La salle habituée à accueillir le conseil municipal ajaccien a servi en ce début de semaine à l’organisation d’une réunion sur une thématique des plus préoccupantes à savoir l’avenir énergétique de la Corse.
Laurent Marcangeli, Maire d’Ajaccio, a introduit le débat. « Aujourd’hui, c’est avec l’ensemble du conseil municipal que nous voulons des réponses claires. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Madame la Ministre Jacqueline Gourault samedi dernier notamment sur ce sujet car il s’agit bien d’un sujet majeur pour notre île. Nous voulons avoir la certitude de l’intérêt des pouvoirs publics sur une situation qui est urgente. C’est important pour nous aujourd’hui d’en parler et d’en débattre. Il est nécessaire de connaître les aspects techniques. C’est ce que nous avons décidé avec Paul-Antoine Luciani. Ce dossier et cette réflexion est menée sans question d’ordre politique ou partisane. Il s’agit de l’intérêt général ».
Le sujet de la réunion traitait de l’avenir énergétique de l’île et particulièrement de la future centrale du Vazzio. La CGT Energie Corse a présenté à ce titre une vidéo alarmante sur la crise énergétique. « En février 2005, la Corse connaît un épisode météorologique critique. Le froid et la neige couvrent de larges zones et la demande énergétique devient alors plus importante que l’offre. Et de nombreux foyers se retrouvent sans électricité avec tous les désagréments que cela comporte, plus de lumière, plus de chauffage et une perte d’exploitation catastrophique pour les entreprises. Ce qu’il s’est passé en 2005 risque fortement de se reproduire au mieux en 2023 au pire en 2021. La démographie est en croissance constante. La demande sera donc exponentielle. Il faut savoir que l’hydraulique, la production d’énergie avec le photovoltaïque et les éoliennes ne peuvent être des sources constantes dépendant de facteurs extérieurs non maîtrisables ».
Le redimensionnement de la centrale du Vazzio deviendrait alors nécessaire et le syndicat s’appuie notamment sur les engagements pris par l’Etat en citant la signature entre Ségolène Royal et Gilles Siméoni à l’Assemblée de Corse. Si ces accords ne sont pas respectés très rapidement la CGT Corse Energie prédit une nouvelle crise énergétique. S’en est suivie une discussion sur la probabilité de la réalisation du projet de gazoduc tant sur la faisabilité que sur le coût de la réalisation. Rien n’est donc encore certain quant à l’avenir énergétique de la Corse. Cependant les discussions et réflexions sont engagées sur la question.
Laurent Marcangeli, Maire d’Ajaccio, a introduit le débat. « Aujourd’hui, c’est avec l’ensemble du conseil municipal que nous voulons des réponses claires. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Madame la Ministre Jacqueline Gourault samedi dernier notamment sur ce sujet car il s’agit bien d’un sujet majeur pour notre île. Nous voulons avoir la certitude de l’intérêt des pouvoirs publics sur une situation qui est urgente. C’est important pour nous aujourd’hui d’en parler et d’en débattre. Il est nécessaire de connaître les aspects techniques. C’est ce que nous avons décidé avec Paul-Antoine Luciani. Ce dossier et cette réflexion est menée sans question d’ordre politique ou partisane. Il s’agit de l’intérêt général ».
Le sujet de la réunion traitait de l’avenir énergétique de l’île et particulièrement de la future centrale du Vazzio. La CGT Energie Corse a présenté à ce titre une vidéo alarmante sur la crise énergétique. « En février 2005, la Corse connaît un épisode météorologique critique. Le froid et la neige couvrent de larges zones et la demande énergétique devient alors plus importante que l’offre. Et de nombreux foyers se retrouvent sans électricité avec tous les désagréments que cela comporte, plus de lumière, plus de chauffage et une perte d’exploitation catastrophique pour les entreprises. Ce qu’il s’est passé en 2005 risque fortement de se reproduire au mieux en 2023 au pire en 2021. La démographie est en croissance constante. La demande sera donc exponentielle. Il faut savoir que l’hydraulique, la production d’énergie avec le photovoltaïque et les éoliennes ne peuvent être des sources constantes dépendant de facteurs extérieurs non maîtrisables ».
Le redimensionnement de la centrale du Vazzio deviendrait alors nécessaire et le syndicat s’appuie notamment sur les engagements pris par l’Etat en citant la signature entre Ségolène Royal et Gilles Siméoni à l’Assemblée de Corse. Si ces accords ne sont pas respectés très rapidement la CGT Corse Energie prédit une nouvelle crise énergétique. S’en est suivie une discussion sur la probabilité de la réalisation du projet de gazoduc tant sur la faisabilité que sur le coût de la réalisation. Rien n’est donc encore certain quant à l’avenir énergétique de la Corse. Cependant les discussions et réflexions sont engagées sur la question.