Les organisations syndicales SGEN-CFDT, SNUDI-FO 2A, SNUIPP2A et STC EDUCAZIONE ont appelé les enseignants et tous les membres de la communauté éducative à se mobiliser contre le décret de Vincent Peillon concernant les nouveaux rythmes scolaires. Ils n’étaient qu’un petit nombre Jeudi matin à avoir répondu présents, non pas que le mouvement s’essouffle mais plutôt que les jours de grève se font sentir sur les fiches de salaire. Les présents parlent aussi pour les collègues absents : ces nouveaux rythmes tels qu’ils sont présentés « ils n’en veulent pas ». Les enseignants réclament une vraie politique éducative avec une refondation de l’école pour tous et en concertation avec tous.
Où en est-on aujourd’hui ?
Depuis plus d’un an, parents et enseignants se mobilisent pour faire abroger ce décret. La plupart des municipalités ont choisi de ne l’appliquer qu’à partir de la rentrée 2014. Mais les enseignants se plaignent, dans certaines communes, du manque de concertation. On prétend ne tenir compte que du bien être des enfants, mais les contraintes budgétaires semblent souvent être prioritaires. « De toute façon, nous dit une enseignante, quoi qu’on dise, les maires auront le dernier mot même si leur proposition d’emploi du temps ne nous conviennent pas, ni à nous, ni aux enfants ». « Nous ne sommes pas soutenues, précise une autre, notre hiérarchie ne nous écoute pas. »
Les parents d’élèves, eux aussi s’inquiètent. A eux non plus on ne leur demande pas leur avis. Que va-t-il en être de l’emploi du temps de leurs enfants à la rentrée prochaine ? Aucune information sur ces activités périscolaires et leur contenu. Certaines communes manquent de place et de locaux pour pratiquer des activités, les parents s’inquiètent des conditions et de la sécurité pour leurs enfants. Aucune réponse n’est apportée non plus, en cas d’absence d’un intervenant. Tant de questions sans réponse pour les parents qui ne se sentent pas du tout entendus alors qu’il s’agit quand même de Leurs enfants.
Depuis plus d’un an, parents et enseignants se mobilisent pour faire abroger ce décret. La plupart des municipalités ont choisi de ne l’appliquer qu’à partir de la rentrée 2014. Mais les enseignants se plaignent, dans certaines communes, du manque de concertation. On prétend ne tenir compte que du bien être des enfants, mais les contraintes budgétaires semblent souvent être prioritaires. « De toute façon, nous dit une enseignante, quoi qu’on dise, les maires auront le dernier mot même si leur proposition d’emploi du temps ne nous conviennent pas, ni à nous, ni aux enfants ». « Nous ne sommes pas soutenues, précise une autre, notre hiérarchie ne nous écoute pas. »
Les parents d’élèves, eux aussi s’inquiètent. A eux non plus on ne leur demande pas leur avis. Que va-t-il en être de l’emploi du temps de leurs enfants à la rentrée prochaine ? Aucune information sur ces activités périscolaires et leur contenu. Certaines communes manquent de place et de locaux pour pratiquer des activités, les parents s’inquiètent des conditions et de la sécurité pour leurs enfants. Aucune réponse n’est apportée non plus, en cas d’absence d’un intervenant. Tant de questions sans réponse pour les parents qui ne se sentent pas du tout entendus alors qu’il s’agit quand même de Leurs enfants.
Qu’en est-il dans les communes où la réforme est déjà en place ?
Le gouvernement met en avant l’intérêt de l’enfant. Mais on peut en douter quand on entend les constations des enseignants et parents dans les communes où le décret est appliqué. Les enseignants parlent de dégradation de leurs conditions de travail mais aussi d’importantes inégalités sont constatées sur le territoire. Les parents se plaignent d’une fatigue accrue de leurs enfants, également une perte de repère entre le scolaire et le périscolaire. Et on en est qu’au début de l’année scolaire. Selon un sondage BVA, 61% des français considèrent que cette réforme à un impact négatif sur le bien être des élèves. Selon un sondage CSA, 54% des parents estiment que le gouvernement devrait abandonner cette réforme. Pour toute réponse le ministre reste camper sur ses positions sans aucune discussion possible.
Le gouvernement met en avant l’intérêt de l’enfant. Mais on peut en douter quand on entend les constations des enseignants et parents dans les communes où le décret est appliqué. Les enseignants parlent de dégradation de leurs conditions de travail mais aussi d’importantes inégalités sont constatées sur le territoire. Les parents se plaignent d’une fatigue accrue de leurs enfants, également une perte de repère entre le scolaire et le périscolaire. Et on en est qu’au début de l’année scolaire. Selon un sondage BVA, 61% des français considèrent que cette réforme à un impact négatif sur le bien être des élèves. Selon un sondage CSA, 54% des parents estiment que le gouvernement devrait abandonner cette réforme. Pour toute réponse le ministre reste camper sur ses positions sans aucune discussion possible.
Corse = 30,52ù de gréviste
Le taux de la grève dans le premier degré pour l’Académie de Corse est de 30,52%. Le 14 novembre dernier, sur le même sujet, le taux était de 46%, selon Michel Barat, recteur.