Consciente qu’en Corse de nombreux territoires souffrent d’une situation de fracture numérique et que l’accès aux réseaux haut débit et très haut débit est désormais indispensable autant pour les entreprises, les services publics que pour les citoyens la CTC a décidé d’agir.
Forte d’un premier projet ambitieux de déploiement du haut débit et de très haut débit, en Corse, la CTC bénéficie de l’appui du Plan Gouvernemental France Très Haut débit qui mobilise un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre l’Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs privés.
Une prochaine réunion du Comité Régional de l’aménagement numérique du territoire (CRANT) prévu 17 juin a été reporté au mois prochain.
La Commission Régionale de l’Agence du Numérique était venue parler du plan France Haut Débit, un grand plan d’infrastructures lancé par le président de la République en janvier 2013 et qui devrait apporter du très haut débit sur le plan national en 2022 pour l’ensemble des habitants et des entreprises. Un plan qui mobilise 3,3 milliards de subventions pour aider les collectivités territoriales à déployer des réseaux en complément de ceux des opérateurs privés. Ces derniers ont pris des engagements sur les agglomérations d’Ajaccio et de Bastia. Pour le reste les collectivités et en particulier, le pilotage de la CTC, vont déployer des réseaux de très haut débit dans les prochaines années avec le soutien de l’Etat, au niveau technique et financier.
Un premier soutien de 18 millions d’euros sera apporté. L’Agence du numérique s’est dite prête à aller plus loin si la CTC accélère la cadence. De cette journée les représentants partiront rassuré « car ce dossier qui est ambitieux semble bien parti pour basculer dans l’exécution ». Une mise en œuvre qui sera effective dans les prochains mois.
Au second trimestre des marchés seront lancés et des travaux dès l’année 2017. Cela représente plus de 60 millions d’euros de travaux, non délocalisables pour l’économie locale, dans les quatre prochaines années. Des emplois locaux pour des personnes à recruter et à former et le basculement dans une ère numérique nouvelle : la fibre optique ira jusqu’à l’abonné et dans les villages. « La dynamique est reprise et l’ensemble des collectivités territoriales de Corse sont unies et soudées sur ce sujet qui ne peut réussir que par une mobilisation générale. »
« 60 millions d’euro dans le contexte particulièrement contraint des finances publiques de la CTC de l’Etat et d’autres, c’est un engagement tout à fait exceptionnel et c’est un niveau technologique industriel et financier tout à fait inédit en Corse dans le domaine du numérique. Aujourd’hui on a la nécessité de résorber cette fracture qui est une entrave et un frein puissant au développement économique. L’Etat est très présent sur le dossier et nous avons quand même à travers le PEI le FSN et le FEDER une contribution de l’ordre de 47 millions d’euros sur les 60 que l’on va globalement investir. Un effort sans précédent mais qui pour la Collectivité est relativement peu douloureux compte tenu de la portée stratégique de l’investissement qui est réalisé » a souligné le président de l’ADEC.
Un effort sera fait aussi sur les Zones blanches de la téléphonie mobile, qui devraient être effacées à la mi-2017. Des appels à projets seront lancés pour des territoires qui ne sont pas couverts et notamment sur les 800 sites où il y a un enjeu économique ou touristique fort.
Forte d’un premier projet ambitieux de déploiement du haut débit et de très haut débit, en Corse, la CTC bénéficie de l’appui du Plan Gouvernemental France Très Haut débit qui mobilise un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre l’Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs privés.
Une prochaine réunion du Comité Régional de l’aménagement numérique du territoire (CRANT) prévu 17 juin a été reporté au mois prochain.
La Commission Régionale de l’Agence du Numérique était venue parler du plan France Haut Débit, un grand plan d’infrastructures lancé par le président de la République en janvier 2013 et qui devrait apporter du très haut débit sur le plan national en 2022 pour l’ensemble des habitants et des entreprises. Un plan qui mobilise 3,3 milliards de subventions pour aider les collectivités territoriales à déployer des réseaux en complément de ceux des opérateurs privés. Ces derniers ont pris des engagements sur les agglomérations d’Ajaccio et de Bastia. Pour le reste les collectivités et en particulier, le pilotage de la CTC, vont déployer des réseaux de très haut débit dans les prochaines années avec le soutien de l’Etat, au niveau technique et financier.
Un premier soutien de 18 millions d’euros sera apporté. L’Agence du numérique s’est dite prête à aller plus loin si la CTC accélère la cadence. De cette journée les représentants partiront rassuré « car ce dossier qui est ambitieux semble bien parti pour basculer dans l’exécution ». Une mise en œuvre qui sera effective dans les prochains mois.
Au second trimestre des marchés seront lancés et des travaux dès l’année 2017. Cela représente plus de 60 millions d’euros de travaux, non délocalisables pour l’économie locale, dans les quatre prochaines années. Des emplois locaux pour des personnes à recruter et à former et le basculement dans une ère numérique nouvelle : la fibre optique ira jusqu’à l’abonné et dans les villages. « La dynamique est reprise et l’ensemble des collectivités territoriales de Corse sont unies et soudées sur ce sujet qui ne peut réussir que par une mobilisation générale. »
« 60 millions d’euro dans le contexte particulièrement contraint des finances publiques de la CTC de l’Etat et d’autres, c’est un engagement tout à fait exceptionnel et c’est un niveau technologique industriel et financier tout à fait inédit en Corse dans le domaine du numérique. Aujourd’hui on a la nécessité de résorber cette fracture qui est une entrave et un frein puissant au développement économique. L’Etat est très présent sur le dossier et nous avons quand même à travers le PEI le FSN et le FEDER une contribution de l’ordre de 47 millions d’euros sur les 60 que l’on va globalement investir. Un effort sans précédent mais qui pour la Collectivité est relativement peu douloureux compte tenu de la portée stratégique de l’investissement qui est réalisé » a souligné le président de l’ADEC.
Un effort sera fait aussi sur les Zones blanches de la téléphonie mobile, qui devraient être effacées à la mi-2017. Des appels à projets seront lancés pour des territoires qui ne sont pas couverts et notamment sur les 800 sites où il y a un enjeu économique ou touristique fort.
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