(Photo : Archives CNI)
Il n’y aura plus de bus à Ajaccio à partir de 18h30 ce jeudi. La direction de la Société Publique Locale (SPL) Muvistrada, qui gère les transports dans la cité impériale, a en effet demandé aux salariés de stopper le service à compter de cette heure, afin de se rendre à une assemblée générale qui aura lieu au Palatinu.
Une convocation du conseil d’administration « très curieuse » pour Marcel Santini, secrétaire général Force Ouvrière de Corse-du-Sud. « Sur la note de convocation, il était précisé de se munir d’une pièce d’identité, ce qui veut dire qu’ils prévoient de faire des contrôles à l’entrée. C’est surréaliste. FO ne se rendra à une telle cérémonie. Cela a pour but de mettre la pression sur le personnel », fustige-t-il en reprenant : « Et puis interrompre le transport urbain est un véritable scandale ! C’est dans le double but de permettre aux salariés d’aller se faire menacer à l’assemblée générale, et aussi de montrer que la direction n’a pas peur d’interrompre le service public ».
Créée en 2016, la SPL qui compte environ 120 salariés et qui est et dont les deux actionnaires sont la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccio (60%) et la Ville d’Ajaccio (40%), serait en effet en grande difficulté financière selon le syndicat. « Au dernier Comité Social Économique (CSE), la semaine dernière, on nous a annoncé que la situation était dramatique, et que l’on se dirigeait vers une cessation de paiement à l’horizon du mois de mai », indique Marcel Santini.
« Il existe bien une situation de déficit structurel », reconnaît-il en estimant : « Mais celle-ci est due à une surembauche, avec une multiplication des directeurs. Là, on est en train de mettre un pistolet sur la tempe des salariés dans le but de leur dire que pour que les choses continuent il faut qu’ils renoncent à tous leurs acquis. Il s’agit de demander aux salariés de régler l’addition de l’armée mexicaine qui a été mise en place ».
Après l’organisation de cette assemblée générale, FO prévoit de tenir une conférence de presse lundi matin pour évoquer la situation. La direction de la SPL Muvistrada restait pour sa part injoignable ce jeudi après-midi.
Une convocation du conseil d’administration « très curieuse » pour Marcel Santini, secrétaire général Force Ouvrière de Corse-du-Sud. « Sur la note de convocation, il était précisé de se munir d’une pièce d’identité, ce qui veut dire qu’ils prévoient de faire des contrôles à l’entrée. C’est surréaliste. FO ne se rendra à une telle cérémonie. Cela a pour but de mettre la pression sur le personnel », fustige-t-il en reprenant : « Et puis interrompre le transport urbain est un véritable scandale ! C’est dans le double but de permettre aux salariés d’aller se faire menacer à l’assemblée générale, et aussi de montrer que la direction n’a pas peur d’interrompre le service public ».
Créée en 2016, la SPL qui compte environ 120 salariés et qui est et dont les deux actionnaires sont la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccio (60%) et la Ville d’Ajaccio (40%), serait en effet en grande difficulté financière selon le syndicat. « Au dernier Comité Social Économique (CSE), la semaine dernière, on nous a annoncé que la situation était dramatique, et que l’on se dirigeait vers une cessation de paiement à l’horizon du mois de mai », indique Marcel Santini.
« Il existe bien une situation de déficit structurel », reconnaît-il en estimant : « Mais celle-ci est due à une surembauche, avec une multiplication des directeurs. Là, on est en train de mettre un pistolet sur la tempe des salariés dans le but de leur dire que pour que les choses continuent il faut qu’ils renoncent à tous leurs acquis. Il s’agit de demander aux salariés de régler l’addition de l’armée mexicaine qui a été mise en place ».
Après l’organisation de cette assemblée générale, FO prévoit de tenir une conférence de presse lundi matin pour évoquer la situation. La direction de la SPL Muvistrada restait pour sa part injoignable ce jeudi après-midi.
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