Hommages militaires en présence de. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants (Photo DGD)
Il y a 70 ans jour pour jour, les Ajacciens s'insurgeaient, ouvrant la voie à la liberté retrouvée d'une France prise par le joug des troupes Allemandes et Italiennes.
Contrairement au continent dont l'emprise était essentiellement Allemande, la Corse a subi les attaques des troupes de Mussolini sans pour autant brader sa liberté. En effet, les insurgés insulaires ont su, à plusieurs reprises, repousser dans son échec une armée Italienne qui finit par ailleurs de se diviser. Mussolini amenera alors son armée vers le nord de l'Italie alors même que, discrètement, une partie des hommes engagés contre la Corse offrirent aux insulaires un soutien non négligeable, entrant de fait dans la victoire aux cotés des résistants.
Ce lundi 9 septembre est ainsi une date clé de l'histoire d'une France qui s'insurgeat pour la liberté, d'une France Libre, et bientôt Libérée.
Contrairement au continent dont l'emprise était essentiellement Allemande, la Corse a subi les attaques des troupes de Mussolini sans pour autant brader sa liberté. En effet, les insurgés insulaires ont su, à plusieurs reprises, repousser dans son échec une armée Italienne qui finit par ailleurs de se diviser. Mussolini amenera alors son armée vers le nord de l'Italie alors même que, discrètement, une partie des hommes engagés contre la Corse offrirent aux insulaires un soutien non négligeable, entrant de fait dans la victoire aux cotés des résistants.
Ce lundi 9 septembre est ainsi une date clé de l'histoire d'une France qui s'insurgeat pour la liberté, d'une France Libre, et bientôt Libérée.
Remise de la Légion d'honneur par M. Kader ARIF, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants (Photo DGD)
A cette occasion Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, est venu en personne commémorer une date longtemps oubliée de l'histoire et remettre à Jean-Baptiste Canonici, ancien résistant et déporté, l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur. Entouré par les peloton de la base aérienne de Solenzara et l'Escadron de gendarmerie mobile déplacée, c'est fièrement qu'il a reçu cette médaille parfois si décriée et qui ce jour a retrouvé de sa superbe au vu de l'engagement de cet ancien combattant, mémoire vivante de l'engagement des soldats actuellement en activité.
Travail de Mémoire ... C'est le maître mot tant des différents militaires que du public, interrogés.
C' est à l'unanimité un honneur, un devoir que d'être là et pour les soldats engagés aujourd'hui, ces commémorations sont peur eux l'occasion de rappeler les valeurs pour lesquelles ils ont signé sous les drapeaux. Plus qu'un simple symbole, c'est donc la transmission des valeurs qui, aujourd'hui plus qu'un autre jour, était à l'honneur.
Et même si une délégation de lycéen ainsi qu'une classe était venue, encadrée par leur professeur d'histoire, s'impregner d'une réalité lointaine, beaucoup regrettent que cette cérémonie n'ait pas été davantage partagée par les plus jeunes, car les combats d'hier restent ceux de demain... la liberté d'exister dans la différence étant encore bien trop hasardeuse alors même que le radicalisme nazi nous paraît être une page définitivement tournée.
C' est à l'unanimité un honneur, un devoir que d'être là et pour les soldats engagés aujourd'hui, ces commémorations sont peur eux l'occasion de rappeler les valeurs pour lesquelles ils ont signé sous les drapeaux. Plus qu'un simple symbole, c'est donc la transmission des valeurs qui, aujourd'hui plus qu'un autre jour, était à l'honneur.
Et même si une délégation de lycéen ainsi qu'une classe était venue, encadrée par leur professeur d'histoire, s'impregner d'une réalité lointaine, beaucoup regrettent que cette cérémonie n'ait pas été davantage partagée par les plus jeunes, car les combats d'hier restent ceux de demain... la liberté d'exister dans la différence étant encore bien trop hasardeuse alors même que le radicalisme nazi nous paraît être une page définitivement tournée.
Délégation politique, militaire et ecclésiastique entourée d'un public nombreux (Photo DGD)
Chacun leur tour, les représentants de l'Etat présents ont ensuite rendu hommage aux soldats comme aux civils qui le 9 sept 1943 se sont insurgés avant même l'appel du fameux 18 juin d'un certain Général de Gaulle qui saura par ailleurs saluer, dès la libération de la Corse, le courage d'un mouvement citoyen qui a redonné la parole au peuple.
L'occasion aussi de rappeler le serment de Bastia "vivre et mourrir français dans une Corse libre et française" lancé contre l'oppression de Mussolini.
De même que cette libération fût déterminée par le soutien des troupes d'Afrique du Nord commandée entre autre par le commandant l'Herminier et arrivées sur le Casabianca.
L'occasion aussi de rappeler le serment de Bastia "vivre et mourrir français dans une Corse libre et française" lancé contre l'oppression de Mussolini.
De même que cette libération fût déterminée par le soutien des troupes d'Afrique du Nord commandée entre autre par le commandant l'Herminier et arrivées sur le Casabianca.
Simon Renucci, quant à lui, a rappelé que la Corse autrefois meurtrie par l'oubli du souvenir est aujourd'hui réunie et reconnaissante du travail de Mémoire fait plus d'un demi siècle après afin que cette libération soit mise en exergue dans la commémoration de la libération de la France qui eut lieu 20 mois avant celle de Sainte Maire l'Eglise pourtant bien plus médiatisée.
Paul Giacobbi pour sa part a achevé son interventioni terminé par ses paroles rapportées " je suis d'autant Corse que je suis Français et d'autant Français que je suis Corse" formulant ainsi la volonté de montrer le patriotisme nationaliste d'une France définitivement unie.
Kader Arif, enfin, posa la question de savoir : "Qu'aurais-je fais moi, si j'avais eu 20 ans ...." expliquant que si aujourd'hui aucune réponse ne peut être sincèrement apportée, il ne peut être que "fièr de ceux qui ont résisté" en terminant par un" Vive la France" chaleureusement applaudi.
Paul Giacobbi pour sa part a achevé son interventioni terminé par ses paroles rapportées " je suis d'autant Corse que je suis Français et d'autant Français que je suis Corse" formulant ainsi la volonté de montrer le patriotisme nationaliste d'une France définitivement unie.
Kader Arif, enfin, posa la question de savoir : "Qu'aurais-je fais moi, si j'avais eu 20 ans ...." expliquant que si aujourd'hui aucune réponse ne peut être sincèrement apportée, il ne peut être que "fièr de ceux qui ont résisté" en terminant par un" Vive la France" chaleureusement applaudi.
La place Charles de Gaulle toute entière a ainsi mis à l'honneur la résistance et la combativité de ceux qui ont oeuvré pour la liberté.
Les jeunes présents ont alors déposé les gerbes auprès des plus anciens, image symbolique de cette transmission de mémoire qui tient tant à coeur aux anciens combattants présents qui savent que si "cette histoire - la libération - n'est que le début de toute une histoire" le temps est en train de "tourner les pages d'une histoire à ne pas oublier."
Les jeunes présents ont alors déposé les gerbes auprès des plus anciens, image symbolique de cette transmission de mémoire qui tient tant à coeur aux anciens combattants présents qui savent que si "cette histoire - la libération - n'est que le début de toute une histoire" le temps est en train de "tourner les pages d'une histoire à ne pas oublier."
Et c'est toute la ville qui était à l'honneur lundi, faisant presque de l'ombre au 14 juillet fêté il y a peu.
Un programme chargé qui restera en place près d'un mois, puisque le 4 octobre prochain, c'est le président de la République en personne qui se déplacera accompagné d'une délégation officielle du Maroc, allier incontournable de la libération de cette Corse, citée comme "porte avion" d'un stratagème militaire puisque place avancée notamment dans le débarquement de Provences.
Un programme chargé qui restera en place près d'un mois, puisque le 4 octobre prochain, c'est le président de la République en personne qui se déplacera accompagné d'une délégation officielle du Maroc, allier incontournable de la libération de cette Corse, citée comme "porte avion" d'un stratagème militaire puisque place avancée notamment dans le débarquement de Provences.
Exposition "Fondation Charles de Gaulle" Mairie Ajaccio (Photo DGD)
Une magnifique exposition mise mise en place grâce au lien très fraternel de résident de la Fondation avec M. Godefrain et M. Poletti est actuellement à visiter dans la galerie Napoléon de la Mairie d'Ajaccio.
Cette exposition, qui existe en 3 exemplaires, a notamment été inaugurée aux Invalides il y a peu, et est parallelement présentée à Porto-Vecchio, partira dans 15 mairies dans la capitale, puisque la Mairie de Paris est partenaire au coté du Ministère de la Défense.
Un très grand travail de mémoire mettant, entre autre, en valeur l'histoire de Fred Scaramoni torturé à la Citadelle. Ce résistant, est un "Jean Moulin pour la Corse" a expliqué l'intervenant présent sur place. "Et si la Corse a été si rapidement libérée c'est grâce à l'insurection insulaire alors même qu'en avril 43, les Allemands débarquaient pour contrôler un territoire que les Italiens n'ont pas réussi à annexer".
Cette exposition, qui existe en 3 exemplaires, a notamment été inaugurée aux Invalides il y a peu, et est parallelement présentée à Porto-Vecchio, partira dans 15 mairies dans la capitale, puisque la Mairie de Paris est partenaire au coté du Ministère de la Défense.
Un très grand travail de mémoire mettant, entre autre, en valeur l'histoire de Fred Scaramoni torturé à la Citadelle. Ce résistant, est un "Jean Moulin pour la Corse" a expliqué l'intervenant présent sur place. "Et si la Corse a été si rapidement libérée c'est grâce à l'insurection insulaire alors même qu'en avril 43, les Allemands débarquaient pour contrôler un territoire que les Italiens n'ont pas réussi à annexer".
Expo photo espace diamant (Photo DGD)
En parallèle, une belle expo photos est à découvrir à l'Espace Diamant. Un livre est d'ailleurs à feuilleter sur place, retracant ce travail de recherche tant dans le paysage de l'île de beauté que parmi les archives et portraits de Corses.
Enfin, l'association A Bandera qui, chaque année, défile lors de la fête nationale, a fait rêver petits et grands avec un défilé aux couleurs de la libération ... comme si on y était : chars, vélo, moto, jeep et autres véhicules blindés, immersible ou de secours. La représentation a sédut le public groupé tout au long du parcours.
Une belle journée unique et forte en valeur, histoire et courage qui a marqué ceux qui y ont participé.
Enfin, l'association A Bandera qui, chaque année, défile lors de la fête nationale, a fait rêver petits et grands avec un défilé aux couleurs de la libération ... comme si on y était : chars, vélo, moto, jeep et autres véhicules blindés, immersible ou de secours. La représentation a sédut le public groupé tout au long du parcours.
Une belle journée unique et forte en valeur, histoire et courage qui a marqué ceux qui y ont participé.