"On représentait les salariés mais on ne pouvait rien faire valoir. Le seul gérant de la SAS n'étant pas en capacité de répondre, on ne peut rien faire, on subit." Les mots de Robert Bonardi au sortir du tribunal de commerce font écho au sentiment global qui entoure le GFCA et ne fait qu'accroître au fil des jours : l'impuissance. Depuis fin novembre et le placement en détention provisoire du président gazier, Johann Carta, la situation du club n'a fait qu'empirer.
Pour rappel, suite à une vague d'interpellations, quatre personnes avaient été transférées à Marseille, où elles avaient été mises en examen par un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs). Parmi elles, seul Johann Carta est resté en détention. Et si sur le plan sportif tout semblait aller mieux avec une première partie de saison conclue à la deuxième place de National 3, les déboires extrasportifs ont petit à petit impacté le club, jusqu'à prendre une importance trop grande.
"La délibération du tribunal de commerce devrait être donnée ce soir pour savoir si la SAS sera placée en redressement ou en liquidation judiciaire, explique Robert Bonardi. Le redressement est notre seule chance et encore, il va falloir ensuite amener les garanties pour que ça perdure. Mais en cas de liquidation, alors on devra déclarer forfait général en N3 cette saison et on devra tout miser sur l'association."
Le problème, c'est que l'association aussi est engagée dans une procédure au tribunal de grande instance, qui débouchera là encore sur un redressement ou une liquidation judiciaire. Si l'enlisement semble total et que l'avenir des 330 licenciés s'écrit plus que jamais en pointillés, l'espoir s'accroche à tous les cœurs gaziers. En espérant presque, un miracle.
Finalement on apprenait dans la soirée que le GFCA était placé en redressement judiciaire.
Pour rappel, suite à une vague d'interpellations, quatre personnes avaient été transférées à Marseille, où elles avaient été mises en examen par un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs). Parmi elles, seul Johann Carta est resté en détention. Et si sur le plan sportif tout semblait aller mieux avec une première partie de saison conclue à la deuxième place de National 3, les déboires extrasportifs ont petit à petit impacté le club, jusqu'à prendre une importance trop grande.
"La délibération du tribunal de commerce devrait être donnée ce soir pour savoir si la SAS sera placée en redressement ou en liquidation judiciaire, explique Robert Bonardi. Le redressement est notre seule chance et encore, il va falloir ensuite amener les garanties pour que ça perdure. Mais en cas de liquidation, alors on devra déclarer forfait général en N3 cette saison et on devra tout miser sur l'association."
Le problème, c'est que l'association aussi est engagée dans une procédure au tribunal de grande instance, qui débouchera là encore sur un redressement ou une liquidation judiciaire. Si l'enlisement semble total et que l'avenir des 330 licenciés s'écrit plus que jamais en pointillés, l'espoir s'accroche à tous les cœurs gaziers. En espérant presque, un miracle.
Finalement on apprenait dans la soirée que le GFCA était placé en redressement judiciaire.