"28 états, un hymne,une monnaie, un drapeau. L'Europe c'est tout cela. Et sans doute plus encore. Il manque l'essentiel : l'identité, le sentiment d'appartenance. C'est de ce supplément d'âme dont il sera question aujourd'hui..." Ainsi s'exprimait Simon Renucci, vendredi, enfin de matinée dans les Salons Napoléoniens face à Anne Houtmann visiblement émue par les mots de bienvenue du premier magistrat d'Ajaccio. Aux côtés du maire, François Casasoprana, adjoint délégué à l'Europe, François Pieri, adjoint, délégué à la politique de la ville.
Un autre modèle de l'Europe
Après des explications claires autant que précises du jeune employé sur la famille Bonaparte, Simon Renucci a salué la visite du chef de la représentation en France de la Commission Européenne: "L'ère technocratique se referme, l'Europe des marchés a vécu, il faut inventer un autre modèle. La politique reprend ses droits. Voilà le véritable enjeu. A l'heure où les conflits s'embrasent un peu partout sur les différents continents, que la question Syrienne domine l'actualité,, le combat pour la paix dont l'Europe fut le berceau est-il perdu d'avance?"
"Que reste-t-il d'ailleurs de la "solidarité de fait" portée sur les fonds baptismaux par les pères fondateurs? Certains comprennent que derrière ce tableau, certes sombre, le sens de l'histoire est là. Il nous oblige. Avec votre venue, madame, nous en sommes à la fois les dépositaires et tributaires. Rappelons-nous qu'il y a plus d'une demi-siècle, des hommes de vision ont montré le chemin. Il passait par la reconciliation. Un vent nouveau soufflait, avec la Liberté pour maître mot. "Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des hommes" avait dit Jean Monnet lorsqu'il jeta les bases d'une nouvelles communauté, la communauté Européenne. Elle allait marquer le pas au fil du temps..."
Le maire d'Ajaccio fit également allusion aux relation Corse-Europe, au développement des politiques "des plus hautes sphères décisionnelles au pouvoir local" et des démarches de sensibilisation de l'opinion publique: "La mairie d'Ajaccio le sait bien, raison pour laquelle nous avons décidé d'exposer dans nos murs l'histoire de la construction Européenne." Une volonté d'adhérer à un processus en ayant à l'esprit qu'il n'est pas le monopole de quelques uns mais bel et bien l'affaire de tous.
Un autre modèle de l'Europe
Après des explications claires autant que précises du jeune employé sur la famille Bonaparte, Simon Renucci a salué la visite du chef de la représentation en France de la Commission Européenne: "L'ère technocratique se referme, l'Europe des marchés a vécu, il faut inventer un autre modèle. La politique reprend ses droits. Voilà le véritable enjeu. A l'heure où les conflits s'embrasent un peu partout sur les différents continents, que la question Syrienne domine l'actualité,, le combat pour la paix dont l'Europe fut le berceau est-il perdu d'avance?"
"Que reste-t-il d'ailleurs de la "solidarité de fait" portée sur les fonds baptismaux par les pères fondateurs? Certains comprennent que derrière ce tableau, certes sombre, le sens de l'histoire est là. Il nous oblige. Avec votre venue, madame, nous en sommes à la fois les dépositaires et tributaires. Rappelons-nous qu'il y a plus d'une demi-siècle, des hommes de vision ont montré le chemin. Il passait par la reconciliation. Un vent nouveau soufflait, avec la Liberté pour maître mot. "Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des hommes" avait dit Jean Monnet lorsqu'il jeta les bases d'une nouvelles communauté, la communauté Européenne. Elle allait marquer le pas au fil du temps..."
Le maire d'Ajaccio fit également allusion aux relation Corse-Europe, au développement des politiques "des plus hautes sphères décisionnelles au pouvoir local" et des démarches de sensibilisation de l'opinion publique: "La mairie d'Ajaccio le sait bien, raison pour laquelle nous avons décidé d'exposer dans nos murs l'histoire de la construction Européenne." Une volonté d'adhérer à un processus en ayant à l'esprit qu'il n'est pas le monopole de quelques uns mais bel et bien l'affaire de tous.
L'Europe doit traverser le temps...
Très à l'écoute du discours de Simon Renucci, Anne Houtmann a tout d'abord souligné l'exceptionnel accueil qui lui a été réservé depuis son arrivée à Ajaccio, sans oublier le travail réalisé par la représentante de l'Europe à Ajaccio, Mme Marie-Paule Mancini-Neri et remercié la mairie d'Ajaccio: "En soixante ans de construction, l'Europe continue d'aller de l'avant mais elle a surtout besoin de l'adhésion des peuples. Elle est comme une maison, il faut continuer à la construire, à en assurer la maintenance afin qu'elle puisse traverser le temps."
Le maire d'Ajaccio a remis la médaille d'honneur de la ville d'Ajaccio a Mme Houtmann ainsi que des ouvrages dont un offert par François Casasoprana.
J. F.
Le maire d'Ajaccio a remis la médaille d'honneur de la ville d'Ajaccio a Mme Houtmann ainsi que des ouvrages dont un offert par François Casasoprana.
J. F.