"Fidèle à sa politique de défense des conditions de travail (sanitaires, rémunération, emploi…) des travailleurs, l’Union Départementale des syndicats Force-Ouvrière de la Haute Corse respecte les consignes de confinement et n’est donc pas dans la rue ce 1er mai 2020.
Libre, indépendant et déterminé à agir pour un monde de justice sociale, le Syndicat Force ouvrière réaffirme publiquement ses revendications et ses positions pour les salariés, tant sur le plan international que localement.
C’est dans cet esprit, et dans ces circonstances sanitaires sans précédent, que Fore Ouvrière perpétue la tradition de la journée des travailleurs, journée internationale de revendication et de solidarité.
Le symbole du 1er mai, originel, celui de la limitation de la semaine de travail à 48 heures, se heurte à la décision du gouvernement, à la fois incompréhensible, rétrograde pour le coup, et inacceptable, de permettre aux employeurs d’imposer de dépasser cette limite maximale pour aller jusqu’à 60 heures de travail hebdomadaire.
C’est un mauvais clin d’œil à l’histoire du 1er mai, qui débute en 1884 et qui inspirera cette journée : les syndicats américains revendiquent la limitation de la journée de travail à 8 heures. Ils choisissent de lancer leur action le 1er mai comme date symbolique (première date comptable des entreprises). Tous les travailleurs n’ayant pas obtenu satisfaction, une grève démarre à Chicago le 1er Mai 1886. Le 3 mai 1886, trois ouvriers parmi les grévistes trouvent la mort.
En Europe, le 20 juillet 1889, la deuxième internationale socialiste décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec notamment pour objectif la réduction de la journée de travail à 8 heures.
Le 1er mai 1890, l’événement est célébré par les travailleurs dans la plupart des pays. Le 1er mai 1891, avec le drame de Fourmies dans le nord (la police tire sur des ouvriers : neuf morts dont 2 enfants), le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des travailleurs européens. Les travailleurs épinglent à leur veste une églantine écarlate fleur du nord en souvenir du sang versé.
Le 26 Avril 1946, une loi fait du 1er mai un jour chômé et payé. La dénomination « Fête du Travail » est officialisée le 28 Avril 1948, mais les travailleurs la jugent trop pétainiste et la rejettent : ils revendiquent alors le 1er Mai comme « fête des travailleurs ».
En cette période de pandémie, il y a de nombreuses raisons de ne pas baisser la garde syndicale en ce 1er Mai 2020.
Aujourd’hui, l’urgence est « sanitaire », mais, il ne faut pas mettre de côté qu’une crise économique et sociale va en découler sur notre territoire, en Corse, déjà fortement touché par le chômage et les inégalités.
« Au mois de Mai, fais ce qu’il te plait » ?
Pour 2020, ce sera plutôt « Au mois de mai, fais attention à ce que tu fais. ». Le 1er Mai comme chaque soir à 20h, continuez à manifester votre soutien à ceux qui sont au front.
L’UD Force Ouvrière reste présente au côté des salariés pour défendre leurs droits dans la période difficile qui s’annonce en matière de déconfinement.
Vive le 1er mai de lutte, Vive l’indépendance syndicale, Hommage à tous les travailleurs !
Libre, indépendant et déterminé à agir pour un monde de justice sociale, le Syndicat Force ouvrière réaffirme publiquement ses revendications et ses positions pour les salariés, tant sur le plan international que localement.
C’est dans cet esprit, et dans ces circonstances sanitaires sans précédent, que Fore Ouvrière perpétue la tradition de la journée des travailleurs, journée internationale de revendication et de solidarité.
Le symbole du 1er mai, originel, celui de la limitation de la semaine de travail à 48 heures, se heurte à la décision du gouvernement, à la fois incompréhensible, rétrograde pour le coup, et inacceptable, de permettre aux employeurs d’imposer de dépasser cette limite maximale pour aller jusqu’à 60 heures de travail hebdomadaire.
C’est un mauvais clin d’œil à l’histoire du 1er mai, qui débute en 1884 et qui inspirera cette journée : les syndicats américains revendiquent la limitation de la journée de travail à 8 heures. Ils choisissent de lancer leur action le 1er mai comme date symbolique (première date comptable des entreprises). Tous les travailleurs n’ayant pas obtenu satisfaction, une grève démarre à Chicago le 1er Mai 1886. Le 3 mai 1886, trois ouvriers parmi les grévistes trouvent la mort.
En Europe, le 20 juillet 1889, la deuxième internationale socialiste décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec notamment pour objectif la réduction de la journée de travail à 8 heures.
Le 1er mai 1890, l’événement est célébré par les travailleurs dans la plupart des pays. Le 1er mai 1891, avec le drame de Fourmies dans le nord (la police tire sur des ouvriers : neuf morts dont 2 enfants), le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des travailleurs européens. Les travailleurs épinglent à leur veste une églantine écarlate fleur du nord en souvenir du sang versé.
Le 26 Avril 1946, une loi fait du 1er mai un jour chômé et payé. La dénomination « Fête du Travail » est officialisée le 28 Avril 1948, mais les travailleurs la jugent trop pétainiste et la rejettent : ils revendiquent alors le 1er Mai comme « fête des travailleurs ».
En cette période de pandémie, il y a de nombreuses raisons de ne pas baisser la garde syndicale en ce 1er Mai 2020.
Aujourd’hui, l’urgence est « sanitaire », mais, il ne faut pas mettre de côté qu’une crise économique et sociale va en découler sur notre territoire, en Corse, déjà fortement touché par le chômage et les inégalités.
« Au mois de Mai, fais ce qu’il te plait » ?
Pour 2020, ce sera plutôt « Au mois de mai, fais attention à ce que tu fais. ». Le 1er Mai comme chaque soir à 20h, continuez à manifester votre soutien à ceux qui sont au front.
L’UD Force Ouvrière reste présente au côté des salariés pour défendre leurs droits dans la période difficile qui s’annonce en matière de déconfinement.
Vive le 1er mai de lutte, Vive l’indépendance syndicale, Hommage à tous les travailleurs !