Saveriu Luciani, conseiller exécutif et président de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC), dans son bureau de l'OEHC.
- Comment appréhendez-vous votre nouvelle mission de président de l’Office hydraulique ?
- C’est une grande satisfaction, personnelle d'abord, mais aussi partagée, pour un militant nationaliste de se retrouver à la tête d’un tel outil. C’est incontestablement l'outil majeur de l'aménagement du territoire. Il contribue, donc, à l'effort du gouvernement de la Corse au service du développement. L’eau est un élément fondamental du développement futur et se pose comme un enjeu environnemental du 21ème siècle. Il nous faut impérativement décliner notre mission en posant les premiers jalons de notre politique. Certes, la mandature, qui s'ouvre, est courte. Mais, même courte, comme tous les autres présidents d’agences et offices, je m'inscris, parce que je reste un militant, dans une perspective de long terme. L'important, en l'état, est de jeter les bases d’une démarche offensive et pérenne, d’élaborer une feuille de route permettant d’appréhender le développement et l’avenir de notre pays avec un maximum de sécurité.
- Quel est l’enjeu ?
- L’enjeu est pluriel pour l'OEHC. Il dépasse la simple distribution de l’eau et sa vieille image, héritée de l'histoire de ce pays, de l'irrigation agricole. De l’eau, dépend aussi la vie de tous les Corses, des populations des bassins de vie qui ont vocation à se développer, car elle est au cœur de l'action économique. Je pense, par exemple, à des activités comme le tourisme estival qui draine des centaines de milliers de personnes, notamment dans les régions très sensibles de la Balagne ou de l’Extrême-Sud. Dans ce contexte - n'oublions pas que, pour l'heure, le Sud-est connait un déficit pluviométrique avéré - il est clair que l’outil doit évoluer rapidement pour remplir ses missions à plein.
- Justement, l’automne et l’hiver ont été très secs. Quelle est la situation de la réserve en eau ?
- La situation actuelle de remplissage des ouvrages de stockage est satisfaisante partout en Corse, que ce soit en Plaine Orientale, en Balagna, dans le Nebbiu et le Sartinese, sauf dans l’Extrême-Sud. Le barrage de l’Ospedale, qui a une capacité de 3,2 millions de m3, est en début de remplissage. Le barrage de Figari, qui a une capacité de 5,7 millions de m3, est rempli à un peu plus d’un tiers de sa capacité. Compte tenu de l’importance du barrage de l’Ospedale pour l’alimentation en eau potable, et du fait qu’en l’absence de bassin versant significatif, son remplissage se fait à partir de l’Asinau par une canalisation avec un débit restreint (de l’ordre de 500 000 m3/mois), on peut s’attendre à une saison estivale délicate pour la microrégion.
- Que comptez-vous faire pour y remédier ?
- Nous allons, ces prochaines semaines, effectuer un tour de Corse, visiter l’ensemble des secteurs d’intervention de l’Office, rencontrer nos équipes et faire le point sur l’avancement des travaux en cours. Nous rencontrerons, également, les représentants du monde agricole, en étroite collaboration avec l’ODARC. Des chantiers sont déjà en cours, notamment des travaux d’extensions structurantes de Cauria et Sarrola Carcopinu. Des opérations lourdes sont menées en Balagne pour réhabiliter la réserve de Salvi et mettre aux normes la station de traitement d’eau potable de Calvi. Des travaux sont nécessaires sur la Plaine Orientale, suite aux intempéries du 2 octobre 2015. Il y a, aussi, au quotidien, des interventions pour densifier les réseaux ou assurer la maintenance des ouvrages.
- C’est une grande satisfaction, personnelle d'abord, mais aussi partagée, pour un militant nationaliste de se retrouver à la tête d’un tel outil. C’est incontestablement l'outil majeur de l'aménagement du territoire. Il contribue, donc, à l'effort du gouvernement de la Corse au service du développement. L’eau est un élément fondamental du développement futur et se pose comme un enjeu environnemental du 21ème siècle. Il nous faut impérativement décliner notre mission en posant les premiers jalons de notre politique. Certes, la mandature, qui s'ouvre, est courte. Mais, même courte, comme tous les autres présidents d’agences et offices, je m'inscris, parce que je reste un militant, dans une perspective de long terme. L'important, en l'état, est de jeter les bases d’une démarche offensive et pérenne, d’élaborer une feuille de route permettant d’appréhender le développement et l’avenir de notre pays avec un maximum de sécurité.
- Quel est l’enjeu ?
- L’enjeu est pluriel pour l'OEHC. Il dépasse la simple distribution de l’eau et sa vieille image, héritée de l'histoire de ce pays, de l'irrigation agricole. De l’eau, dépend aussi la vie de tous les Corses, des populations des bassins de vie qui ont vocation à se développer, car elle est au cœur de l'action économique. Je pense, par exemple, à des activités comme le tourisme estival qui draine des centaines de milliers de personnes, notamment dans les régions très sensibles de la Balagne ou de l’Extrême-Sud. Dans ce contexte - n'oublions pas que, pour l'heure, le Sud-est connait un déficit pluviométrique avéré - il est clair que l’outil doit évoluer rapidement pour remplir ses missions à plein.
- Justement, l’automne et l’hiver ont été très secs. Quelle est la situation de la réserve en eau ?
- La situation actuelle de remplissage des ouvrages de stockage est satisfaisante partout en Corse, que ce soit en Plaine Orientale, en Balagna, dans le Nebbiu et le Sartinese, sauf dans l’Extrême-Sud. Le barrage de l’Ospedale, qui a une capacité de 3,2 millions de m3, est en début de remplissage. Le barrage de Figari, qui a une capacité de 5,7 millions de m3, est rempli à un peu plus d’un tiers de sa capacité. Compte tenu de l’importance du barrage de l’Ospedale pour l’alimentation en eau potable, et du fait qu’en l’absence de bassin versant significatif, son remplissage se fait à partir de l’Asinau par une canalisation avec un débit restreint (de l’ordre de 500 000 m3/mois), on peut s’attendre à une saison estivale délicate pour la microrégion.
- Que comptez-vous faire pour y remédier ?
- Nous allons, ces prochaines semaines, effectuer un tour de Corse, visiter l’ensemble des secteurs d’intervention de l’Office, rencontrer nos équipes et faire le point sur l’avancement des travaux en cours. Nous rencontrerons, également, les représentants du monde agricole, en étroite collaboration avec l’ODARC. Des chantiers sont déjà en cours, notamment des travaux d’extensions structurantes de Cauria et Sarrola Carcopinu. Des opérations lourdes sont menées en Balagne pour réhabiliter la réserve de Salvi et mettre aux normes la station de traitement d’eau potable de Calvi. Des travaux sont nécessaires sur la Plaine Orientale, suite aux intempéries du 2 octobre 2015. Il y a, aussi, au quotidien, des interventions pour densifier les réseaux ou assurer la maintenance des ouvrages.
- Vous parlez d’une nouvelle feuille de route. En quoi consiste-t-elle ?
- Elle part de notre volonté de promouvoir activement la mise en œuvre d’une politique hydraulique prenant pleinement en compte la nécessaire sécurisation de l’alimentation en eau de la Corse. Au regard des incidences déjà très perceptibles du changement climatique, nous entendons créer les conditions d’une situation maitrisée, rendant pérenne la poursuite d’un développement équilibré, dans le respect des préoccupations environnementales.
- Quels seront les principales orientations ?
- Il y a plusieurs pistes. D’abord, compte tenu des incidences du réchauffement climatique, il faut améliorer la connaissance. Pour cela, nous mettons en place un service hydro-climatologique permettant de mieux suivre la problématique de la ressource en eau, notamment le débit des cours d’eau, et de réaliser les études nécessaires à l’anticipation des ressources disponibles dans les diverses situations susceptibles d’être rencontrées. Ensuite, il faut lutter contre le gaspillage et promouvoir l’utilisation rationnelle de l’eau.
- De quelle façon ?
- Il faut, comme pour les déchets et le tri sélectif, sensibiliser les gens à l’utilisation et à la gestion de la ressource. Il faut changer leur regard et leur expliquer que l’eau n’est pas inépuisable et qu'elle n’est pas gratuite. La recevoir chez soi est le fruit du travail des hommes et d’investissements très lourds qui ont déjà été engagés dans le cadre du PEI (Plan exceptionnel d’investissements) ou qui le seront, nous l'espérons, bientôt, notamment au titre de la 3ème convention d'application qui prévoit un investissement de 30 millions d'euros. Nous héritons d'un réseau en partie vétuste, qui a besoin d'être rénové, étendu et interconnecté pour diminuer la dépendance des territoires. Ses rendements doivent être améliorés grâce au développement de la débimétrie, à la mise en place d’une structure dédiée à l’instrumentation et la recherche de fuite et au remplacement des canalisations sujettes aux casses les plus fréquentes, et donc aux pertes d’eau les plus nombreuses.
- Ces améliorations de réseau ne sont-elles pas en cours ?
- Deux dossiers, concernant le Sud-Est et la Plaine Orientale, aux montants respectifs de 1,5 million € et de 1,1 million €, ont été votés par l’Assemblée de Corse, mais n’ont pas, à ce jour, reçus de financement au titre du PEI. L’amélioration de la gestion permettra aussi de réduire les coûts, notamment énergétiques. Elle est rendue impérative par la réduction des débits moyens prélevables dans les cours d’eau et l’accroissement des périodes d’étiage, conséquences du réchauffement climatique. Le but est de veiller, par des contrôles de terrain accrus et une vérification systématique des comptages, à ce que l’eau soit facturée. Nous lancerons une campagne de sensibilisation et d’information en ce sens. Le défi environnemental passe, aussi, par une bonne gestion de l’eau, notamment en Méditerranée.
- Sera-ce suffisant pour éviter les pénuries d’eau en Corse ?
- L’eau, d’aujourd’hui, ne peut plus être utilisée comme dans les années 60. La demande est très forte, tant en eau brute qu’en eau potable. La Corse, qui est l’île la mieux pourvue en eau de Méditerranée, est en retard en termes de stockage. Elle est en deçà du seuil souhaité. Il faut, donc, s’orienter vers une gestion pluriannuelle du stockage pour anticiper les besoins futurs. Ce qui n’a jamais été fait jusqu’à présent. Il faut, pour cela, inventer un nouveau regard visant à développer les interconnexions et passer de stockages annuels (remplissage hivernal – utilisation estivale) à des stockages interannuels pour faire face à un hiver sec. Un effort puissant doit être fait pour réaliser les ouvrages structurants nécessaires.
- Elle part de notre volonté de promouvoir activement la mise en œuvre d’une politique hydraulique prenant pleinement en compte la nécessaire sécurisation de l’alimentation en eau de la Corse. Au regard des incidences déjà très perceptibles du changement climatique, nous entendons créer les conditions d’une situation maitrisée, rendant pérenne la poursuite d’un développement équilibré, dans le respect des préoccupations environnementales.
- Quels seront les principales orientations ?
- Il y a plusieurs pistes. D’abord, compte tenu des incidences du réchauffement climatique, il faut améliorer la connaissance. Pour cela, nous mettons en place un service hydro-climatologique permettant de mieux suivre la problématique de la ressource en eau, notamment le débit des cours d’eau, et de réaliser les études nécessaires à l’anticipation des ressources disponibles dans les diverses situations susceptibles d’être rencontrées. Ensuite, il faut lutter contre le gaspillage et promouvoir l’utilisation rationnelle de l’eau.
- De quelle façon ?
- Il faut, comme pour les déchets et le tri sélectif, sensibiliser les gens à l’utilisation et à la gestion de la ressource. Il faut changer leur regard et leur expliquer que l’eau n’est pas inépuisable et qu'elle n’est pas gratuite. La recevoir chez soi est le fruit du travail des hommes et d’investissements très lourds qui ont déjà été engagés dans le cadre du PEI (Plan exceptionnel d’investissements) ou qui le seront, nous l'espérons, bientôt, notamment au titre de la 3ème convention d'application qui prévoit un investissement de 30 millions d'euros. Nous héritons d'un réseau en partie vétuste, qui a besoin d'être rénové, étendu et interconnecté pour diminuer la dépendance des territoires. Ses rendements doivent être améliorés grâce au développement de la débimétrie, à la mise en place d’une structure dédiée à l’instrumentation et la recherche de fuite et au remplacement des canalisations sujettes aux casses les plus fréquentes, et donc aux pertes d’eau les plus nombreuses.
- Ces améliorations de réseau ne sont-elles pas en cours ?
- Deux dossiers, concernant le Sud-Est et la Plaine Orientale, aux montants respectifs de 1,5 million € et de 1,1 million €, ont été votés par l’Assemblée de Corse, mais n’ont pas, à ce jour, reçus de financement au titre du PEI. L’amélioration de la gestion permettra aussi de réduire les coûts, notamment énergétiques. Elle est rendue impérative par la réduction des débits moyens prélevables dans les cours d’eau et l’accroissement des périodes d’étiage, conséquences du réchauffement climatique. Le but est de veiller, par des contrôles de terrain accrus et une vérification systématique des comptages, à ce que l’eau soit facturée. Nous lancerons une campagne de sensibilisation et d’information en ce sens. Le défi environnemental passe, aussi, par une bonne gestion de l’eau, notamment en Méditerranée.
- Sera-ce suffisant pour éviter les pénuries d’eau en Corse ?
- L’eau, d’aujourd’hui, ne peut plus être utilisée comme dans les années 60. La demande est très forte, tant en eau brute qu’en eau potable. La Corse, qui est l’île la mieux pourvue en eau de Méditerranée, est en retard en termes de stockage. Elle est en deçà du seuil souhaité. Il faut, donc, s’orienter vers une gestion pluriannuelle du stockage pour anticiper les besoins futurs. Ce qui n’a jamais été fait jusqu’à présent. Il faut, pour cela, inventer un nouveau regard visant à développer les interconnexions et passer de stockages annuels (remplissage hivernal – utilisation estivale) à des stockages interannuels pour faire face à un hiver sec. Un effort puissant doit être fait pour réaliser les ouvrages structurants nécessaires.
- Des travaux seront-ils faits sur les barrages existants ?
- Oui ! Il faut poursuivre et accentuer l’effort de remise à niveau et de mise aux normes des infrastructures. Les barrages devront faire l’objet d’un programme important de travaux liés à la révision des capacités d’évacuation des crues. On peut envisager la construction de stockages supplémentaires dans le Sud-Est, où la vigilance est de mise (Barrage du Cavu), en Balagna (retenue de Sambuccu), mais aussi des ouvrages à vocation mixte pour l’alimentation en eau et hydroélectricité sur le Taravu et le Liamone. L’objectif est d’atteindre l’indépendance énergétique. Tout cela dépend de la mobilisation, je le répète, des fonds du PEI où 30 millions € sont prévus pour l’eau et l’assainissement.
- L’argent est le nerf de la guerre. L’Exécutif avoue avoir trouvé la CTC et ses satellites dans un état « catastrophique ». Quel est l’état financier de l’OEHC ?
- Il faut, d’abord, rappeler que l’Office hydraulique est un EPIC, qu’il fonctionne, donc, comme une entreprise. Le montant de la créance, en ce début janvier, s'élève à près de 12 millions €. A peine arrivés, nous sommes déjà confrontés à une situation très délicate. S'il est clair que l’Office a souvent été confronté à ce genre de problèmes, il est impératif de retrouver rapidement une bonne santé financière. L’un de nos objectifs sera, donc, à terme, de pallier cette faiblesse du recouvrement et de mettre en œuvre, de manière pérenne, une méthode appropriée.
- C’est-à-dire ?
- Nous avons, d’un point de vue politique et financier, intérêt à engager un plan stratégique ambitieux pour l'OEHC. Il doit pouvoir augmenter son volume d'activités, avec des activités nouvelles qui s'orienteraient notamment vers des prestations inédites pour l'heure, à forte valeur ajoutée, dans le domaine de l'informatique industrielle, par exemple. Plusieurs pistes sont à l'étude et soumises au débat. En tout état de cause, une chose est sûre: il est primordial que le savoir-faire de l’Office soit mis au service de la Corse. L’OEHC ne peut pas se contenter d’être un simple irrigant de jardin ! Notre vocation est multiple parce que l’eau touche toutes les activités économiques, et que nous devons faire le point sur les potentialités d'un outil, aujourd’hui pour le moins en sous régime. En tant que Nationalistes corses, nous estimons que, comme tous les autres outils de la CTC, il doit tourner à plein. Nous n’avons d’autre devoir, en tant qu’élu, en tant que président d’office et en tant qu’office, que celui d’être pleinement au service du peuple corse.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Oui ! Il faut poursuivre et accentuer l’effort de remise à niveau et de mise aux normes des infrastructures. Les barrages devront faire l’objet d’un programme important de travaux liés à la révision des capacités d’évacuation des crues. On peut envisager la construction de stockages supplémentaires dans le Sud-Est, où la vigilance est de mise (Barrage du Cavu), en Balagna (retenue de Sambuccu), mais aussi des ouvrages à vocation mixte pour l’alimentation en eau et hydroélectricité sur le Taravu et le Liamone. L’objectif est d’atteindre l’indépendance énergétique. Tout cela dépend de la mobilisation, je le répète, des fonds du PEI où 30 millions € sont prévus pour l’eau et l’assainissement.
- L’argent est le nerf de la guerre. L’Exécutif avoue avoir trouvé la CTC et ses satellites dans un état « catastrophique ». Quel est l’état financier de l’OEHC ?
- Il faut, d’abord, rappeler que l’Office hydraulique est un EPIC, qu’il fonctionne, donc, comme une entreprise. Le montant de la créance, en ce début janvier, s'élève à près de 12 millions €. A peine arrivés, nous sommes déjà confrontés à une situation très délicate. S'il est clair que l’Office a souvent été confronté à ce genre de problèmes, il est impératif de retrouver rapidement une bonne santé financière. L’un de nos objectifs sera, donc, à terme, de pallier cette faiblesse du recouvrement et de mettre en œuvre, de manière pérenne, une méthode appropriée.
- C’est-à-dire ?
- Nous avons, d’un point de vue politique et financier, intérêt à engager un plan stratégique ambitieux pour l'OEHC. Il doit pouvoir augmenter son volume d'activités, avec des activités nouvelles qui s'orienteraient notamment vers des prestations inédites pour l'heure, à forte valeur ajoutée, dans le domaine de l'informatique industrielle, par exemple. Plusieurs pistes sont à l'étude et soumises au débat. En tout état de cause, une chose est sûre: il est primordial que le savoir-faire de l’Office soit mis au service de la Corse. L’OEHC ne peut pas se contenter d’être un simple irrigant de jardin ! Notre vocation est multiple parce que l’eau touche toutes les activités économiques, et que nous devons faire le point sur les potentialités d'un outil, aujourd’hui pour le moins en sous régime. En tant que Nationalistes corses, nous estimons que, comme tous les autres outils de la CTC, il doit tourner à plein. Nous n’avons d’autre devoir, en tant qu’élu, en tant que président d’office et en tant qu’office, que celui d’être pleinement au service du peuple corse.
Propos recueillis par Nicole MARI.