Jean-Baptiste Croce, président de l’association, le confirme : « Le festival ne pouvant se tenir à ses dates habituelles, nous avons guetté la réouverture des salles. Pas question pour nous de proposer une édition en ligne. Un festival doit être festif, ce n’est pas uniquement passer des films. Nous voulions à tout prix renouer avec la culture, le cinéma et surtout avec notre public. »
Un public très attaché à l’évènement mais qui risque d’être moins nombreux cette année. Les salles auront encore une jauge à 65% sur cette période et le théâtre, qui accueille habituellement la manifestation, ne proposera que trois séances : « Pour le Théâtre aussi c’est la reprise. Ils ont un programme chargé à rattraper. Nous avons obtenu trois dates, les 11, 17 et 18 juin. Les séances auront lieu à 19 heures avec une jauge d’environ 500 personnes. Nous sommes à l’affût si une 4e date se libère. Mais notre public pourra voir tous les films au Studio. Ils passeront chacun deux fois. » En effet, en plus des trois séances de 19 heures au Théâtre, les films seront diffusés du 11 au 20 juin, au cinéma Le Studio, à 14 heures et 18h30. Il y aura également moins de films qu’en temps normal : « Notre programmation était bouclée en fin d’année dernière. Nous étions prête à montrer 25 longs métrages en février. Au final, pour cette édition réduite, nous en avons conservé la moitié. »
Panorama
Parmi cette sélection, les spectateurs bastiais pourront découvrir en exclusivité et en première nationale, le film de Giorgo Diritti, Volevo Nascondermi, qui vient de rafler sept Donatello, l’équivalent des César italiens. « Dont celui de meilleur film, meilleur réalisateur et surtout meilleur acteur pour Elio Germano », confirme Batì. Le comédien italien a d’ailleurs déjà obtenu l’Ours d'Argent du Meilleur acteur à Berlin pour ce rôle d’Antonio Ligabue, peintre italien fou et difforme.
Francesco Bruni, grand habitué de Bastia où ses deux films avaient été présentés – Scialla ! et Noi Quattro – fera l’ouverture avec son nouveau long métrage Cosa Sarà, une étude de mœurs bien dans l’esprit commedia dell’arte avec l’acteur Kim Rossi-Stuart.
Gabriele Muccino aussi est de retour. Le réalisateur de Juste un Baiser, parti quelques temps poursuivre sa carrière aux USA, revient avec un film choral, Gli anni piu belli, que l’on espère plus réussi que son précédent, Une famille italienne.
Côté comédie, le public bastiais, en grand amateur, devrait aussi se délecter de Cambio tutto de Guido Chiesa avec Valentina Lodovina, la révélation de La Giusta Distanza (2007) même si on lui préfèrera l’humour tout en tendresse de Gianni de Gregorio dont Citoyens du Monde sera à l’affiche. On a hâte de découvrir la nouvelle comédie du réalisateur de Pranzo di ferragosto (2019) ou Gianni e le donne (2011).
L’événement Sarde
Dans cette section panorama, on guettera aussi avec intérêt le nouveau film de Ferzan Ozpetek, La Dea Fortuna, doublement primé au Donatello en 2020 dont le prix de la meilleure actrice pour Jasmine Trinca. Le réalisateur d’origine turque continue à scruter la société italienne et les rapports humains avec intelligence. Dans la catégorie Ciné memoria, c’est La prima notte di quiete de Valerio Zurlini (1972) avec Alain Delon qui sera présenté. Enfin, dans la nouvelle section « Regard sur le cinéma sarde », on attend avec impatience de découvrir L’Agnello du jeune réalisateur Mario Piredda. Ce premier long métrage a tout raflé au dernier festival italien d’Annecy – prix du jury, du public et du jury jeune–, un sacré gage de qualité. Ce film âpre, ancré dans son territoire, est loin des habituels clichés du cinéma transalpin. A noter qu’une partie des dialogues est en Sarde.
À côté des films
Si le Festival nous régale en cinéma italien, il proposera cette année encore un salon littéraire en partenariat avec l’association Musa Nostra sur le thème : « Quel regard les auteurs corses portent-ils sur la littérature italienne ? ». Cette rencontre avec des auteurs insulaires, animée par Marie-France Bereni-Canazzi et Oreste Sacchelli, se tiendra place Guasco. Enfin, afin de clôturer cette édition particulière en musique, un concert organisé par la Dante Alighieri, aura lieu le 19 juin au Palais des Gouverneurs.
Le programme complet est à retrouver sur le site.
Un public très attaché à l’évènement mais qui risque d’être moins nombreux cette année. Les salles auront encore une jauge à 65% sur cette période et le théâtre, qui accueille habituellement la manifestation, ne proposera que trois séances : « Pour le Théâtre aussi c’est la reprise. Ils ont un programme chargé à rattraper. Nous avons obtenu trois dates, les 11, 17 et 18 juin. Les séances auront lieu à 19 heures avec une jauge d’environ 500 personnes. Nous sommes à l’affût si une 4e date se libère. Mais notre public pourra voir tous les films au Studio. Ils passeront chacun deux fois. » En effet, en plus des trois séances de 19 heures au Théâtre, les films seront diffusés du 11 au 20 juin, au cinéma Le Studio, à 14 heures et 18h30. Il y aura également moins de films qu’en temps normal : « Notre programmation était bouclée en fin d’année dernière. Nous étions prête à montrer 25 longs métrages en février. Au final, pour cette édition réduite, nous en avons conservé la moitié. »
Panorama
Parmi cette sélection, les spectateurs bastiais pourront découvrir en exclusivité et en première nationale, le film de Giorgo Diritti, Volevo Nascondermi, qui vient de rafler sept Donatello, l’équivalent des César italiens. « Dont celui de meilleur film, meilleur réalisateur et surtout meilleur acteur pour Elio Germano », confirme Batì. Le comédien italien a d’ailleurs déjà obtenu l’Ours d'Argent du Meilleur acteur à Berlin pour ce rôle d’Antonio Ligabue, peintre italien fou et difforme.
Francesco Bruni, grand habitué de Bastia où ses deux films avaient été présentés – Scialla ! et Noi Quattro – fera l’ouverture avec son nouveau long métrage Cosa Sarà, une étude de mœurs bien dans l’esprit commedia dell’arte avec l’acteur Kim Rossi-Stuart.
Gabriele Muccino aussi est de retour. Le réalisateur de Juste un Baiser, parti quelques temps poursuivre sa carrière aux USA, revient avec un film choral, Gli anni piu belli, que l’on espère plus réussi que son précédent, Une famille italienne.
Côté comédie, le public bastiais, en grand amateur, devrait aussi se délecter de Cambio tutto de Guido Chiesa avec Valentina Lodovina, la révélation de La Giusta Distanza (2007) même si on lui préfèrera l’humour tout en tendresse de Gianni de Gregorio dont Citoyens du Monde sera à l’affiche. On a hâte de découvrir la nouvelle comédie du réalisateur de Pranzo di ferragosto (2019) ou Gianni e le donne (2011).
L’événement Sarde
Dans cette section panorama, on guettera aussi avec intérêt le nouveau film de Ferzan Ozpetek, La Dea Fortuna, doublement primé au Donatello en 2020 dont le prix de la meilleure actrice pour Jasmine Trinca. Le réalisateur d’origine turque continue à scruter la société italienne et les rapports humains avec intelligence. Dans la catégorie Ciné memoria, c’est La prima notte di quiete de Valerio Zurlini (1972) avec Alain Delon qui sera présenté. Enfin, dans la nouvelle section « Regard sur le cinéma sarde », on attend avec impatience de découvrir L’Agnello du jeune réalisateur Mario Piredda. Ce premier long métrage a tout raflé au dernier festival italien d’Annecy – prix du jury, du public et du jury jeune–, un sacré gage de qualité. Ce film âpre, ancré dans son territoire, est loin des habituels clichés du cinéma transalpin. A noter qu’une partie des dialogues est en Sarde.
À côté des films
Si le Festival nous régale en cinéma italien, il proposera cette année encore un salon littéraire en partenariat avec l’association Musa Nostra sur le thème : « Quel regard les auteurs corses portent-ils sur la littérature italienne ? ». Cette rencontre avec des auteurs insulaires, animée par Marie-France Bereni-Canazzi et Oreste Sacchelli, se tiendra place Guasco. Enfin, afin de clôturer cette édition particulière en musique, un concert organisé par la Dante Alighieri, aura lieu le 19 juin au Palais des Gouverneurs.
Le programme complet est à retrouver sur le site.