Des cris, des larmes, de larges sourires, des parents angoissés, des professeurs des écoles un peu stressés, des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles sollicités : rien ne manquait à cette rentrée 2014/2015.
Ange Santini, maire de Calvi, accompagné d’Annie Falcucci, adjointe en charge des affaires scolaires, de la jeunesse et de l’enfance, a visité l’école Cardellu et l’école Santore. A l’issue de cette rencontre avec le corps enseignant et les parents, un point était fait sur cette rentrée sur fond de la très controversée réforme des rythmes scolaires
Au niveau des effectifs, la rentrée est sensiblement identique à la précédente. En 2013/2014 le nombre total d’élève était de 633. Cette année, il est de : 643.
La répartition est la suivante :
Ecole maternelle Cardellu : 3 classes pour 86 enfants, école maternelle de Santore : 6 classes pour 169 enfants, Ecole élémentaire Bariani ; 7 classes pour 158 élèves, école Loviconi : 9 classes pour 230 élèves, soit un total de 25 classés pour 643 élèves.
On l’aura compris, la réforme des rythmes scolaires imposée par le Gouvernement était au centre de bon nombre de discussions. Une réforme qui est loin de faire l’unanimité mais qu’il faudra appliquer pour ne pas être hors la loi.
Pour faire face et trouver la solution la mieux adaptée, l’équipe municipale de Calvi et son Pôle Enfance-Jeunesse ont mené une longue réflexion, avant de proposer différents scénarii d’aménagements horaires, des temps scolaires et périscolaires.
La semaine de 4 jours et demi
« La municipalité a été contrainte par ce décret de loi de mettre en place cette réforme des rythmes scolaires. Une réforme qui, vous l’aurez compris, nous ne partageons pas mais, comme nous sommes respectueux de la loi, nous ferons avec.
Dans la concertation, avec les délégués des parents d’élèves, nous allons donc passer de la semaine de 4 jours à celle de 4 jours et demi avec les horaires suivants : lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16h15 et le mercredi de 9 heures à 12 heures » précise Annie Falcucci, adjointe au maire, en charge des affaires scolaires, de la jeunesse et de l’enfance.
Et de poursuivre : « Pour cette 1re année de transition, nous avons opté pour la mise en place de garderies nécessaires aux familles travaillant au-delà de 16h15.
En clair et pour faire simple, le lundi, mardi, jeudi et vendredi l’accueil périscolaire du matin de 8 heures à 9 heures et la pause méridienne de 12 heures à 14 heures ne subiront aucune modification. En revanche, les enfants auront la possibilité d’être pris en charge de 16h15 à 17 heures, par la mise en place de garderies périscolaires. Pour le mercredi, l’accueil périscolaire du matin est identique aux autres jours de la semaine.
A partir de 12 heures, seuls les enfants fréquentant le centre aéré le mercredi après-midi, après avoir été transportés par les parents, pourront bénéficier du service de restauration sur site (pinède de Calvi). Ces garderies sont destinées seulement aux deux parents qui travaillent et aux familles monoparentales qui travaillent. Je précise enfin que Les parents délégués se sont exprimés sur ce point et ont voté pour que l’heure de garderie soit payante. Le tarif sera fixé à 1,60 € pour une heure».
Préserver l’intérêt des contribuables
Ange Santini, maire de Calvi est revenu sur cette décision de rendre payant ce service de garderie
« Il était de notre devoir de défendre l’intérêt des contribuables. La municipalité s’est orientée vers des garderies payantes car elle ne pouvait à elle seule supporter la charge d’une telle réforme. Je tiens à préciser toutefois que cette participation demandée aux parents, ne couvrira pas complètement les frais de fonctionnement, mais permettra simplement d’y participer.
Le surcoût financier pour la commune est estimé à environ 90 000€. Aussi modeste soit-elle, la contribution demandée aux parents permet de montrer la solidarité qu’il faut avoir avec l’ensemble de la population. Faire payer la garderie est aussi une manière de les responsabiliser les parents et d’éviter que la somme globale ne repose entièrement sur le contribuable calvais ».
Le premier magistrat de la ville évoquait ensuite les problèmes liés au transport scolaire entre le lotissement de Campo Longo et la ville : « La aussi, c’est de l’argent public qui est engagé et à ce titre nous ne pouvons pas tout nous permettre. Il faut réfléchir à une solution moins coûteuse et responsable ».
Enfin, Ange Santini abordait un autre sujet problématique, celui de la cantine scolaire : « De mémoire, nous allons satisfaire près de 285 demandes mais à l’impossible, nul tenu. Ces dernières années, nous avons beaucoup fait pour moderniser les installations et offrir au personnel des conditions de travail appropriées mais pour l’heure on ne peut faire plus. Priorité a été donnée aux parents qui travaillent ».
Ange Santini, maire de Calvi, accompagné d’Annie Falcucci, adjointe en charge des affaires scolaires, de la jeunesse et de l’enfance, a visité l’école Cardellu et l’école Santore. A l’issue de cette rencontre avec le corps enseignant et les parents, un point était fait sur cette rentrée sur fond de la très controversée réforme des rythmes scolaires
Au niveau des effectifs, la rentrée est sensiblement identique à la précédente. En 2013/2014 le nombre total d’élève était de 633. Cette année, il est de : 643.
La répartition est la suivante :
Ecole maternelle Cardellu : 3 classes pour 86 enfants, école maternelle de Santore : 6 classes pour 169 enfants, Ecole élémentaire Bariani ; 7 classes pour 158 élèves, école Loviconi : 9 classes pour 230 élèves, soit un total de 25 classés pour 643 élèves.
On l’aura compris, la réforme des rythmes scolaires imposée par le Gouvernement était au centre de bon nombre de discussions. Une réforme qui est loin de faire l’unanimité mais qu’il faudra appliquer pour ne pas être hors la loi.
Pour faire face et trouver la solution la mieux adaptée, l’équipe municipale de Calvi et son Pôle Enfance-Jeunesse ont mené une longue réflexion, avant de proposer différents scénarii d’aménagements horaires, des temps scolaires et périscolaires.
La semaine de 4 jours et demi
« La municipalité a été contrainte par ce décret de loi de mettre en place cette réforme des rythmes scolaires. Une réforme qui, vous l’aurez compris, nous ne partageons pas mais, comme nous sommes respectueux de la loi, nous ferons avec.
Dans la concertation, avec les délégués des parents d’élèves, nous allons donc passer de la semaine de 4 jours à celle de 4 jours et demi avec les horaires suivants : lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16h15 et le mercredi de 9 heures à 12 heures » précise Annie Falcucci, adjointe au maire, en charge des affaires scolaires, de la jeunesse et de l’enfance.
Et de poursuivre : « Pour cette 1re année de transition, nous avons opté pour la mise en place de garderies nécessaires aux familles travaillant au-delà de 16h15.
En clair et pour faire simple, le lundi, mardi, jeudi et vendredi l’accueil périscolaire du matin de 8 heures à 9 heures et la pause méridienne de 12 heures à 14 heures ne subiront aucune modification. En revanche, les enfants auront la possibilité d’être pris en charge de 16h15 à 17 heures, par la mise en place de garderies périscolaires. Pour le mercredi, l’accueil périscolaire du matin est identique aux autres jours de la semaine.
A partir de 12 heures, seuls les enfants fréquentant le centre aéré le mercredi après-midi, après avoir été transportés par les parents, pourront bénéficier du service de restauration sur site (pinède de Calvi). Ces garderies sont destinées seulement aux deux parents qui travaillent et aux familles monoparentales qui travaillent. Je précise enfin que Les parents délégués se sont exprimés sur ce point et ont voté pour que l’heure de garderie soit payante. Le tarif sera fixé à 1,60 € pour une heure».
Préserver l’intérêt des contribuables
Ange Santini, maire de Calvi est revenu sur cette décision de rendre payant ce service de garderie
« Il était de notre devoir de défendre l’intérêt des contribuables. La municipalité s’est orientée vers des garderies payantes car elle ne pouvait à elle seule supporter la charge d’une telle réforme. Je tiens à préciser toutefois que cette participation demandée aux parents, ne couvrira pas complètement les frais de fonctionnement, mais permettra simplement d’y participer.
Le surcoût financier pour la commune est estimé à environ 90 000€. Aussi modeste soit-elle, la contribution demandée aux parents permet de montrer la solidarité qu’il faut avoir avec l’ensemble de la population. Faire payer la garderie est aussi une manière de les responsabiliser les parents et d’éviter que la somme globale ne repose entièrement sur le contribuable calvais ».
Le premier magistrat de la ville évoquait ensuite les problèmes liés au transport scolaire entre le lotissement de Campo Longo et la ville : « La aussi, c’est de l’argent public qui est engagé et à ce titre nous ne pouvons pas tout nous permettre. Il faut réfléchir à une solution moins coûteuse et responsable ».
Enfin, Ange Santini abordait un autre sujet problématique, celui de la cantine scolaire : « De mémoire, nous allons satisfaire près de 285 demandes mais à l’impossible, nul tenu. Ces dernières années, nous avons beaucoup fait pour moderniser les installations et offrir au personnel des conditions de travail appropriées mais pour l’heure on ne peut faire plus. Priorité a été donnée aux parents qui travaillent ».