Jugé en novembre 2012 "irresponsable pour un trouble mental ayant aboli le discernement au moment des actes" par la cour d'assises des mineurs de Corse-du-Sud, Andy, qui avait 16 ans au moment des faits, est depuis hospitalisé dans un centre spécialisé à Montfavet dans le Vaucluse où il suit en parallèle des cours de licence de Biologie. Les conditions de son hospitalisation l'autorisent à sortir régulièrement dans Avignon.
Une situation que la famille d’Andy a du mal à comprendre. « Lors de son procvès c’est l’irresponsabilité qui a été retenue et aujourd’hui on apprend qu’il mène une vie normale sans traitement particulier et qu’il peut sortir accompagné d’infirmiers. Ce que nous voulons, c’est connaître la vérité, savoir ce qui s’est réellement passé. On veut entendre les raisons pour lesquelles il a fait ça. On est face à un drame, face à un massacre. Il y a pas mal de zones d’ombres que l’on veut éclaircir. Il faut aussi que l’on nous explique pourquoi il n’a pas de traitement depuis un an, qu’il fait du sport et qu’il a le droit à des sorties thérapeutiques. Pour nous il est normal et il faut qu’il rende des comptes » martèle la famille sur les ondes de nos confrères nationaux.
Rappelons brièvement les faits : Dans la milieu de la nuit du 11 au 12 août 2009, Andy considéré comme un jeune sans problème, après s'être réveillé subitement, s'était emparé d'un fusil à pompe appartenant à son père et avait abattu dans leurs chambres son père et sa mère, puis ses deux frères, des jumeaux âgés de 10 ans.
Puis il avait vidé le coffre-fort de la chambre de ses parents, contenant 2.500 euros et une montre de valeur, avant de partir de la maison. Il s'était ensuite taillé les veines avant d'adresser en pleine nuit des appels à l'aide à des amis avec son téléphone.
L'un de ses oncles le retrouvera la nuit suivante sur une plage des environs. Choqué, pieds nus et en short, le garçon avait erré toute la journée dans la campagne environnante. L'oncle conduira l'adolescent à la mairie où il racontera aux gendarmes avoir tué sa famille.
"Je ne savais plus où j'étais. Je n'entendais plus rien et je voyais tout flou. Il y avait quelqu'un d'autre à ma place", dira-t-il aux enquêteurs, évoquant une "irrésistible pulsion". Il racontera aussi que ses pas l'avaient conduit vers le râtelier d'armes à feu de son père, qu'il avait eu envie de tirer et même "qu'il devait le faire".
Une situation que la famille d’Andy a du mal à comprendre. « Lors de son procvès c’est l’irresponsabilité qui a été retenue et aujourd’hui on apprend qu’il mène une vie normale sans traitement particulier et qu’il peut sortir accompagné d’infirmiers. Ce que nous voulons, c’est connaître la vérité, savoir ce qui s’est réellement passé. On veut entendre les raisons pour lesquelles il a fait ça. On est face à un drame, face à un massacre. Il y a pas mal de zones d’ombres que l’on veut éclaircir. Il faut aussi que l’on nous explique pourquoi il n’a pas de traitement depuis un an, qu’il fait du sport et qu’il a le droit à des sorties thérapeutiques. Pour nous il est normal et il faut qu’il rende des comptes » martèle la famille sur les ondes de nos confrères nationaux.
Rappelons brièvement les faits : Dans la milieu de la nuit du 11 au 12 août 2009, Andy considéré comme un jeune sans problème, après s'être réveillé subitement, s'était emparé d'un fusil à pompe appartenant à son père et avait abattu dans leurs chambres son père et sa mère, puis ses deux frères, des jumeaux âgés de 10 ans.
Puis il avait vidé le coffre-fort de la chambre de ses parents, contenant 2.500 euros et une montre de valeur, avant de partir de la maison. Il s'était ensuite taillé les veines avant d'adresser en pleine nuit des appels à l'aide à des amis avec son téléphone.
L'un de ses oncles le retrouvera la nuit suivante sur une plage des environs. Choqué, pieds nus et en short, le garçon avait erré toute la journée dans la campagne environnante. L'oncle conduira l'adolescent à la mairie où il racontera aux gendarmes avoir tué sa famille.
"Je ne savais plus où j'étais. Je n'entendais plus rien et je voyais tout flou. Il y avait quelqu'un d'autre à ma place", dira-t-il aux enquêteurs, évoquant une "irrésistible pulsion". Il racontera aussi que ses pas l'avaient conduit vers le râtelier d'armes à feu de son père, qu'il avait eu envie de tirer et même "qu'il devait le faire".