C’est un vieux serpent de mer sur lequel l’ensemble des acteurs concernés par le sujet ne sont encore jamais parvenus à se mettre d’accord. Le dossier de l’aménagement du fond de baie est revenu ce jeudi au centre de l’attention du conseil municipal d’Ajaccio, à l’occasion de la présentation d’une étude commandée en 2022 par la ville et la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (Capa). « Cette étude dévoile le champ des possibles », explique le maire Stéphane Sbraggia. Confiée au cabinet d’architectes Germe & Jam, ce document vise en effet à donner des pistes de scenarii pour savoir ce qu’il est possible de faire pour l’aménagement du littoral dans un tronçon compris entre St Joseph et la place Abbatucci.
Présentée minutieusement par le directeur général des services de la ville, le rapport du cabinet d’architectes pointe en premier lieu que « le fond de baie constitue un élément géographique fondateur de la ville d’Ajaccio et un marqueur, dégradé au fil du temps, de son unité urbaine ». « Cette portion du littoral est très marquée par les réseaux d’infrastructures qui la cisaillent et qui isolent les quartiers du bord de l’eau et le boulevard peine aujourd’hui à jouer son rôle « intégrateur » du centre-ville avec la périphérie et le grand territoire », y est-il relevé en notant que le bord de mer « manque de cohérence », est « hétérogène » et est souvent « dégradé » avec la présence de friches industrielles.
Il est également souligné que la présence d’une voirie lourde et d’un espace ferroviaire « surdimensionné, sous-occupé et résiduel », font de l’entrée de ville une « caricature d’autoroute plutôt qu’un boulevard de mer pacifié ». Mais en parallèle, le cabinet d’architectes constate les atouts exceptionnels du site « qui a une dimension de grande promenade et offre des vues exceptionnelles sur le centre-ville historique et la côte ».
Présentée minutieusement par le directeur général des services de la ville, le rapport du cabinet d’architectes pointe en premier lieu que « le fond de baie constitue un élément géographique fondateur de la ville d’Ajaccio et un marqueur, dégradé au fil du temps, de son unité urbaine ». « Cette portion du littoral est très marquée par les réseaux d’infrastructures qui la cisaillent et qui isolent les quartiers du bord de l’eau et le boulevard peine aujourd’hui à jouer son rôle « intégrateur » du centre-ville avec la périphérie et le grand territoire », y est-il relevé en notant que le bord de mer « manque de cohérence », est « hétérogène » et est souvent « dégradé » avec la présence de friches industrielles.
Il est également souligné que la présence d’une voirie lourde et d’un espace ferroviaire « surdimensionné, sous-occupé et résiduel », font de l’entrée de ville une « caricature d’autoroute plutôt qu’un boulevard de mer pacifié ». Mais en parallèle, le cabinet d’architectes constate les atouts exceptionnels du site « qui a une dimension de grande promenade et offre des vues exceptionnelles sur le centre-ville historique et la côte ».
Un déplacement de la gare envisagé
De facto, il soumet plusieurs leviers d’actions, à commencer par un réaménagement de la voirie du boulevard urbain en la resserrant, en réduisant l’emprise des carrefours, et en multipliant les franchissements transversaux pour permettre aux habitants des quartiers d’avoir une véritable ouverture sur la mer, mais aussi en intégrant plus clairement les transports en commun et en étendant le stationnement, avec en ligne de mire l’objectif de donner « une place digne aux piétons et cyclistes ».
Afin de donner un autre cachet à l’entrée de la ville, l’étude propose par ailleurs la création d’une promenade maritime qui longerait la mer et relierait Aspretto et le centre-ville, ainsi que celle d’un parc littoral arboré qui apporterait, outre des espaces de détente et de loisirs, un confort climatique accru et une meilleure gestion des eaux pluviales.
Enfin, l’étude s’intéresse longuement aux emprises ferroviaires et s’interroge sur la place accordée à la voie ferrée en bord de mer. Elle présente deux options de scenarii à ce niveau : le premier prévoit le maintien de la gare actuelle avec un déplacement du rail contre le mur du cours Napoléon afin « essayer d’être le moins impactant sur les aménagements à suivre au niveau du terre-plein ». Le second aspire pour sa part à miser sur le point multi modal en cours de développement à Saint Joseph, où serait déplacée la gare. Les usagers pourraient dès lors rejoindre le centre-ville à l’aide d’un autre mode de transport en commun, pourquoi pas maritime, tandis qu’en lieu et place de l’édifice il serait envisagé de récupérer son emprise pour y installer de la « construction raisonnée », un parking, ou encore un espace paysager pour verdir la zone. Un projet qui modifierait grandement le visage d’Ajaccio, mais qui, même s’il est prochainement mis à l’étude, n’aboutira pas avant au moins l’horizon 2040.
Afin de donner un autre cachet à l’entrée de la ville, l’étude propose par ailleurs la création d’une promenade maritime qui longerait la mer et relierait Aspretto et le centre-ville, ainsi que celle d’un parc littoral arboré qui apporterait, outre des espaces de détente et de loisirs, un confort climatique accru et une meilleure gestion des eaux pluviales.
Enfin, l’étude s’intéresse longuement aux emprises ferroviaires et s’interroge sur la place accordée à la voie ferrée en bord de mer. Elle présente deux options de scenarii à ce niveau : le premier prévoit le maintien de la gare actuelle avec un déplacement du rail contre le mur du cours Napoléon afin « essayer d’être le moins impactant sur les aménagements à suivre au niveau du terre-plein ». Le second aspire pour sa part à miser sur le point multi modal en cours de développement à Saint Joseph, où serait déplacée la gare. Les usagers pourraient dès lors rejoindre le centre-ville à l’aide d’un autre mode de transport en commun, pourquoi pas maritime, tandis qu’en lieu et place de l’édifice il serait envisagé de récupérer son emprise pour y installer de la « construction raisonnée », un parking, ou encore un espace paysager pour verdir la zone. Un projet qui modifierait grandement le visage d’Ajaccio, mais qui, même s’il est prochainement mis à l’étude, n’aboutira pas avant au moins l’horizon 2040.