. Aussitôt imités par les étudiants. Après un débat dans l'amphithéâtre "Ribellu" animé par les mêmes syndicats, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la gendarmerie à l'heure où, à Reims, les supporters du Sporting, poursuivis pour "résistance violente" et "outrages", devaient être jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Tout le monde a pu suivre l'audience - presque en direct - sur les réseaux sociaux. Et tout le monde sait que leur procès, lié aux incidents qui se sont produits avec les forces de l'ordre à la fin de la rencontre Reims-Sporting au cours desquels un étudiant de 20 ans a été gravement blessé à un œil dont il aurait perdu l'usage, a été repoussé, à la demande de leurs défenseurs.
La prochaine audience a été fixée au 22 mars prochain. Si tous les supporters bastiais ont pu quitter le tribunal rémois libres, la justice ne leur a pas moins signifier l'obligation de se présenter au commissariat de Bastia 20 minutes avant le coup d'envoi de chaque match du Sporting et pendant la mi-temps.
Les affrontements se sont longtemps poursuivis toute la soirée.
Ce n'est qu'un peu avant 23 heures au moment où un violent orage est tombé sur Corte que le calme est revenu. Il n'y a pas eu de blessés, mais les locaux de la gendarmerie auraient été endommagés. On faisait état par ailleurs d'une double interpellation parmi le groupe de manifestants qui, cagoulés ou le visage dissimulé sous des capuches, ont jeté une multitude de projectiles en direction des gendarmes mobiles.
Des lycéens avaient lancé le mouvement de protestation en tout début de matinée. Aussitôt imités par les étudiants. Après un débat dans l'amphithéâtre "Ribellu" animé par les mêmes syndicats, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la gendarmerie à l'heure où, à Reims, les supporters du Sporting, poursuivis pour "résistance violente" et "outrages", devaient être jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Tout le monde a pu suivre l'audience - presque en direct - sur les réseaux sociaux. Et tout le monde sait que leur procès, lié aux incidents qui se sont produits avec les forces de l'ordre à la fin de la rencontre Reims-Sporting au cours desquels un étudiant de 20 ans a été gravement blessé à un œil dont il aurait perdu l'usage, a été repoussé, à la demande de leurs défenseurs.
La prochaine audience a été fixée au 22 mars prochain. Si tous les supporters bastiais ont pu quitter le tribunal rémois libres, la justice ne leur a pas moins signifier l'obligation de se présenter au commissariat de Bastia 20 minutes avant le coup d'envoi de chaque match du Sporting et pendant la mi-temps.