Gilles Simeoni, président de l’exécutif de Corse avait sollicité, en février 2016, Marisol Touraine, ministre de la santé, afin de lui faire part du surcoût lié à l’insularité.
Un an plus tard, soit, il y a quelques jours, le coefficient géographique attribué aux régions en fonction de ce handicap, s’est vu accroître de 3% pour la Corse.
L’occasion, pour l’exécutif ainsi que l’ARS, de convier la presse pour faire le point.
Concrètement, cette hausse (le coefficient géographique passe en Corse de 8% à 11%) va représenter 4,5 millions d’euros supplémentaire par an. Pour autant, les différents acteurs présents lors de cette conférence de presse, et composant un groupe de travail mis en place l’an dernier à l’initiative de Marisol Touraine ne semblent pas totalement satisfaits.
Ce groupe de travail, composé de l’ensemble des acteurs publics et privés du domaine de la santé a planché depuis un an sur de nombreux dossiers.
Deux enveloppes viennent s’ajouter à cette hausse, l’une à hauteur de 990 000 euros pour le service radiologie de Castellucciu, l’autre scindée en deux pour le centre hospitalier de Bastia (360 000 euros pour le service néonatologie et 1400 00 pour la neurochirurgie). « La réponse donnée par le ministère nous satisfait à moitié, souligne Gilles Simeoni, cela reste, certes, une avancée et nous en prenons acte, mais elle reste néanmoins encore insuffisante. »
Même son de cloche, du côté de Jean-Luc Pesce, directeur de l’hôpital d’Ajaccio et Georges Nivesse, son homologue de Castellucciu. « Ce geste est significatif, c’est un accompagnement mais il ne reste qu’une étape. »
En d’autres termes, il n’y aurait pas photo ! Le verre est bien à moitié vide.
Un an plus tard, soit, il y a quelques jours, le coefficient géographique attribué aux régions en fonction de ce handicap, s’est vu accroître de 3% pour la Corse.
L’occasion, pour l’exécutif ainsi que l’ARS, de convier la presse pour faire le point.
Concrètement, cette hausse (le coefficient géographique passe en Corse de 8% à 11%) va représenter 4,5 millions d’euros supplémentaire par an. Pour autant, les différents acteurs présents lors de cette conférence de presse, et composant un groupe de travail mis en place l’an dernier à l’initiative de Marisol Touraine ne semblent pas totalement satisfaits.
Ce groupe de travail, composé de l’ensemble des acteurs publics et privés du domaine de la santé a planché depuis un an sur de nombreux dossiers.
Deux enveloppes viennent s’ajouter à cette hausse, l’une à hauteur de 990 000 euros pour le service radiologie de Castellucciu, l’autre scindée en deux pour le centre hospitalier de Bastia (360 000 euros pour le service néonatologie et 1400 00 pour la neurochirurgie). « La réponse donnée par le ministère nous satisfait à moitié, souligne Gilles Simeoni, cela reste, certes, une avancée et nous en prenons acte, mais elle reste néanmoins encore insuffisante. »
Même son de cloche, du côté de Jean-Luc Pesce, directeur de l’hôpital d’Ajaccio et Georges Nivesse, son homologue de Castellucciu. « Ce geste est significatif, c’est un accompagnement mais il ne reste qu’une étape. »
En d’autres termes, il n’y aurait pas photo ! Le verre est bien à moitié vide.