Ce sont 60 agneaux et 6 brebis qui sont morts ces dernières semaines à la bergerie du centre pénitentiaire de Casabianda situé sur la commune d’Aléria. Un manque de surveillance la nuit en cette période d’agnelage serait la cause de ces décès selon les syndicats UFAP, STC et CGT alors que des détenus sont censés surveiller les troupeaux sept jours sur sept et 24 heures sur 24. Une plainte a d’ailleurs été déposée par l’association de défense de l’environnement Global Earth Keeper pour maltraitance animale.
Des détenus interdits de résider à la bergerie
Dans ce centre pénitentiaire à ciel ouvert, qui est la seule « prison ouverte » de France, les peines des détenus sont basées sur le travail. Certains d’entre eux exercent donc le métier de berger pour la bergerie de la prison in situ. Jusque-là aucun problème n’est jamais survenu selon Cyril Valmont, agent pénitentiaire et membre du syndicat UFAP, mais « depuis le mois de mars la direction a décidé d’interdire à certains détenus de résider à la bergerie à la suite d’une hypothétique tentative d’évasion qui était en fait une tentative de suicide de l’un d’entre eux. La régie agricole manque de main d’œuvre et la surveillance de nuit n’est plus assurée certaines nuits ». Pourtant, selon les syndicats, les notes de service et les comptes rendus de réunion de la direction font état d’une surveillance sans interruption.
La direction mise en cause
Selon Philippe Franchini, employé de la prison et membre du syndicat STC, « la direction affirme dans des notes de service qu’il y a trois détenus à la bergerie, sept jours sur sept mais c’est faux. La direction était au courant depuis fin décembre 2019 de ce qui devait arriver, mais elle a gardé sa ligne de conduite, cautionnée par le directeur régional, laissant le troupeau de la bergerie de la résidence sans surveillance la nuit ».
Après plusieurs tentatives pour contacter la direction de l’établissement pénitentiaire, nous n’avons pas réussi à la joindre.
Des détenus interdits de résider à la bergerie
Dans ce centre pénitentiaire à ciel ouvert, qui est la seule « prison ouverte » de France, les peines des détenus sont basées sur le travail. Certains d’entre eux exercent donc le métier de berger pour la bergerie de la prison in situ. Jusque-là aucun problème n’est jamais survenu selon Cyril Valmont, agent pénitentiaire et membre du syndicat UFAP, mais « depuis le mois de mars la direction a décidé d’interdire à certains détenus de résider à la bergerie à la suite d’une hypothétique tentative d’évasion qui était en fait une tentative de suicide de l’un d’entre eux. La régie agricole manque de main d’œuvre et la surveillance de nuit n’est plus assurée certaines nuits ». Pourtant, selon les syndicats, les notes de service et les comptes rendus de réunion de la direction font état d’une surveillance sans interruption.
La direction mise en cause
Selon Philippe Franchini, employé de la prison et membre du syndicat STC, « la direction affirme dans des notes de service qu’il y a trois détenus à la bergerie, sept jours sur sept mais c’est faux. La direction était au courant depuis fin décembre 2019 de ce qui devait arriver, mais elle a gardé sa ligne de conduite, cautionnée par le directeur régional, laissant le troupeau de la bergerie de la résidence sans surveillance la nuit ».
Après plusieurs tentatives pour contacter la direction de l’établissement pénitentiaire, nous n’avons pas réussi à la joindre.