Les fondateurs d'Agrid ont présenté leur entreprise aux côtés des équipes de Femu Quì ce jeudi 30 septembre. Crédits Photo : Pierre-Manuel Pescetti
Economiser de l’argent tout en réduisant son empreinte carbone sans lever le petit doigt ? L’entreprise ajaccienne Agrid a peut-être trouvé la solution. Pas de baguette magique mais un logiciel et un algorithme à la pointe de la technologie.
Réduire la consommation énergétique grâce à l’IA
Tee-shirt noir basique et jeans foncés, Jean-Pierre est l’image décontractée de l’entreprise. Le jeune diplômé de Polytechnique a « le projet en tête depuis la fin des études ». Son idée ? Développer une Intelligence Artificielle (IA) capable de piloter certaines installations d’un bâtiment pour réduire la consommation d’énergie. « Les équipements doivent juste être connectés à internet. Les données sont mesurées en temps réel. L’algorithme optimise ensuite l’utilisation des appareils thermiques en leur donnant des consignes adaptées », explique Jean-Pierre.
Concrètement, plutôt que de laisser une climatisation réversible tourner à 22 degrés un jour ensoleillé d’hiver, le logiciel va prendre en compte la météorologie, la chaleur transmise par le soleil, l’occupation de la pièce et les autres équipements présents pour réguler la température à l’intérieur. L’économie est doublement réalisée, pour la planète comme pour la facture d’électricité grâce à la réduction de consommation énergétique. S’il fait trop froid pour l’utilisateur, pas de souci à avoir, l’humain peut reprendre le contrôle dès qu’il le souhaite.
Le propre d’une intelligence artificielle est d’apprendre au fil des utilisations. « L’IA va calculer combien de fois vous remontez la température à une certaine heure de la journée par exemple pour se calquer sur vos envies et assurer votre confort », vulgarise Jean-Pierre.
Concrètement, plutôt que de laisser une climatisation réversible tourner à 22 degrés un jour ensoleillé d’hiver, le logiciel va prendre en compte la météorologie, la chaleur transmise par le soleil, l’occupation de la pièce et les autres équipements présents pour réguler la température à l’intérieur. L’économie est doublement réalisée, pour la planète comme pour la facture d’électricité grâce à la réduction de consommation énergétique. S’il fait trop froid pour l’utilisateur, pas de souci à avoir, l’humain peut reprendre le contrôle dès qu’il le souhaite.
Le propre d’une intelligence artificielle est d’apprendre au fil des utilisations. « L’IA va calculer combien de fois vous remontez la température à une certaine heure de la journée par exemple pour se calquer sur vos envies et assurer votre confort », vulgarise Jean-Pierre.
Facile et compatible
Chemise grise rentrée dans son pantalon beige et regard bleu perçant, Jean-Bernard Eytard prend le relais sur la technique. « Tout est fait avec le logiciel, il n’y a aucun capteur à ajouter ni dépense supplémentaire. La grande majorité des appareils sont compatibles et l’installation peut se faire à distance en quelques minutes », explique l’ingénieur diplômé de l’école des Mines ParisTech.
« On nous a souvent dit que ça existait déjà. Oui mais pas avec nos conditions », raconte Jean-Pierre. Effectivement, d’autres entreprises proposent déjà de la domotique à des prix parfois très élevés et pas toujours interconnectés. « Ce que nous proposons aujourd’hui, c’est une solution rapide, adaptée et peu coûteuse », expose Jean-Bernard.
« On nous a souvent dit que ça existait déjà. Oui mais pas avec nos conditions », raconte Jean-Pierre. Effectivement, d’autres entreprises proposent déjà de la domotique à des prix parfois très élevés et pas toujours interconnectés. « Ce que nous proposons aujourd’hui, c’est une solution rapide, adaptée et peu coûteuse », expose Jean-Bernard.
125 000 euros grâce à Alzà
Premiers bénéficiaires du fonds d’amorçage, les deux associés se sont vu remettre 125 000 euros pour réaliser les premières étapes de leur projet. Ils ont ainsi pu réaliser un test grandeur nature avec leur premier client, l’hôtel Ibis Styles d’Ajaccio. « Ils nous ont fait confiance et offert une sorte de bac à sable », explique Jean-Pierre. Après une semaine de calibrages, de tests et de recalibrages, la solution Agrid a été installé à distance en 30 minutes. Pendant plus de deux semaines, l'algorithme a observé le fonctionnement énergétique du bâtiment pour mieux le comprendre. « Durant cette période d'apprentissage, nous avons réalisé un modèle 3D augmenté du bâtiment pour affiner encore les résultats de l'intelligence artificielle. Une fois lancé, notre logiciel a réalisé près de 20% d’économie dès le premier mois d'utilisation ! », racontent les deux associés.
Pour l’heure, les tests ont été réalisés sur trois bâtiments mais tous les deux l’assurent : « le marché est énorme et Agrid, grâce à sa rapidité d’installation, peut croître très rapidement ». De quoi garder l’espoir, que l’entreprise fondée à Ajaccio puisse étonner le monde.
Pour l’heure, les tests ont été réalisés sur trois bâtiments mais tous les deux l’assurent : « le marché est énorme et Agrid, grâce à sa rapidité d’installation, peut croître très rapidement ». De quoi garder l’espoir, que l’entreprise fondée à Ajaccio puisse étonner le monde.