Les formes multiples qui semblent danser une folle sarabande, toutes de couleur diverses, les impressions de chaos, de vagues gigantesques qui se dressent devant, le pourpre aux multiples symboles ésotérique, nous voilà dans l’univers abstrait de trois artistes, Joëlle Andrea, Dorothée Grimaud et Fabien Martinet, qui ont répondu à un appel à candidature de la municipalité pour concocter jusqu’au 6 avril prochain, à l’Espace Diamant, une bien belle exposition. Pour preuve, une centaine de personnes était présente, ce mardi, à l’occasion du vernissage. Parmi eux, Simone Guerrini, adjoint déléguée à la culture. Cette dernière a, du reste, souligné, « la démarche abstraite commune des trois artistes qui entraîne le spectateur vers un ressenti qui lui est propre. Beaucoup d’émotions. »
Une cinquantaine de toiles étaient, pour l’occasion disposées. Celles, tout d’abord, de Joëlle Andrea, particulièrement émue. Cette Ajaccienne autodidacte, qui pratique l’acrylique mariée aux pigments, peint depuis 25 ans et expose depuis 1999. Si elle peint de façon intuitive, son expression se veut l’émanation de son vécu du moment. Un fil conducteur, le rouge, tantôt plus clair, tantôt pourpre mais une peinture qui n’est jamais agressive. « Je me mets à nue », explique l’artiste avec simplicité. Non loin de là, les dessins de Dorothée Grimaud, ancienne pensionnaire des Beaux-Arts. Sa particularité, les couleurs innombrables qui se marient donnant des formes variées. « Mes dessins sont le fruit de mes divagations, sourit-elle, j’utilise le dessin sur papier, je compose l’ossature au stylo noir puis intervient la couleur. Les deux s’entremêlent dans un va et vient. » Dans cet envol des couleurs, l’artiste crée une atmosphère.
Troisième membre de ce triptyque, Fabien Martinet, qui a quitté, il y a des années déjà, le figuratif pour plonger de plain-pied dans l’abstrait. Son expression ? Des impressions de chaos, de big-bang dans un geste spontané. « Quand je commence une toile, je ne sais jamais où elle va me conduire. » Une sorte de mouvement perpétuel sur lequel chacun est libre, selon sa sensibilité, de mettre les mots qu’il veut.
Et un ensemble d’une grande qualité qui a séduit le public. Une création de nos trois artistes, tantôt douce, tantôt généreuse, tantôt mystérieuse…A voir jusqu’au 6 avril…
Une cinquantaine de toiles étaient, pour l’occasion disposées. Celles, tout d’abord, de Joëlle Andrea, particulièrement émue. Cette Ajaccienne autodidacte, qui pratique l’acrylique mariée aux pigments, peint depuis 25 ans et expose depuis 1999. Si elle peint de façon intuitive, son expression se veut l’émanation de son vécu du moment. Un fil conducteur, le rouge, tantôt plus clair, tantôt pourpre mais une peinture qui n’est jamais agressive. « Je me mets à nue », explique l’artiste avec simplicité. Non loin de là, les dessins de Dorothée Grimaud, ancienne pensionnaire des Beaux-Arts. Sa particularité, les couleurs innombrables qui se marient donnant des formes variées. « Mes dessins sont le fruit de mes divagations, sourit-elle, j’utilise le dessin sur papier, je compose l’ossature au stylo noir puis intervient la couleur. Les deux s’entremêlent dans un va et vient. » Dans cet envol des couleurs, l’artiste crée une atmosphère.
Troisième membre de ce triptyque, Fabien Martinet, qui a quitté, il y a des années déjà, le figuratif pour plonger de plain-pied dans l’abstrait. Son expression ? Des impressions de chaos, de big-bang dans un geste spontané. « Quand je commence une toile, je ne sais jamais où elle va me conduire. » Une sorte de mouvement perpétuel sur lequel chacun est libre, selon sa sensibilité, de mettre les mots qu’il veut.
Et un ensemble d’une grande qualité qui a séduit le public. Une création de nos trois artistes, tantôt douce, tantôt généreuse, tantôt mystérieuse…A voir jusqu’au 6 avril…