Musée Fesch / Photo Marilyne SANTI
Le théâtre s’est emparé du mythe napoléonien en reconstituant des saynètes qui relatent les grands moments du Premier Empire. Il en devient le témoignage populaire et ludique de la légende napoléonienne. Napoléon et le théâtre, une passion qui est évoquée par des gravures d’acteurs et des documents qui montre comment le théâtre a glorifié l’image de l’empereur jusqu’au XXème siècle.
Réservé à une élite sous l’ancien régime le théâtre deviendra de plus en plus populaire jusqu’au début du XXème siècle.
Napoléon Bonaparte, aurait vu 682 pièces en 15 ans, et entretenait d’étroites relations avec les grands acteurs et actrices de la période du Consulat et de l’Empire (Talma, Mlle Georges...). Sous le Second Empire, Napoléon III perpétuera cette passion en créant des Salles pour ses palais de Fontainebleau (1857) et de Compiègne (1867).
Cette période propice à la création et à la représentation, verra la construction de scènes nouvelles dans le Paris haussmannien, telle que l’opéra Garnier (1875), l’apparition de styles nouveaux, comme l’opérette ou le vaudeville attirant un public de plus en plus nombreux.
C’est à la même époque qu’est née la mode des petits théâtres de papier, qui permettaient de construire des castelets, à l'image des théâtres à la mode, pour rejouer les pièces du moment chez soi. Ces constructions miniatures, découpées dans du carton mesuraient entre 50 et 60cm. Les détails des décors produits à Epinal, étaient glissés ensuite par ordre (façade, décors latéraux et fond) dans les rails d’un support en bois pour créer l’espace scénique et la profondeur. On y rajoutait ensuite les figurines à l’effigie d’acteurs célèbres. Créés en Grande-Bretagne vers 1810 la mode gagnera l’Europe et la France pour trouver toute son ampleur sous le Second Empire et perdurer jusqu’à la Première Guerre Mondiale. L’imagerie d’Épinal éditant des portraits de la famille Napoléonienne, participa activement à la propagande impériale et resta attachée à l’Empereur même après sa chute.
Réservé à une élite sous l’ancien régime le théâtre deviendra de plus en plus populaire jusqu’au début du XXème siècle.
Napoléon Bonaparte, aurait vu 682 pièces en 15 ans, et entretenait d’étroites relations avec les grands acteurs et actrices de la période du Consulat et de l’Empire (Talma, Mlle Georges...). Sous le Second Empire, Napoléon III perpétuera cette passion en créant des Salles pour ses palais de Fontainebleau (1857) et de Compiègne (1867).
Cette période propice à la création et à la représentation, verra la construction de scènes nouvelles dans le Paris haussmannien, telle que l’opéra Garnier (1875), l’apparition de styles nouveaux, comme l’opérette ou le vaudeville attirant un public de plus en plus nombreux.
C’est à la même époque qu’est née la mode des petits théâtres de papier, qui permettaient de construire des castelets, à l'image des théâtres à la mode, pour rejouer les pièces du moment chez soi. Ces constructions miniatures, découpées dans du carton mesuraient entre 50 et 60cm. Les détails des décors produits à Epinal, étaient glissés ensuite par ordre (façade, décors latéraux et fond) dans les rails d’un support en bois pour créer l’espace scénique et la profondeur. On y rajoutait ensuite les figurines à l’effigie d’acteurs célèbres. Créés en Grande-Bretagne vers 1810 la mode gagnera l’Europe et la France pour trouver toute son ampleur sous le Second Empire et perdurer jusqu’à la Première Guerre Mondiale. L’imagerie d’Épinal éditant des portraits de la famille Napoléonienne, participa activement à la propagande impériale et resta attachée à l’Empereur même après sa chute.
La Corse d'Autrefois à travers dessins et aquarelles
Cette exposition permet de montrer pour la toute première fois les carnets de dessins de deux artistes ajacciens actifs dans la première moitié du XXe siècle, Jean Canavaggio et Jean-Baptiste Bassoul, et un certain nombre de gravures et d’aquarelles datant de la fin du XVIIIe milieu du siècle, notamment l’exceptionnelle série d’aquarelles de Jean-Jérôme Levie qui présentent un intérêt historique remarquable, car elles décrivent des sites connus, comme des aspects particuliers de l’île comme la diversité de la nature. Ces œuvres sont aussi un précieux témoignage d’édifices aujourd’hui disparus. Jean-Jérôme Levie figure parmi les premiers paysagistes corses du XIXe siècle.
Lithographie, fusain, aquarelle, crayon…, les artistes présentés offrent un large panorama de la nature et de l’architecture corses, transmettant l’émotion qu’ils avaient ressentie devant la splendeur de l’île.
Visite guidée "Une heure, une œuvre"
Exposition temporaire : La Corse d'autrefois à travers dessins et aquarelles" le 13 janvier 2014 à 12h30. Rendez-vous dans le hall du musée.
Avec Dorastella Valli, médiatrice culturelle au Palais Fesch
Conditions d’accès : billet d’entrée du musée ou carte d’adhérent
Lithographie, fusain, aquarelle, crayon…, les artistes présentés offrent un large panorama de la nature et de l’architecture corses, transmettant l’émotion qu’ils avaient ressentie devant la splendeur de l’île.
Visite guidée "Une heure, une œuvre"
Exposition temporaire : La Corse d'autrefois à travers dessins et aquarelles" le 13 janvier 2014 à 12h30. Rendez-vous dans le hall du musée.
Avec Dorastella Valli, médiatrice culturelle au Palais Fesch
Conditions d’accès : billet d’entrée du musée ou carte d’adhérent
Le cabinet d’arts graphiques
Grâce à plusieurs donations et de par la volonté de conserver dans les meilleures conditions possibles les œuvres sur papier, particulièrement fragiles, le Palais Fesch s’est doté en 2010 d’un cabinet d’arts graphiques. La collection de gravures et dessins était constituée à l’origine essentiellement d’œuvres napoléoniennes, mais s’est enrichie récemment en œuvres d’artistes corses, Bassoul et Canavaggio, présentés aujourd’hui, comme Émile Brod ou Léon-Charles Cannicioni.
Les expositions temporaires du cabinet des dessins permettent de faire connaître successivement ces collections, dont la fragilité à la lumière interdit qu’elles soient exposées en permanence.
Le cabinet d’arts graphiques est consultable sur rendez-vous.
Informations pratiques
Tarifs
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 5 €
Tarif abonnement : 4 € (Pour les professionnels du tourisme ayant une convention avec le musée)
Carte de fidélité : 30 €
Horaires
Du 1er octobre au 30 avril
Lundi, mercredi, samedi : 10 heures- 17 heures
Jeudi, vendredi : 12 heures-17 heures
Dimanche : 12 heures-18 heures (le 3è chaque mois)
Du 1er mai au 30 septembre
Lundi, mercredi, samedi : 10 heures 30- 18 heures
Jeudi, vendredi, dimanche : 12 heures – 18 heures
Fermé le mardi
Les expositions temporaires du cabinet des dessins permettent de faire connaître successivement ces collections, dont la fragilité à la lumière interdit qu’elles soient exposées en permanence.
Le cabinet d’arts graphiques est consultable sur rendez-vous.
Informations pratiques
Tarifs
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 5 €
Tarif abonnement : 4 € (Pour les professionnels du tourisme ayant une convention avec le musée)
Carte de fidélité : 30 €
Horaires
Du 1er octobre au 30 avril
Lundi, mercredi, samedi : 10 heures- 17 heures
Jeudi, vendredi : 12 heures-17 heures
Dimanche : 12 heures-18 heures (le 3è chaque mois)
Du 1er mai au 30 septembre
Lundi, mercredi, samedi : 10 heures 30- 18 heures
Jeudi, vendredi, dimanche : 12 heures – 18 heures
Fermé le mardi