Mise en protection des vestiges du baptistère
Un antiquarium actuellement en travaux mettra les vestiges en valeur dans quelques mois. Ils apparaîtront sous verre dans une allée qui rejoindra le cours Napoléon. Pour l’instant les préparatifs concernent leur protection. La partie concernant les fouilles est en train d'être recouverte de plusieurs couches d'un film protecteur spécial et de terre.
L'enceinte actuelle en parpaings sera progressivement enlevée dans le courant de cette semaine pour être remplacée par des palissades le temps du chantier.
Un chantier qui entraînera des restrictions de stationnement boulevard Dominique Paoli à partir de la rue Docteur Del Pellegrino, côté gauche et rue Comte Marbeuf le long de la place. La vitesse sera limitée à 30 km/h dans la zone du chantier.
L’intérêt archéologique du quartier a été souligné à maintes reprises depuis 1738 et les découvertes réalisées au gré des travaux agricoles et d’urbanisation ont conduit les historiens à localiser dans ce secteur l’agglomération antique d’Ajaccio. C’est aussi ici que se trouvait le siège épiscopal, mentionné pour la première fois dans une lettre du pape Grégoire le Grand datée de 601. Le groupe cathédral était placé sous le vocable de saint Jean et de saint Eufrase, dont les reliques furent peut être transportées en Corse par les évêques africains lors de la persécution vandale du Ve siècle.
Le site d’Ajaccio vient compléter la connaissance des ensembles baptismaux de la même période en Corse comme ceux de Mariana, Sagone, Bravone ou Rescamone.
L'enceinte actuelle en parpaings sera progressivement enlevée dans le courant de cette semaine pour être remplacée par des palissades le temps du chantier.
Un chantier qui entraînera des restrictions de stationnement boulevard Dominique Paoli à partir de la rue Docteur Del Pellegrino, côté gauche et rue Comte Marbeuf le long de la place. La vitesse sera limitée à 30 km/h dans la zone du chantier.
L’intérêt archéologique du quartier a été souligné à maintes reprises depuis 1738 et les découvertes réalisées au gré des travaux agricoles et d’urbanisation ont conduit les historiens à localiser dans ce secteur l’agglomération antique d’Ajaccio. C’est aussi ici que se trouvait le siège épiscopal, mentionné pour la première fois dans une lettre du pape Grégoire le Grand datée de 601. Le groupe cathédral était placé sous le vocable de saint Jean et de saint Eufrase, dont les reliques furent peut être transportées en Corse par les évêques africains lors de la persécution vandale du Ve siècle.
Le site d’Ajaccio vient compléter la connaissance des ensembles baptismaux de la même période en Corse comme ceux de Mariana, Sagone, Bravone ou Rescamone.