Un peu plus de 5 minutes : c'est le temps que la ministre de la Justice, accompagnée par de nombreux magistrats, parmi lesquels se trouvaient les procureurs généraux de Paris et d'Aix-en-Provence et des magistrats de la Jirs de Marseille, a consacré à répondre aux questions qui lui étaient posées.
Auparavant elle avait longuement présidé les travaux de la 7e réunion de la coordination judiciaire sur lesquels elle ne s'est guère étendue sauf pour dire que la collaboration transversale entre tous les services et les procureurs d'Ajaccio, de Bastia et la juridiction de Marseille, notamment, avait permis de lutter plus efficacement contre "la criminalité organisée et plus particulièrement contre la criminalité économique et financière".
Mais éludée la question sur les stratégies déployées sur ce plan. En revanche Nicole Belloubet a consenti à dire que "cette action organisée avait abouti sur une diminution manifeste des règlements de compte et d'autres éléments liés à la criminalité organisée", ce qui selon elle "prouve bien que cette stratégie de lutte coordonnée est efficace. Il s'agit de faire preuve de beaucoup de vigilance pour maintenir des réactions puissantes en termes judiciaires contre cette criminalité organisée et notamment en matière économique et financière".
Le Pôle économique et financier de Bastia pourrait-il, dès lors, être renforcé?
"Nous allons octroyer les moyens nécessaires à l'ensemble des juridictions en de Corse et notamment à Bastia" a t-elle répondu sans davantage de commentaires.
Au-delà de Casabianda, dont on vous parle par ailleurs, Nicole Belloubet s'est exprimée sur le problème du centre pénitentiaire de Borgu - où elle ne s'est pas rendue - et sur les attentes des syndicats qui, un peu plus tard, ont démenti les mesures annoncées par la ministre.
"A la suite des événements de Janvier à Borgo où je m'étais rendue et où j'avais rencontré les deux surveillants qui avaient été très grièvement blessés, nous avons pris un certain nombre de mesures à la fois de nature indemnitaire et sécuritaire et notamment en termes d'équipement. Les choses sont en cours de livraison. L'ensemble des mesures convenues en Janvier sont en place. Il restera à travailler sur l'amélioration constante du statut des surveillants car, nous devons assurer leur autorité et nous appuyer sur ce qu'ils constatent dans les établissements pénitentiaires pour mieux gérer les détenus".
Evoqué aussi, brièvement, le rapprochement des prisonniers à travers le cas de Yvan Colonna.
De nombreux détenus ont déjà bénéficié de mesures de rapprochement a souligné Nicole Belloubet. Tous les dossiers sont traités au cas par cas. Et il est tenu compte de divers facteurs. Tous les cas sont traités en prenant en compte des considérations d'ordre public et des considérations liées aux victimes. C'est la raison pour laquelle tous les détenus ne sont pas traités de la même manière a t-elle expliqué sans jamais citer le nom d'Yvan Colonna.
Interrogée, enfin, sur la prison d'Ajaccio Nicole Belloubet a laissé entendre que la construction d'un nouvel établissement n'était pas "nécessaire" et que des travaux de rénovation seraient entrepris au sein de l'actuel maison d'arrêt.
Après, quoi rattrapée par le temps, Nicole Belloubet a poursuivi ses pérégrinations en Corse par une visite du centre pénitentiaire de Casabianda.
Auparavant elle avait longuement présidé les travaux de la 7e réunion de la coordination judiciaire sur lesquels elle ne s'est guère étendue sauf pour dire que la collaboration transversale entre tous les services et les procureurs d'Ajaccio, de Bastia et la juridiction de Marseille, notamment, avait permis de lutter plus efficacement contre "la criminalité organisée et plus particulièrement contre la criminalité économique et financière".
Mais éludée la question sur les stratégies déployées sur ce plan. En revanche Nicole Belloubet a consenti à dire que "cette action organisée avait abouti sur une diminution manifeste des règlements de compte et d'autres éléments liés à la criminalité organisée", ce qui selon elle "prouve bien que cette stratégie de lutte coordonnée est efficace. Il s'agit de faire preuve de beaucoup de vigilance pour maintenir des réactions puissantes en termes judiciaires contre cette criminalité organisée et notamment en matière économique et financière".
Le Pôle économique et financier de Bastia pourrait-il, dès lors, être renforcé?
"Nous allons octroyer les moyens nécessaires à l'ensemble des juridictions en de Corse et notamment à Bastia" a t-elle répondu sans davantage de commentaires.
Au-delà de Casabianda, dont on vous parle par ailleurs, Nicole Belloubet s'est exprimée sur le problème du centre pénitentiaire de Borgu - où elle ne s'est pas rendue - et sur les attentes des syndicats qui, un peu plus tard, ont démenti les mesures annoncées par la ministre.
"A la suite des événements de Janvier à Borgo où je m'étais rendue et où j'avais rencontré les deux surveillants qui avaient été très grièvement blessés, nous avons pris un certain nombre de mesures à la fois de nature indemnitaire et sécuritaire et notamment en termes d'équipement. Les choses sont en cours de livraison. L'ensemble des mesures convenues en Janvier sont en place. Il restera à travailler sur l'amélioration constante du statut des surveillants car, nous devons assurer leur autorité et nous appuyer sur ce qu'ils constatent dans les établissements pénitentiaires pour mieux gérer les détenus".
Evoqué aussi, brièvement, le rapprochement des prisonniers à travers le cas de Yvan Colonna.
De nombreux détenus ont déjà bénéficié de mesures de rapprochement a souligné Nicole Belloubet. Tous les dossiers sont traités au cas par cas. Et il est tenu compte de divers facteurs. Tous les cas sont traités en prenant en compte des considérations d'ordre public et des considérations liées aux victimes. C'est la raison pour laquelle tous les détenus ne sont pas traités de la même manière a t-elle expliqué sans jamais citer le nom d'Yvan Colonna.
Interrogée, enfin, sur la prison d'Ajaccio Nicole Belloubet a laissé entendre que la construction d'un nouvel établissement n'était pas "nécessaire" et que des travaux de rénovation seraient entrepris au sein de l'actuel maison d'arrêt.
Après, quoi rattrapée par le temps, Nicole Belloubet a poursuivi ses pérégrinations en Corse par une visite du centre pénitentiaire de Casabianda.