Depuis 7 ans, la semaine olympique et paralympique vient éveiller les scolaires aux bienfaits de la pratique sportive régulière, à l’initiative du ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, mais aussi de Paris 2024. À Ajaccio, depuis ce lundi, la nouvelle édition de cette opération conduira près de 1 000 enfants du CM1 à la 6ème à s’essayer à différents sports. Avec cette fois une petite particularité. « Cette année, la thématique nationale est l’inclusion. Donc, notre priorité sur cette semaine est de mettre en place des activités sur la thématique du handicap », dévoile Fabrice Lhoumeau, le directeur régional de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS).
Pour ce faire, l’UNSS a imaginé plusieurs ateliers qui seront proposés aux petits sportifs en herbe dans les locaux du Centre du Sport et de la Jeunesse Corse jusqu’à demain soir. « Avec la Ligue de Football Corse, nous avons mis en place un atelier de « cécifoot » et un autre de « foot béquilles ». Avec la ligue de pétanque, nous avons construit deux ateliers. Le premier est appelé « l’atelier des trois singes » : trois élèves jouent ensemble comme dans une triplette sauf que l’un est sourd, l’autre muet et le dernier aveugle et ils doivent collaborer pour pouvoir jouer. Et l’autre atelier oblige les enfants à jouer à la pétanque assis ou en simulant l’amputation de leur bras dominant », dévoile le directeur régional de l’UNSS.
Pour ce faire, l’UNSS a imaginé plusieurs ateliers qui seront proposés aux petits sportifs en herbe dans les locaux du Centre du Sport et de la Jeunesse Corse jusqu’à demain soir. « Avec la Ligue de Football Corse, nous avons mis en place un atelier de « cécifoot » et un autre de « foot béquilles ». Avec la ligue de pétanque, nous avons construit deux ateliers. Le premier est appelé « l’atelier des trois singes » : trois élèves jouent ensemble comme dans une triplette sauf que l’un est sourd, l’autre muet et le dernier aveugle et ils doivent collaborer pour pouvoir jouer. Et l’autre atelier oblige les enfants à jouer à la pétanque assis ou en simulant l’amputation de leur bras dominant », dévoile le directeur régional de l’UNSS.
« Nous faisons aussi une découverte du Torball, qui est une discipline olympique qui se joue à trois contre trois. Les élèves sont à genoux face à face sur des tapis et font rouler un ballon sonore, et l’objectif est de marquer dans le but adverse en situation de cécité. Et puis, nous les initions à « la Boccia » qui est une sorte de pétanque destinée souvent aux personnes atteintes des handicaps les plus lourds. Chaque joueur a un assistant qui lui présente une goulotte au niveau du visage. Il coince alors une boule souple avec son visage, commande l’orientation de la goulotte avant de lâcher la boule qui doit aller se placer le plus près possible du cochonnet », reprend-t-il en ajoutant qu’un atelier d’orientation et de précision, ainsi qu'un parcours de sensibilisation au déplacement en fauteuil, en partenariat avec l’Association des Paralysés de France, sont aussi au programme.
Ce lundi, les élèves ont également pu s’essayer au rugby sur le stade Jean Fabiani dans le quartier des Salines, tandis que jeudi, une journée dédiée au football et à la voile sur la base du Ricanto sera également organisée. Enfin vendredi, les enfants pourront profiter d’une session volley-ball assis. Une sensibilisation aux handisports qui vise à faire changer le regard des enfants. « À partir du moment où ils s’assoient dans un fauteuil, ils n’ont plus du tout le même regard et la même perception des choses quand ils voient une personne en situation de handicap », explique Fabrice Lhoumeau. « Et puis, cela leur montre que ce n’est pas parce qu’on est handicapé que la vie s’arrête. On peut rebondir, faire du sport et même s’illustrer dans une discipline à un haut niveau », conclut-il.
Ce lundi, les élèves ont également pu s’essayer au rugby sur le stade Jean Fabiani dans le quartier des Salines, tandis que jeudi, une journée dédiée au football et à la voile sur la base du Ricanto sera également organisée. Enfin vendredi, les enfants pourront profiter d’une session volley-ball assis. Une sensibilisation aux handisports qui vise à faire changer le regard des enfants. « À partir du moment où ils s’assoient dans un fauteuil, ils n’ont plus du tout le même regard et la même perception des choses quand ils voient une personne en situation de handicap », explique Fabrice Lhoumeau. « Et puis, cela leur montre que ce n’est pas parce qu’on est handicapé que la vie s’arrête. On peut rebondir, faire du sport et même s’illustrer dans une discipline à un haut niveau », conclut-il.
Les élèves ont pu s'essayer à l' "atelier des trois singes" où trois joueurs porteurs d'un handicap doivent collaborer pour remporter la partie de pétanque.
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