Alina
À quelques heures du premier anniversaire de la guerre contre l’Ukraine, l'International Rescue Committee annonçait ce mercredi que 93 % des familles interrogées dans le pays « n’ont plus les ressources financières suffisantes pour remplir leurs besoins élémentaires » au premier rang desquels se nourrir, se soigner ou encore se chauffer. « Les combats continus, l'insécurité croissante et de nouveaux facteurs socio-économiques, tels que la baisse des revenus, ont poussé presque tous les répondants à adopter des mécanismes d'adaptation négatifs », révélait ainsi l’institution au regard d’un récent sondage.
Alors pour aider leurs familles à surmonter un tant soit peu les tourments du conflit, nombreux sont les Ukrainiens réfugiés aux quatre coins de l’Europe à travailler d’arrache-pied pour leur envoyer chaque mois un peu d’argent. C’est le cas d’Alina, qui vit depuis quelques mois à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, loin des siens. « J'ai quitté l'Ukraine fin avril 2022 sans ma famille. Mes enfants, ma mère, ma tante sont restés là -bas. Mon cœur est avec eux, ils me manquent. J'espère que la guerre finira bientôt et que je pourrai les voir », livre cette jolie brune de 49 ans, originaire de Kharkiv, ville désormais tristement célèbre de l’Est du pays. « Je suis partie parce que depuis les premiers jours de la guerre, et ce jusqu'à aujourd'hui, ma ville est lourdement bombardée et pilonnée. Il était très difficile et dangereux de rester et surtout, je voulais trouver un travail pour pouvoir aider ma famille, qui restée dans mon pays et est dans une situation difficile », raconte-t-elle.
Alors pour aider leurs familles à surmonter un tant soit peu les tourments du conflit, nombreux sont les Ukrainiens réfugiés aux quatre coins de l’Europe à travailler d’arrache-pied pour leur envoyer chaque mois un peu d’argent. C’est le cas d’Alina, qui vit depuis quelques mois à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, loin des siens. « J'ai quitté l'Ukraine fin avril 2022 sans ma famille. Mes enfants, ma mère, ma tante sont restés là -bas. Mon cœur est avec eux, ils me manquent. J'espère que la guerre finira bientôt et que je pourrai les voir », livre cette jolie brune de 49 ans, originaire de Kharkiv, ville désormais tristement célèbre de l’Est du pays. « Je suis partie parce que depuis les premiers jours de la guerre, et ce jusqu'à aujourd'hui, ma ville est lourdement bombardée et pilonnée. Il était très difficile et dangereux de rester et surtout, je voulais trouver un travail pour pouvoir aider ma famille, qui restée dans mon pays et est dans une situation difficile », raconte-t-elle.
" Nous ne serons plus jamais les mĂŞmes qu'avant "
De fil en aiguille - et notamment grâce à l’aide de la présidente de l'association Solidarité Corse-Ukraine et de la Croix Rouge - Alina est parvenue à s’installer provisoirement dans l’Extrême-Sud de l’île et à trouver un emploi dans un supermarché voisin. « Un travail formidable, un personnel amical et une atmosphère chaleureuse qui me réchauffent le cœur », souffle-t-elle en se réjouissant de pouvoir compter sur la communication quotidienne avec ses collègues et les clients pour l’aider dans son apprentissage du français. Une langue qu’elle rêve d’apprendre depuis enfant. « J'ai vraiment envie de parler la même langue que les Français, car je trouve que c’est un pays formidable qui offre toujours de l'aide dans les situations difficiles, même à une époque où il y a une guerre en Ukraine pour les personnes qui cherchent une protection. Je suis immensément reconnaissante à la France et à la Corse pour leur bon cœur », indique-t-elle
Grâce à son salaire, l’Ukrainienne réussit désormais à apporter un soutien précieux à sa famille qui vit toujours à Kharkiv. « Leur quotidien est marqué par les bombardements. C'est effrayant à chaque minute de ne pas savoir ce qui va vous arriver. J'ai tout ressenti moi-même. Je sais ce que sont les bombardements et les explosions, je sais comment vivre dans un sous-sol et et je sais à quel point c'est terrible pour mes proches », déplore-t-elle. Malgré tout, elle veut croire que tout cela sera bientôt fini. « Les Ukrainiens sont forts d'esprit. La victoire sera à nous. Je crois que bientôt tout ira bien et les gens essaieront de vivre une nouvelle vie », assure-t-elle, en concédant toutefois : « Nous ne serons plus jamais les mêmes qu'avant ».
Grâce à son salaire, l’Ukrainienne réussit désormais à apporter un soutien précieux à sa famille qui vit toujours à Kharkiv. « Leur quotidien est marqué par les bombardements. C'est effrayant à chaque minute de ne pas savoir ce qui va vous arriver. J'ai tout ressenti moi-même. Je sais ce que sont les bombardements et les explosions, je sais comment vivre dans un sous-sol et et je sais à quel point c'est terrible pour mes proches », déplore-t-elle. Malgré tout, elle veut croire que tout cela sera bientôt fini. « Les Ukrainiens sont forts d'esprit. La victoire sera à nous. Je crois que bientôt tout ira bien et les gens essaieront de vivre une nouvelle vie », assure-t-elle, en concédant toutefois : « Nous ne serons plus jamais les mêmes qu'avant ».