Cette convention est l’aboutissement d’un travail collégial, copiloté par la Ville d’Ajaccio et l’ARS Corse avec l’expertise de l’IREPS (Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé) et l’implication de tous les partenaires signataires de la convention : la Collectivité territoriale de Corse (CTC), le Conseil départemental de la Corse du Sud, les centres hospitaliers de Castelluccio et de la Miséricorde et l’UNAFAM (Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques)
Elle acte officiellement la création du Conseil Local en Santé Mentale, préalablement constitué par les travaux d’assemblées et d’ateliers des élus, des acteurs institutionnels, professionnels et associatifs du social et de la santé sur le territoire d’Ajaccio.
L'implication des professionnels
Demande récurrente des professionnels, la mise en place de cette instance de coordination pluripartenariale, spécialement dédiée à la santé mentale, permettra d’appréhender cette thématique dans toute sa transversalité. Sujet cher aux élus locaux et notamment à Caroline Corticchiato, adjointe déléguée à l’action sociale, C'est elle qui est à l’origine de cette démarche à Ajaccio. Elle affirme l’importance d’un engagement politique fort et la nécessité d’apporter une réponse collective et concrète à ce problème de santé publique.
Cette convention est, également, le fruit de l’implication et des productions partenariales de l’ensemble des professionnels qu’ils soient issus du milieu médical, médico-social, culturel, sportif, en lien avec la thématique emploi, logement, éducation, justice, police... Tous ont été invités à s’exprimer, en groupe de travail, sur la santé mentale.
Plus de 60 acteurs représentant plus de 28 structures différentes se sont mobilisés sur une journée pour construire, ensemble, une stratégie locale et un programme d’actions réalistes, au plus près des préoccupations des Ajacciens en matière de santé mentale.
Trois commissions de travail partenariales
Elles débuteront début avril autour de trois axes stratégiques prioritaires.
La première commission étudiera la stratégie et la coordination à mettre en place. Cet axe part du constat partagé qu’il existe un manque de coordination des professionnels dans la prise en charge, la communication, la connaissance de l’existant, la diffusion d’information dans et plus particulièrement hors les murs des établissements hospitaliers. Une cellule de gestion des cas complexes sera mise en place et sera chargée de travailler, par exemple, sur un protocole de gestion des situations complexes.
La seconde se penchera sur la prévention, l'accès aux soins et aux droits. Partant du constat que la prévention en santé mentale est peu développée sur notre territoire et qu’ il existe un manque d’information et de formations pour les professionnels sur les pathologies, les services et les modalités de prise, il est essentiel de prévenir les phénomènes de rupture et d’exclusion en travaillant à la mise en place d’une cellule de lutte contre l’exclusion.
La troisième s'attachera au parcours de soins, à l'accompagnement et aux urgences. Face à un parcours de soin qui s’effectue de manière cloisonnée, un accompagnement des patients sujet à des procédures administratives lourdes et se heurtant à des difficultés de mise en oeuvre de mesures de protection par manque de structures relais, mais aussi face à une défaillance de la coordination en cas d’urgence, cette commission sera chargée de travailler à la mise en place de groupements de professionnels pour la gestion des situations d’urgence (plateforme d’alerte).
Ces travaux en commission, coordonnés par l’IREPS Corse et la Ville d'Ajaccio, alimentés par tous, professionnels et élus locaux, seront une première étape pour la concrétisation de projets en faveur de la santé mentale. Des projets qui viendront donner tout son sens à la signature de cette convention.
Elle acte officiellement la création du Conseil Local en Santé Mentale, préalablement constitué par les travaux d’assemblées et d’ateliers des élus, des acteurs institutionnels, professionnels et associatifs du social et de la santé sur le territoire d’Ajaccio.
L'implication des professionnels
Demande récurrente des professionnels, la mise en place de cette instance de coordination pluripartenariale, spécialement dédiée à la santé mentale, permettra d’appréhender cette thématique dans toute sa transversalité. Sujet cher aux élus locaux et notamment à Caroline Corticchiato, adjointe déléguée à l’action sociale, C'est elle qui est à l’origine de cette démarche à Ajaccio. Elle affirme l’importance d’un engagement politique fort et la nécessité d’apporter une réponse collective et concrète à ce problème de santé publique.
Cette convention est, également, le fruit de l’implication et des productions partenariales de l’ensemble des professionnels qu’ils soient issus du milieu médical, médico-social, culturel, sportif, en lien avec la thématique emploi, logement, éducation, justice, police... Tous ont été invités à s’exprimer, en groupe de travail, sur la santé mentale.
Plus de 60 acteurs représentant plus de 28 structures différentes se sont mobilisés sur une journée pour construire, ensemble, une stratégie locale et un programme d’actions réalistes, au plus près des préoccupations des Ajacciens en matière de santé mentale.
Trois commissions de travail partenariales
Elles débuteront début avril autour de trois axes stratégiques prioritaires.
La première commission étudiera la stratégie et la coordination à mettre en place. Cet axe part du constat partagé qu’il existe un manque de coordination des professionnels dans la prise en charge, la communication, la connaissance de l’existant, la diffusion d’information dans et plus particulièrement hors les murs des établissements hospitaliers. Une cellule de gestion des cas complexes sera mise en place et sera chargée de travailler, par exemple, sur un protocole de gestion des situations complexes.
La seconde se penchera sur la prévention, l'accès aux soins et aux droits. Partant du constat que la prévention en santé mentale est peu développée sur notre territoire et qu’ il existe un manque d’information et de formations pour les professionnels sur les pathologies, les services et les modalités de prise, il est essentiel de prévenir les phénomènes de rupture et d’exclusion en travaillant à la mise en place d’une cellule de lutte contre l’exclusion.
La troisième s'attachera au parcours de soins, à l'accompagnement et aux urgences. Face à un parcours de soin qui s’effectue de manière cloisonnée, un accompagnement des patients sujet à des procédures administratives lourdes et se heurtant à des difficultés de mise en oeuvre de mesures de protection par manque de structures relais, mais aussi face à une défaillance de la coordination en cas d’urgence, cette commission sera chargée de travailler à la mise en place de groupements de professionnels pour la gestion des situations d’urgence (plateforme d’alerte).
Ces travaux en commission, coordonnés par l’IREPS Corse et la Ville d'Ajaccio, alimentés par tous, professionnels et élus locaux, seront une première étape pour la concrétisation de projets en faveur de la santé mentale. Des projets qui viendront donner tout son sens à la signature de cette convention.