Il faisait chaud dimanche matin au bas de la place Saint-Nicolas et bien plus encore devant la mairie de Bastia, puis devant les grilles de la Préfecture ou dans certains quartiers de Lupino et jusqu'à l'hôpital où plusieurs centaines de personnes, résidant pour la plupart à Sisco, sont venues dire leur colère au lendemain de "l'agression" dont été victimes plusieurs adolescents de la commune et leurs parents venus, ensuite, à leur rescousse.
Au lendemain de cette soirée qui aurait s'achever de façon tragique les faits, dénoncés unanimement et avec force par tous, faisaient l'objet de toutes les conversations et la tension vive de la veille est remontée de plusieurs degrés lorsqu'une jeune fille mineure a témoigné publiquement de ce qu'elle avait vu la veille dans la crique de Siscu.
"On était à la crique où des Maghrébins se baignaient habillés. A ce moment nous avons vu un touriste qui prenait une photo du paysage. Les Maghrébins ont commencé à les insulter. Dans le même temps une femme qui se baignait a reçu des cailloux de leur part. Un peu après un ami a pris à son tour une photo. Les mêmes personnes nous ont dit alors : "on va arriver", "on va arriver". Quelques instants après ils étaient au bas de la crique. Ils ont alors frappé sans parler . Un de mes amis a essayé de défendre un des jeunes qui était en train de se faire agresser. C'est là qu'ils ont sorti la hachette avec laquelle il l'ont frappé sur la tête.… Nous avons entre 15 et 18 ans. Eux de 40 à 50 ans environ…"
La suite ?
C'est l'arrivée des parents et des amis des jeunes gens, repoussés par des jets de pierre, des harpons et des coups de flèches ainsi que les personnes, qui étaient rassemblées à Bastia ayant pris une part, active, la veille à la défenses jeunes, le rappellent dans notre vidéo.
Au lendemain de cette soirée qui aurait s'achever de façon tragique les faits, dénoncés unanimement et avec force par tous, faisaient l'objet de toutes les conversations et la tension vive de la veille est remontée de plusieurs degrés lorsqu'une jeune fille mineure a témoigné publiquement de ce qu'elle avait vu la veille dans la crique de Siscu.
"On était à la crique où des Maghrébins se baignaient habillés. A ce moment nous avons vu un touriste qui prenait une photo du paysage. Les Maghrébins ont commencé à les insulter. Dans le même temps une femme qui se baignait a reçu des cailloux de leur part. Un peu après un ami a pris à son tour une photo. Les mêmes personnes nous ont dit alors : "on va arriver", "on va arriver". Quelques instants après ils étaient au bas de la crique. Ils ont alors frappé sans parler . Un de mes amis a essayé de défendre un des jeunes qui était en train de se faire agresser. C'est là qu'ils ont sorti la hachette avec laquelle il l'ont frappé sur la tête.… Nous avons entre 15 et 18 ans. Eux de 40 à 50 ans environ…"
La suite ?
C'est l'arrivée des parents et des amis des jeunes gens, repoussés par des jets de pierre, des harpons et des coups de flèches ainsi que les personnes, qui étaient rassemblées à Bastia ayant pris une part, active, la veille à la défenses jeunes, le rappellent dans notre vidéo.
Au terme du rassemblement devant la mairie de Bastia, où Ange-Pierre Vivoni, qui a essayé de jouer les modérateurs, annonçait qu'il réunirait exceptionnellement le conseil municipal de la commune dans le courant de l'après-midi de dimanche, un cortège de plusieurs centaines de personnes a pris la direction de la préfecture de Haute-Corse.
La face à colère réelle, mais contenue, de tous les participants au rassemblement, une délégation d'une dizaine de personnes était reçue par Dominique Schuffenecker, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse et Alexandre Sanz, directeur de cabinet du préfet du département.
A la sortie la déception était évidente dans le propos tenu par le porte-parole de la délégation siscaise. (notre vidéo)
C'est ce qui, sans doute, a motivé toutes les personnes qui s'étaient réunies pour la circonstance à poursuivre leur mouvement Ainsi, le cortège motorisé, cette fois,a pris la direction des quartiers Sud de la ville et de Lupino, arpentés à pied, et sans véritables incidents, jusqu'à l'hôpital de Falconaja.
Mais la tension n'est pas retombée pour autant.
Dans le courant de l'après-midi un autre rassemblement était prévu à Erbalonga où les victimes les plus jeunes de cet affrontement devaient être entendues par les gendarmes…
La face à colère réelle, mais contenue, de tous les participants au rassemblement, une délégation d'une dizaine de personnes était reçue par Dominique Schuffenecker, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse et Alexandre Sanz, directeur de cabinet du préfet du département.
A la sortie la déception était évidente dans le propos tenu par le porte-parole de la délégation siscaise. (notre vidéo)
C'est ce qui, sans doute, a motivé toutes les personnes qui s'étaient réunies pour la circonstance à poursuivre leur mouvement Ainsi, le cortège motorisé, cette fois,a pris la direction des quartiers Sud de la ville et de Lupino, arpentés à pied, et sans véritables incidents, jusqu'à l'hôpital de Falconaja.
Mais la tension n'est pas retombée pour autant.
Dans le courant de l'après-midi un autre rassemblement était prévu à Erbalonga où les victimes les plus jeunes de cet affrontement devaient être entendues par les gendarmes…