En septembre 2017, Sabrina Débusquât, auteure de “J’arrête la pilule”, relançait le débat sur les risques liés à la pilule contraceptive. Alertée par les témoignages des femmes et par son propre vécu de la contraception orale, cette jeune journaliste indépendante, spécialisée sur la santé des femmes, a réalisé une enquête sur les effets secondaires de la pilule et ouvert le débat sur la nécessité de faire évoluer la contraception, pour le bien de la femme.
« Produit cancérigène de première catégorie et perturbateur endocrinien, la pilule génère des carences chroniques en vitamines et minéraux essentiels. On la suspecte également d’être en partie responsable des épidémies d’endométriose, d’infertilité et de cancer du sein. La science, censée de nous en informer, se révèle défaillante en la matière. Pendant ce temps-là, une industrie multimillionnaire prospère sans aucun scrupule ». affirme la journaliste. « Critiquer la pilule n’est pas revenir en arrière. C’est au contraire balayer les peurs du passé pour avancer avec les exigences féministes actuelles. C’est donner à la parole des femmes une place qu’elle n’avait pas quand la pilule a été créée. C’est affiner les droits précédemment conquis. Osons nous exprimer. Osons rêver pour que l’impensable d’aujourd’hui devienne à son tour la banalité que d’autres voudront dépasser demain. Comme l’ont fait celles et ceux qui nous ont précédés. ».
Mais existe-t-il une autre solution aussi efficace que la pilule ? Quels sont les espoirs pour la contraception du futur ? Sabrina Débusquât, qui revendique une contraception sans souffrance, non polluante et égalitaire, apportera sa vision du « no pilule » demain à 14h lors d’une conférence à l’Hotel la Madrague de Luciana.
(entrée libre)