Les poignées en arc de cercle ont été fixées avec un lien au moment où la plante, encore souple, s’incurvait sans casser. Le fût est léger, de diamètre variable selon les plantes et la longueur adaptable à la taille du marcheur par une coupe adéquate.
Vous trouverez une récapitulation en images de toute l’opération. Les bâtons vont encore foncer leur couleur en séchant… la nature semble même avoir réservé une canne blanche au cas où…
Pierrot qui passait par là, s’est emparé d’une canne encore brute mise à « mûrir » avant le peaufinage final puis a fait mine de partir. J’en ai profité pour immortaliser son gag… Sans prévenir, il a finalement filé vers le village pour un tour de rodage. Verdict : « lèbia e pratica » a-t-il avoué à son retour.
En bonus, une vue de l’ombelle fleurie d’un jaune éclatant, ou en fruits, avec sa petite faune typique : la coccinelle, la punaise, le clytre qui se fait passer pour une bête à bon dieu au corps allongé, sans en avoir le mode de vie et le syrphe, une mouche que d’aucuns confondent avec une abeille ou une guêpe…
Bien sèche et bien saine, les coiffeurs s’en servaient pour affuter les « coupe- choux », les enfants en faisaient des voiliers quand d’autres s’en servaient pour faire avancer au pas cadencé… a colpa di fèrula si u n’era di mazza scupina !