Pierre-Marie Mancini, conseiller général du canton de l’île Rousse, maire de Costa, président de l’Association des maires de Haute-Corse.
C’est, donc, de nouveau, un élu proche de Paul Giacobbi, qui vient d'être mis en examen dans l'enquête sur les détournements présumés de fonds publics du Conseil Général de Haute-Corse. Interrogé, mercredi après-midi pendant plus de cinq heures par les juges Thomas Meindl et Patrice Revel, Pierre-Marie Mancini est soupçonné d'avoir fait profiter un proche d'une subvention publique pour effectuer des travaux dans sa résidence personnelle. Son épouse a été placée sous le statut de témoin assisté.
Dans cette affaire, plus de 400 000 € auraient été indûment octroyés à des collaborateurs et à des élus, maires et conseillers généraux, proches de l'ancien président du département, Paul Giacobbi, pendant les deux dernières années de sa mandature, de 2008 à 2010. Ces fonds publics, destinés initialement à la création ou la rénovation des gîtes ruraux en Haute-Corse, auraient, en fait, été utilisés pour financer des travaux privés. A ce jour, 17 personnes, dont douze bénéficiaires présumés et quatre fonctionnaires, ont, déjà, été mises en examen pour « détournement de fonds publics, escroquerie ou abus de biens sociaux ». Le 21 juillet dernier, Paul Giacobbi a été, à son tour, mis en examen pour « détournement de fonds publics ».
N. M.
Dans cette affaire, plus de 400 000 € auraient été indûment octroyés à des collaborateurs et à des élus, maires et conseillers généraux, proches de l'ancien président du département, Paul Giacobbi, pendant les deux dernières années de sa mandature, de 2008 à 2010. Ces fonds publics, destinés initialement à la création ou la rénovation des gîtes ruraux en Haute-Corse, auraient, en fait, été utilisés pour financer des travaux privés. A ce jour, 17 personnes, dont douze bénéficiaires présumés et quatre fonctionnaires, ont, déjà, été mises en examen pour « détournement de fonds publics, escroquerie ou abus de biens sociaux ». Le 21 juillet dernier, Paul Giacobbi a été, à son tour, mis en examen pour « détournement de fonds publics ».
N. M.