Les élus s’étaient donnés rendez vous ce mardi 19 avril, accompagnés de nombreux citoyens et de l’Association Nationale des Anciens Combattants amis de la Résistance, pour rendre hommage à Fred Scamaroni devant le monument qui lui est dédié dans la rue qui porte son nom. C’est Andrée Vesperini, membre de l’ANACR, qui a lu un discours retraçant une sombre période mais aussi mettant en exergue le courage des résistants et notamment celui de Fred Scamaroni.
« La Corse a versé son sang pour la défense de la République, pour la défense de nos valeurs, pour la lutte contre le nazisme et le fascisme. Dans une époque troublée, Fred Scamaroni a su, comme beaucoup de femmes et d’hommes écouter sa conscience, et assumer la charge de notre héritage. Un héritage qui était menacé par les tentations les plus abjectes. Il y a 76 ans, Fred Scamaroni, préfet de la République s’est sacrifié pour que la Corse se libère de l’oppression. Son sacrifice permettra à ette île, six mois plus tard, d’être le premier département français libéré. Arrêté le 19 mars 1943 avec une dizaine de ses compagnons, il est emprisonné à la Citadelle d’Ajaccio. Malgré les tortures qui lui sont infligées, il ne parlera pas. Preuve suprême de son courage, il choisira de mettre fin à ses jours dans sa cellule ».
C’est avec émotion que l’assistance a entendu raisonner la Marseillaise puis le Chant des Partisans rendant hommage au long parcours d’un résistant exemplaire.
« La Corse a versé son sang pour la défense de la République, pour la défense de nos valeurs, pour la lutte contre le nazisme et le fascisme. Dans une époque troublée, Fred Scamaroni a su, comme beaucoup de femmes et d’hommes écouter sa conscience, et assumer la charge de notre héritage. Un héritage qui était menacé par les tentations les plus abjectes. Il y a 76 ans, Fred Scamaroni, préfet de la République s’est sacrifié pour que la Corse se libère de l’oppression. Son sacrifice permettra à ette île, six mois plus tard, d’être le premier département français libéré. Arrêté le 19 mars 1943 avec une dizaine de ses compagnons, il est emprisonné à la Citadelle d’Ajaccio. Malgré les tortures qui lui sont infligées, il ne parlera pas. Preuve suprême de son courage, il choisira de mettre fin à ses jours dans sa cellule ».
C’est avec émotion que l’assistance a entendu raisonner la Marseillaise puis le Chant des Partisans rendant hommage au long parcours d’un résistant exemplaire.