(Photo Marilyne Santi)
A Rovani, Jean-Michel Seni, entouré de plusieurs membres de son comité de soutien et de son avocat Me Mariaggi, narrait les faits devant nos confrères de France 3.
"Quand je suis sorti pour rejoindre mon véhicule j'ai entendu des balles" disait-il. Et c'est après ces coups de feu "tirés depuis une moto ou un Quad" qu'il a découvert les vaches mortes.
Dimanche cependant, selon les premiers éléments de l'enquête seule une des trois vaches, et non quatre comme cela avait été annoncé, porteraient des impacts.
Il n'en demeure pas moins que l'acte a choqué. Me Mariaggi lui-même s'interrogeait :" Dans ce crescendo de violence quelle va être la prochaine victime ? Après les arbres (coupés), après les bêtes est-ce qu'on va viser les hommes ?"
De son côté Adrien Scatena, mis en cause par certaines inscriptions qui ont fleuri la microrégion et qui exprimait son désir de déposer plainte contre cette campagne, niait toute implication dans la "fusillade" de samedi.
Dans le même temps il affichait sa volonté de récupérer son bien.
Le collectif de Rovani est allé par ailleurs faire part de son émotion auprès du maire de Coggia qui tente de jouer les concilateurs.
Mais l'affaire pourrait rebondir dès lundi matin, jour où d'expulsion de Jean-Michhl Seni devient exécutable…
Plainte pour escroquerie au jugement
Vendredi le collectif Rovoni avait confirmé son soutien à Jean-Michel Seni, qui devrait être expulsé lundi, de la propriété dont il dit être exploitant et qui a fait l’objet d’une procédure de licitation partage en 2007. Le collectif soupçonnant à terme une spéculation immobilière, se dit même prêt à racheter la propriété pour que l’ancien propriétaire puisse y continuer ses activités agricoles et d’élevage et pour y installer d’autres jeunes agriculteurs. Me Jean-Michel Marcaggi, avocat de J.-Michel Seni a confirmé le dépôt d’une plainte le 4 septembre pour escroquerie au jugement.
Le volet juridique avait trouvé un terme, pensait-on, le 28 mai, lorsque l’exploitant agricole du domaine Seni, installé à Coggia en Corse-du-Sud avait été mis sous le coup d'un arrêté d'expulsion. La demande de suspension de la décision du préfet avait été déboutée le mercredi 10 juillet à Bastia par le juge des référés. Le collectif Rovani a donc décidé d’occuper la propriété dès lundi afin d’interdire cette expulsion.
Une procédure de licitation partage devait initialement mettre un terme à cette indivision, par le biais d’une vente aux enchères de la propriété, qui avait été acquise, par Monsieur Scatena, étranger à l’indivision. Ce dernier fera plus tard donation du lot acheté (163 hectares) à son fils Adrien qui le décrira comme « libre de toute occupation ».
"Quand je suis sorti pour rejoindre mon véhicule j'ai entendu des balles" disait-il. Et c'est après ces coups de feu "tirés depuis une moto ou un Quad" qu'il a découvert les vaches mortes.
Dimanche cependant, selon les premiers éléments de l'enquête seule une des trois vaches, et non quatre comme cela avait été annoncé, porteraient des impacts.
Il n'en demeure pas moins que l'acte a choqué. Me Mariaggi lui-même s'interrogeait :" Dans ce crescendo de violence quelle va être la prochaine victime ? Après les arbres (coupés), après les bêtes est-ce qu'on va viser les hommes ?"
De son côté Adrien Scatena, mis en cause par certaines inscriptions qui ont fleuri la microrégion et qui exprimait son désir de déposer plainte contre cette campagne, niait toute implication dans la "fusillade" de samedi.
Dans le même temps il affichait sa volonté de récupérer son bien.
Le collectif de Rovani est allé par ailleurs faire part de son émotion auprès du maire de Coggia qui tente de jouer les concilateurs.
Mais l'affaire pourrait rebondir dès lundi matin, jour où d'expulsion de Jean-Michhl Seni devient exécutable…
Plainte pour escroquerie au jugement
Vendredi le collectif Rovoni avait confirmé son soutien à Jean-Michel Seni, qui devrait être expulsé lundi, de la propriété dont il dit être exploitant et qui a fait l’objet d’une procédure de licitation partage en 2007. Le collectif soupçonnant à terme une spéculation immobilière, se dit même prêt à racheter la propriété pour que l’ancien propriétaire puisse y continuer ses activités agricoles et d’élevage et pour y installer d’autres jeunes agriculteurs. Me Jean-Michel Marcaggi, avocat de J.-Michel Seni a confirmé le dépôt d’une plainte le 4 septembre pour escroquerie au jugement.
Le volet juridique avait trouvé un terme, pensait-on, le 28 mai, lorsque l’exploitant agricole du domaine Seni, installé à Coggia en Corse-du-Sud avait été mis sous le coup d'un arrêté d'expulsion. La demande de suspension de la décision du préfet avait été déboutée le mercredi 10 juillet à Bastia par le juge des référés. Le collectif Rovani a donc décidé d’occuper la propriété dès lundi afin d’interdire cette expulsion.
Une procédure de licitation partage devait initialement mettre un terme à cette indivision, par le biais d’une vente aux enchères de la propriété, qui avait été acquise, par Monsieur Scatena, étranger à l’indivision. Ce dernier fera plus tard donation du lot acheté (163 hectares) à son fils Adrien qui le décrira comme « libre de toute occupation ».
(Photo Marilyne Santi)
« A ce jour, le Préfet a obtenu une décision pour expulsion qui devrait intervenir demain lundi. L’acquérant va donc bénéficier du concours de la fonction publique alors que l’affaire est toujours devant le tribunal administratif. Une plainte a été déposée début septembre pour escroquerie au jugement, que nous jugeons frauduleux, puisqu’il a été dit qu’il n’existait pas d’occupant et d’agriculteur sur la dite propriété, ce qui est absolument faux. Un dépôt de plainte a été fait le 4 septembre pour recel pour l’acquéreur » expliquera Me J.-Michel Mariaggi présent lors de la conférence de presse.
Plus d'infos:
http://www.corsenetinfos.fr/Affaire-Rovani-a-Coggia-Adrien-Scatena-veut-retablir-la-verite_a3551.html ²
http://www.corsenetinfos.fr/Affaire-de-Rovani-a-Coggia-Le-collectif-et-la-problematique-fonciere_a4613.html
http://www.corsenetinfos.fr/Affaire-de-Rovani-a-Coggia-Les-precisions-de-la-Safer_a4231.html
Plus d'infos:
http://www.corsenetinfos.fr/Affaire-Rovani-a-Coggia-Adrien-Scatena-veut-retablir-la-verite_a3551.html ²
http://www.corsenetinfos.fr/Affaire-de-Rovani-a-Coggia-Le-collectif-et-la-problematique-fonciere_a4613.html
http://www.corsenetinfos.fr/Affaire-de-Rovani-a-Coggia-Les-precisions-de-la-Safer_a4231.html